Amateur de Survival , voilà que « INSANE » Aka Storm Warning de Jamie Blanks ( Urban legend) nous arrive en vidéo sans passer par la case Cinéma. Au programme, un couple contraint de trouver refuge dans une ferme abandonnée dont les propriétaires s'avèrent être de parfaits psychopathes. Ça sort le 2 février en DVD chez Pathé , Ecranbis a jeté un œil sur « la chose » quelques jours avant sa sortie DVD nationale...
Synopsis:
Synopsis:
La tempête se lève. La nuit tombe. Perdus en mer, Rob et Pia sont contraints d’accoster et trouvent refuge dans une ferme abandonnée. Ils repartiront le lendemain. C’est ce qu’ils croyaient, jusqu’au retour des propriétaires : un père malsain et ses deux fils maniaques avides de torture. Battus, asservis et réduits à la condition d’esclaves sexuels, ils sont pris au piège… s’ils veulent prendre la fuite, ils vont devoir se prendre au jeu.
Critique :
Critique :
Jamie Blanks n'est pas en odeur de sainteté chez les amateurs de cinéma de genre. Le réalisateur australien à qui l'on doit les pourtant sympathiques « Urban Legend » et « Mortelle Saint Valentin » traine une réputation d'artisan du cinéma horrifique gentillet pour ne pas dire grand public. Le voir au commande d'un « Survival » , style qui se prête à tous les excès, en a inquiété plus d'un. Jamie voulait-il se racheter une légitimité ou piétiner les codes du genre et accoucher d'un nouveau « horror Movie » pour ados ? Quoiqu'il en soit , Storm Warning nous arrive finalement en vidéo, quatre ans après sa production avec en prime un retitrage quelque peu sauvage que nous ne nous expliquons toujours pas : « Insane » !
Nous vous en parlions il y a peu pour la critique de « Ressurection » , le principal problème du « Survival » tient à la floppée de bobines qui se sont écrasées sur nos écrans depuis le Delivrance de John Boorman. Si la montée en puissance sadique de ces dernières années (lorsque le genre s'est acoquiné avec le torture porn) a quelque peu remis le survival au goût du jour, ces nombreuses variations sur le même thème finissent souvent par plonger dans la redite.
A vrai dire , en dépit d'un scénario écrit par Everett de Roche (Link , Razorback) « Insane » s'inscrit dans cette lignée évitant toute sortie de rails. Mais contre toute attente cette bobine qui s'est trop fait attendre fonctionne parfaitement. Nous y retrouvons un Jamie Blanks toujours aussi appliqué ( les qualités cinématographiques de la chose sont indiscutables) mais surtout libéré de toute pression hollywoodienne. Vous l'aurez compris Insane est suffisamment gore ( et c'est peu de le dire) pour réconcilier les fans (les vrais) du genre avec le réalisateur. Le casting embarque une certaine Nadia Farès dans un premier rôle qui nous permet de pousser un « Cocorico » d'autant plus que la demoiselle s'avère plutôt convaincante en proie devenue prédateur.
Si le manque d'originalité des propos nous empêche de crier au génie, ce « Insane » est pour nous une excellente surprise . ( Il faut dire que nous n'attendions pas grand chose de Jamie Blanks)
A vrai dire , en dépit d'un scénario écrit par Everett de Roche (Link , Razorback) « Insane » s'inscrit dans cette lignée évitant toute sortie de rails. Mais contre toute attente cette bobine qui s'est trop fait attendre fonctionne parfaitement. Nous y retrouvons un Jamie Blanks toujours aussi appliqué ( les qualités cinématographiques de la chose sont indiscutables) mais surtout libéré de toute pression hollywoodienne. Vous l'aurez compris Insane est suffisamment gore ( et c'est peu de le dire) pour réconcilier les fans (les vrais) du genre avec le réalisateur. Le casting embarque une certaine Nadia Farès dans un premier rôle qui nous permet de pousser un « Cocorico » d'autant plus que la demoiselle s'avère plutôt convaincante en proie devenue prédateur.
Si le manque d'originalité des propos nous empêche de crier au génie, ce « Insane » est pour nous une excellente surprise . ( Il faut dire que nous n'attendions pas grand chose de Jamie Blanks)
Test technique:
Le Check disc que nous avons testé présente une image quasi parfaite aux contrastes aiguisés et à la compression quasi invisible, le tout au format 1.77. On retrouve le même soin au niveau des deux mixages 5.1 ( Version originale et version française) avec une dynamique convaincante. Petit bémol tout de même sur le doublage français. Rayon bonus, il faudra se contenter d'une simple bande annonce et d'une galerie photo. Voilà donc le réel point faible de cette édition.
- Une bonne surprise
- C'est Gore
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