La dette c'est mal ! Et ce n'est pas Mitchel Parker, recouvreur de créances aux méthodes expéditives qui nous dira le contraire. Véritable hommage aux giallos et péloches italiennes ultra violentes des années 70 «A Day Of Violence» traverse la manche le 1er décembre prochain sur le dos d'Éléphant Films. On nous promet une ode au sadisme et à la transgression couronnée par le caméo de Giovanni Lombardo Radice, figure mythique du bis transalpin grande époque. Pour toutes ces bonnes raisons, Ecranbis.com s'est attelé au visionnage de ce Polar Z extrême et brutal... Et on s'est même dépêché d'en faire une chronique de peur que l'éditeur nous envoie une paire de grands gaillards du genre tactile et cogneur … Et oui ma p'tite dame, rédacteur sur Ecranbis.com est devenu un métier à risque...
Synopsis :
A brûler la vie par tous les bouts, il est un jour où tout se paye. En train de pourrir dans un sac mortuaire à la morgue de Liverpool, Mitchell Parker se raconte les 24 dernières heures de sa vie de collecteur de dettes. L’ultra violence, la torture, les éxécutions barbares et les orgies brutales en faisaient pourtant un jour ordinaire. Mais, ce jour fut différent. Mitchell devait à son tour acquitter sa dette à des créanciers bien plus sadiques.
Critique :
Après s'être essayé au bain de sang avec Suddent Fury en 1997, Darren Ward pioche dans ses propres économies et quelques fonds privés pour tourner en HD : «A Day Of Violence». 100 000 livres que le réalisateur consacrera en grande partie aux effets spéciaux et à l'organisation de gun fight pas piqués des vers. Histoire de poser une cerise sur ce sanglant gâteau, le cinéaste anglais tente de rentrer en contact sur Myspace (Croyez-le ou pas) avec Giovanni Lombardo Radice, égérie de Fulci (Frayeurs), Deodato (La maison au fond du parc) et Lenzi (Cannibal ferox). Il pense d'abord tomber sur le profil d'un fan mais contre toute attente, Radice lui répond quelques jours plus tard, lit son scénario et accepte même de jouer un rôle ( Initialement celui de Boswell). Bien que qu'au final, l'apparition de l'acteur italien se trouve aussi brève qu'anecdotique , elle suffira sans doute à déclencher chez les fans d'un cinéma transalpin mort et enterré (le cinéma pas les fans), quelques spasmes d'émotions doublés de souvenirs humides... (Sic !)
Critique :
Après s'être essayé au bain de sang avec Suddent Fury en 1997, Darren Ward pioche dans ses propres économies et quelques fonds privés pour tourner en HD : «A Day Of Violence». 100 000 livres que le réalisateur consacrera en grande partie aux effets spéciaux et à l'organisation de gun fight pas piqués des vers. Histoire de poser une cerise sur ce sanglant gâteau, le cinéaste anglais tente de rentrer en contact sur Myspace (Croyez-le ou pas) avec Giovanni Lombardo Radice, égérie de Fulci (Frayeurs), Deodato (La maison au fond du parc) et Lenzi (Cannibal ferox). Il pense d'abord tomber sur le profil d'un fan mais contre toute attente, Radice lui répond quelques jours plus tard, lit son scénario et accepte même de jouer un rôle ( Initialement celui de Boswell). Bien que qu'au final, l'apparition de l'acteur italien se trouve aussi brève qu'anecdotique , elle suffira sans doute à déclencher chez les fans d'un cinéma transalpin mort et enterré (le cinéma pas les fans), quelques spasmes d'émotions doublés de souvenirs humides... (Sic !)
S'ouvrant sur un étrange prologue polisson et moite (décidément), A day of violence s'enchaine aux dernières péripéties d'un homme de main ordinaire de la banlieue de Liverpool. Mitchel, un voyou de seconde zone qui tombe lors d'une de ses missions punitives sur l'opportunité de se faire quelques "à côté". Il ignore alors qu'il vient de mettre en branle une mécanique implacable qui le conduira jusqu'à la mort. C'est d'ailleurs refroidi et allongé dans un «Body Bag» que notre anti heros de compétition se remémore sa propre descente aux enfers. Une route ultime vers l'au delà jonchée de cadavres en tout genre, de séances de tortures sadiques et même d'émasculation. (ça vous la coupe hein ?) Bref ce « Day Of Violence » est à peu près tout sauf radin en promesse et en hémoglobine.
Aussi fortement influencé par le polar transgressif rital que par les expéditions nocturnes et moustachues de Mr Charles Bronson, l'œuvrette dont nous parlons aujourd'hui marie étrangement la révérence au cinéma des 70's aux joies de l'effort vidéastique moderne. Sombre, froid, cash et ultra réaliste, l'univers de «A day of Violence » plonge donc tête baissée dans le pessimisme et la violence excessive des «Poliziotteschi» tout en s'approchant formellement d'efforts beaucoup plus récents. Le vengeur et craspec «The Horseman» en tête. Mais de par son final ironique et plus globalement par sa dernière demi heure durant laquelle notre brave Mitchel transformé en sosie officiel de Toxie (Le mutant moche de The Toxic avenger) se lance dans un carnage en règle, ce jour de violence explore aussi les ruelles sombres d'une certaine forme de dérision.
Bien sûr, la face Z de cet astre filmique risque de laisser bon nombre de spectateurs sur les fesses. Mais le cinémaniaque éduqué, élevé au bon lait de VHS et vacciné contre la rage devrait, lui, poser sur ces 90 minutes un regard clément. Et puis merde, revoir Giovanni , ça ne se refuse pas …
Test technique :
L'édition zone All concoctée par Elephant films permet de découvrir "A day of Violence" dans son format d'origine 1.78, le tout accompagné de mixages audio français ( 5.1 et stéréo) et anglais ( Stéréo). On recommande aux non anglophobes de se tourner vers la V.O. puisque des sous titres français sont également disponibles. Au rayon bonus quelques bandes annonces éditeur, un making Of de 22 minutes revenant sur le tournage de quelques scènes (dont celle de Radice ), une galerie photo et deux bandes annonce du film (Hard et Soft, à vous de choisir).
Aussi fortement influencé par le polar transgressif rital que par les expéditions nocturnes et moustachues de Mr Charles Bronson, l'œuvrette dont nous parlons aujourd'hui marie étrangement la révérence au cinéma des 70's aux joies de l'effort vidéastique moderne. Sombre, froid, cash et ultra réaliste, l'univers de «A day of Violence » plonge donc tête baissée dans le pessimisme et la violence excessive des «Poliziotteschi» tout en s'approchant formellement d'efforts beaucoup plus récents. Le vengeur et craspec «The Horseman» en tête. Mais de par son final ironique et plus globalement par sa dernière demi heure durant laquelle notre brave Mitchel transformé en sosie officiel de Toxie (Le mutant moche de The Toxic avenger) se lance dans un carnage en règle, ce jour de violence explore aussi les ruelles sombres d'une certaine forme de dérision.
Bien sûr, la face Z de cet astre filmique risque de laisser bon nombre de spectateurs sur les fesses. Mais le cinémaniaque éduqué, élevé au bon lait de VHS et vacciné contre la rage devrait, lui, poser sur ces 90 minutes un regard clément. Et puis merde, revoir Giovanni , ça ne se refuse pas …
Test technique :
L'édition zone All concoctée par Elephant films permet de découvrir "A day of Violence" dans son format d'origine 1.78, le tout accompagné de mixages audio français ( 5.1 et stéréo) et anglais ( Stéréo). On recommande aux non anglophobes de se tourner vers la V.O. puisque des sous titres français sont également disponibles. Au rayon bonus quelques bandes annonces éditeur, un making Of de 22 minutes revenant sur le tournage de quelques scènes (dont celle de Radice ), une galerie photo et deux bandes annonce du film (Hard et Soft, à vous de choisir).