Aujoud'hui Ecranbis.com s'offre un back to the 90's avec une bobine oubliée et pas n'importe laquelle. Rumpelstiltskin n'a pas eu droit à une exploitation en salle en France, ni même à une édition DVD. Il a faut donc se tourner vers le Benelux et un Zone 2 (Edition Bonzaï) pour visionner la chose. Ecranbis a passé la frontière, rien que pour vos yeux...
Synopsis:
Shelly fait tout doucement le deuil de son mari. tout semble bien se passer entre son enfant et elle..Jusqu'au jour ou, se promenant avec son amie , elle achète une pierre magique chez un antiquaire. Rentrée chez elle, shelly fait un voeu et tout a coup un petit monstre apparait, Rumpelstiltskin. La creature en veut a l'ame de son petit garcon . shelly tente de s'enfuir mais ne peut echapper a l'inévitble..le conte de fées si joliment commencé se transforme vite en un véritable cauchemar.
Shelly fait tout doucement le deuil de son mari. tout semble bien se passer entre son enfant et elle..Jusqu'au jour ou, se promenant avec son amie , elle achète une pierre magique chez un antiquaire. Rentrée chez elle, shelly fait un voeu et tout a coup un petit monstre apparait, Rumpelstiltskin. La creature en veut a l'ame de son petit garcon . shelly tente de s'enfuir mais ne peut echapper a l'inévitble..le conte de fées si joliment commencé se transforme vite en un véritable cauchemar.
Critique :
C'est en s'inspirant d'une créature du folklore irlandais de que Mark Jones s'est fait un petit nom dans le milieu du fantastique. Son Leprechaun (1993) révèle Jennifer Aniston et engendrera une série de bobines puis de DTV plus ou moins fréquentables. Bien décidé à enfoncer le clou, il écrit et réalise en 1995 un film au nom imprononçable « Rumpelstiltskin » en piochant cette fois dans le bestiaire fantastique allemand. (Rumpelstilzchen ). Petit film sans grande ambition si ce n'est de divertir et de reprendre les recettes qui ont fait de Leprechaun un succès.
Rumpelstiltskin ne traine pas la meilleure réputation du monde , mais sa vision, quinze an plus tard permet de redécouvrir une comédie horrifique typique des années 90 entièrement articulée autour d'une créature ricanante et sarcastique. Certes l'humour mais n'est pas des plus léger ( voir même retombe le plus souvent à plat) mais le second degré qui traverse littéralement cette œuvrette oubliée finit par la rendre sympathique. Jones s'autorise même quelques clins d'œils au maitre Spielberg s'autorisant une mini remake de Duel et en empruntant un même plan à E.T. ( La créature de Jones se dissimulant au milieu de peluches)
Joliment photographié, « Rumpelstilskin » surprend par ses qualités cinématographiques. La chose semble avoir été tourné avec un budget suffisamment confortable et du talent. Dommage donc que Mark Jones se soit malheureusement limité à la redite de son propre « Leprechaun ». Au final, loin d'être mauvaise cette variation sur le même thème ne parvient pas à dépasser ce qu'elle est. A savoir un énième film d'horreur pour ados des années 90 comme le cinéma américain nous en a livré par dizaine à la même époque.
Rumpelstiltskin ne traine pas la meilleure réputation du monde , mais sa vision, quinze an plus tard permet de redécouvrir une comédie horrifique typique des années 90 entièrement articulée autour d'une créature ricanante et sarcastique. Certes l'humour mais n'est pas des plus léger ( voir même retombe le plus souvent à plat) mais le second degré qui traverse littéralement cette œuvrette oubliée finit par la rendre sympathique. Jones s'autorise même quelques clins d'œils au maitre Spielberg s'autorisant une mini remake de Duel et en empruntant un même plan à E.T. ( La créature de Jones se dissimulant au milieu de peluches)
Joliment photographié, « Rumpelstilskin » surprend par ses qualités cinématographiques. La chose semble avoir été tourné avec un budget suffisamment confortable et du talent. Dommage donc que Mark Jones se soit malheureusement limité à la redite de son propre « Leprechaun ». Au final, loin d'être mauvaise cette variation sur le même thème ne parvient pas à dépasser ce qu'elle est. A savoir un énième film d'horreur pour ados des années 90 comme le cinéma américain nous en a livré par dizaine à la même époque.
Test technique :
Avec ses visuels floues et son disque sans sérigraphie, cette édition Zone 2 Master bonzaï en provenance du Benelux n'inspire pas la confiance. La jaquette annonce même VHS Secam !On imagine que la jaquette de la K7 vidéo a donc été recyclée à la va vite pour le DVD. Pas vraiment de surprise , le disque n'embarque aucun bonus. Nous avons droit à une unique version VF stéréo et un chapitrage. Le film est tout de même présenté au format 1.85. (Image 4/3) Un transfert relativement correct malheureusement un peu gâché par un grain omniprésent.
Avec ses visuels floues et son disque sans sérigraphie, cette édition Zone 2 Master bonzaï en provenance du Benelux n'inspire pas la confiance. La jaquette annonce même VHS Secam !On imagine que la jaquette de la K7 vidéo a donc été recyclée à la va vite pour le DVD. Pas vraiment de surprise , le disque n'embarque aucun bonus. Nous avons droit à une unique version VF stéréo et un chapitrage. Le film est tout de même présenté au format 1.85. (Image 4/3) Un transfert relativement correct malheureusement un peu gâché par un grain omniprésent.
-Un bon petit film fantastique des années 90
-Une édition très limite