Non ce n'est pas tous les jours qu'un petit film indépendant vient mettre un gros coup de poing entre les deux yeux des cinéphiles en manque de renouveau. Ovni cinématographique carabiné, le « Make out with violence » aka « Zombie Lover » des frères Deagol nous arrive au début du mois prochain chez Emylia dans un désormais traditionnel combo Bluray /DVD/ Copie digitale. Ecranbis.com a eu le coup de cœur et vous explique pourquoi...
Synopsis:
Patrick et Carol sont deux frères jumeaux venant juste de terminer leurs études universitaires. Ils vivent dans une petite ville américaine de banlieue avec leur jeune frère Beetle. Un jour, la belle Wendy, une amie de l'université, disparaît. Un moment difficile pour les deux jumeaux, secrètement amoureux de la jeune femme. En se baladant dans les bois, les frères vont tomber sur le cadavre de Wendy. Un cadavre, mais vivant... Les jumeaux vont alors ramener la jeune femme chez eux et essayer d'en prendre soin en secret.
Critique :
Dans Zombie Lover, il est bien entendu question de mort-vivant. Mais si depuis le « Night of the living dead » de Romero, œuvre fondatrice par excellence du cinéma dit "zombiesque", on a exploité et ré-exploité les moindres recoins de la thématique , bien peu réalisateurs ont osé quitter les rails posés par le grand George. Quelques œuvres s'inscriront tout de même en dehors du registre purement horrifique en jouant la carte de la comédie, certes.... Mais avec « Zombie lover » , les frères Deagols viennent de tirer la couverture jusqu'à un romantisme qui pourrait sembler malsain. Le corps humain en décomposition n'ayant à première vue, rien pour inspirer l'amour, le pitch de « make out with violence » et sa nécrophilie sous-jacente questionne d'abord sur la santé mentale de ses géniteurs...
Mais bien que caressant un concept des plus dérangeant, Zombie Lover est avant tout un teen movie surréaliste dont l'atmosphère hallucinée n'est pas sans rappeler celle des « lois de l'attraction » ou de « Donnie Darko ». Un film d'ambiance prenant comme décors le dernier été d'une bande adolescents américains en sortie du lycée. Dernière chance pour les uns et les autres de gagner le cœur de l'être aimé secrètement , ce semblable fantasmé des années durant , aussi proche qu' inaccessible... Et ce avant de débuter une autre vie dans une quelconque université à l'autre bout du pays.
Dans Zombie Lover, il est bien entendu question de mort-vivant. Mais si depuis le « Night of the living dead » de Romero, œuvre fondatrice par excellence du cinéma dit "zombiesque", on a exploité et ré-exploité les moindres recoins de la thématique , bien peu réalisateurs ont osé quitter les rails posés par le grand George. Quelques œuvres s'inscriront tout de même en dehors du registre purement horrifique en jouant la carte de la comédie, certes.... Mais avec « Zombie lover » , les frères Deagols viennent de tirer la couverture jusqu'à un romantisme qui pourrait sembler malsain. Le corps humain en décomposition n'ayant à première vue, rien pour inspirer l'amour, le pitch de « make out with violence » et sa nécrophilie sous-jacente questionne d'abord sur la santé mentale de ses géniteurs...
Mais bien que caressant un concept des plus dérangeant, Zombie Lover est avant tout un teen movie surréaliste dont l'atmosphère hallucinée n'est pas sans rappeler celle des « lois de l'attraction » ou de « Donnie Darko ». Un film d'ambiance prenant comme décors le dernier été d'une bande adolescents américains en sortie du lycée. Dernière chance pour les uns et les autres de gagner le cœur de l'être aimé secrètement , ce semblable fantasmé des années durant , aussi proche qu' inaccessible... Et ce avant de débuter une autre vie dans une quelconque université à l'autre bout du pays.
Dans cet enchevêtrement de destins , à force de parallèles entre les quêtes respectives de nos deux frangins, cet amour impossible à mi chemin entre la vie et la mort , thème à priori choquant prend la forme des plusieurs questions : Et si nos premiers amours aussi improbables et contrariés soient il n'étaient pas les plus pures , les plus forts? Puisque s'affranchissant par défaut de toute forme de pragmatisme ou de raison... Et si le passage entre l'adolescence et le monde des adultes n'était pas une forme de mort et de retour à la vie ?
Bien sûr, Zombie lover, en bon film indé, est une péloche réalisée avec plus de passion que de budget...Mais il aussi pour ne pas dire surtout une bobine terriblement attachante portée par une poignée de jeunes acteurs inconnus mais justes. Un voyage formellement décalé, parfois hypnotique dans l'adolescence, habillé d'une bande originale sévèrement tendance. Un film qui a une âme. Et comme cela n'arrive pas tous les jours dans le petit monde du direct to vidéo, Ecranbis.com s'empresse de ranger ces 105 minutes dans sa boite à coup de cœur.
Test Technique :
Emylia propose de découvrir "Zombie Lover" dans un combo DVD/Bluray embarquant en plus une copie digitale du film. Rien à redire du côté technique , le bluray propose une image 1080p au format 1.78 sans faille accompagné de deux mixages 5.1( Français anglais). Rayon bonus, on trouve un commentaire audio, des scènes coupées et des musiques exclues du montage définitif.
Bien sûr, Zombie lover, en bon film indé, est une péloche réalisée avec plus de passion que de budget...Mais il aussi pour ne pas dire surtout une bobine terriblement attachante portée par une poignée de jeunes acteurs inconnus mais justes. Un voyage formellement décalé, parfois hypnotique dans l'adolescence, habillé d'une bande originale sévèrement tendance. Un film qui a une âme. Et comme cela n'arrive pas tous les jours dans le petit monde du direct to vidéo, Ecranbis.com s'empresse de ranger ces 105 minutes dans sa boite à coup de cœur.
Test Technique :
Emylia propose de découvrir "Zombie Lover" dans un combo DVD/Bluray embarquant en plus une copie digitale du film. Rien à redire du côté technique , le bluray propose une image 1080p au format 1.78 sans faille accompagné de deux mixages 5.1( Français anglais). Rayon bonus, on trouve un commentaire audio, des scènes coupées et des musiques exclues du montage définitif.