Projeté en première mondiale en avril
dernier lors du BIFF 2012 (Brussel international Film festival),
«Truth Or Dare» n'a pas véritablement marqué les esprits. Fort
heureusement en ce doux mois de septembre, BAC vidéo va rappeler le
film de Robert Heath à nos bons souvenirs sous la forme d'une
édition vidéo exclusivement DVD. L'occasion ou jamais de se pencher
sur cette bobine anglaise au carrefour du Thriller adolescent et du
torture flix... Ecranbis.com lance pour vous la roue... Action ou
vérité ?
Synopsis :
Synopsis :
Lors d’un anniversaire
surprise, un groupe d’amis se lance dans le jeu bien connu :
« Action ou Vérité ». L’enchaînement des événements de
la soirée va alors prendre une tournure terrifiante. Les amis se
retrouvent piégés par un des leurs… Jusqu’où ce jeu les
mènera-t-il ? La vérité ira-t-elle jusqu’à les tuer ?
Critique :
Évidemment la lecture du pitch ci dessus ne devrait pas arracher des cris des joie et d'excitation chez le fantasticovore soucieux d'un tant soit peu de fraîcheur scénaristique. faut dire que depuis les années 90 et l'exploration de la face sombre de la planète teen, les sales gosses se bousculent à l'écran pour le meilleur... mais aussi pour le pire. Les kilomètres de bobines résultantes finissent par former un indigeste dictionnaire de codes et de stéréotypes. Le beau gosse con, la bimbo machiavélique, le margino-junky, le sentimental de service, celle qui a tout pour elle, sans oublier le coincé du ... ( va-t-il l'oser ? ) coin (Et bien non!) que le trop plein de frustration conduira immanquablement à céder aux sirènes de la vengeance ou à dévaler les pentes de la raison. L'idée que nos ados pervertis et leurs turpitudes très lycéennes prennent en marche le bus du torture porn et du thriller twisteux n'arrange rien à l'affaire. Poncif contre poncif, cliché contre cliché , lorsque le teen cinéma s'acoquine avec l'horreur, le niveau de pré-digestion cinématographie atteint souvent des sommets.
Évidemment la lecture du pitch ci dessus ne devrait pas arracher des cris des joie et d'excitation chez le fantasticovore soucieux d'un tant soit peu de fraîcheur scénaristique. faut dire que depuis les années 90 et l'exploration de la face sombre de la planète teen, les sales gosses se bousculent à l'écran pour le meilleur... mais aussi pour le pire. Les kilomètres de bobines résultantes finissent par former un indigeste dictionnaire de codes et de stéréotypes. Le beau gosse con, la bimbo machiavélique, le margino-junky, le sentimental de service, celle qui a tout pour elle, sans oublier le coincé du ... ( va-t-il l'oser ? ) coin (Et bien non!) que le trop plein de frustration conduira immanquablement à céder aux sirènes de la vengeance ou à dévaler les pentes de la raison. L'idée que nos ados pervertis et leurs turpitudes très lycéennes prennent en marche le bus du torture porn et du thriller twisteux n'arrange rien à l'affaire. Poncif contre poncif, cliché contre cliché , lorsque le teen cinéma s'acoquine avec l'horreur, le niveau de pré-digestion cinématographie atteint souvent des sommets.
D'un autre côté, le cinéma de genre anglais, en parfait miroir du cinéma fantastique espagnol, comprenez par là, souvent donné pour mort mais toujours vivant, se rendant régulièrement coupable de troublantes excursions dans les canalisations suintantes de l'imaginaire, il était permis d’espérer … Un petit miracle est si vite arrivé. A première vue, une fois la galette enfournée dans la platine, le bouton play pressé, le signe divin n'est pas pour aujourd'hui. «Action ou vérité» s'ouvre avec un immanquable prologue, sur fond de fête de fin d'année, laquelle aboutie à la prévisible humiliation de Felix, l'intello de service par ses petits camarades passablement éméchés. Nous retrouverons notre petit monde quelques six mois plus tard, à travers la campagne anglaise et plus précisément sur la route de l'anniversaire de ce pauvre Felix. Arrivé sur place, la situation va cependant prendre une tournure un peu moins attendue puisque c'est Justin, le grand frère du jeune homme, qui va les accueillir dans une cabane au fond des bois. Là où Felix s'est pendu peu après la fameuse soirée. Son frangin, ex militaire, entend bien découvrir ce qui l'a poussé à se passer la corde au cou. Notre bande de Teen, séquestrée et ligotée, va par conséquent devoir participer à un jeu cruel dans le but de laver l'honneur familial.
Dès lors, Truth or dare s'accroche aux
rails du «film de torture moderne» comme un peintre à son pinceau
en plein mois d'août. Comprenez qu'on ne sait plus trop qui fait
bouger l'autre. Évidemment présenté de la sorte, le film de Robert
Heat pourrait passer pour le plus dispensable des DTV de la rentrée.
Bizarrement, il n'en est rien et les 95 minutes de spectacle
proposées slaloment sans défaillir entre les portes de l'ennui.
La mécanique est certes connue mais le moindre piston, la moindre
courroie, fonctionne entrainé par une réalisation impeccable.
C'est tellement bien foutu qu'on avalera tout, l'absence de gore (à
quelques jets d'acide près), quelques incohérences inhérentes au genre et un twist tiré par la braguette. Si le DVDvore
éduqué ne manquera pas de regretter «le manque de folie»
et le «déficit de fraicheur» dégagé par cette série
B horrifique anglaise , il aura sans doute l'honnêteté d'un
constat. Le visionnage de Truth or dare ne donne nullement
l'impression de sacrifier une heure et demie sur l'hôtel des promesses
non tenues. Vous vouliez un Horror teen movie, vous en avez un.
Ecranbis.com donne 3,2/5
Test Technique :
Bac films offre à « action ou vérité » une édition très honnête permettant de découvrir le film dans son format scope d'origine (2.35) avec une qualité d'image tout ce qu'il y a de plus satisfaisante (Belles couleurs et compression discrète, que demande le peuple ?). Le tout est accompagné de pistes audio dolby digital 5.1 en langue anglaise (sous titre disponible) et française. Dans la cabane à bonus, une bande annonce et un court making off. (Un poil auto promo, il va sans dire).
Bac films offre à « action ou vérité » une édition très honnête permettant de découvrir le film dans son format scope d'origine (2.35) avec une qualité d'image tout ce qu'il y a de plus satisfaisante (Belles couleurs et compression discrète, que demande le peuple ?). Le tout est accompagné de pistes audio dolby digital 5.1 en langue anglaise (sous titre disponible) et française. Dans la cabane à bonus, une bande annonce et un court making off. (Un poil auto promo, il va sans dire).