Si Dream Home a fait son petit effet au 18e festival International du Film Fantastique de Gérardmer, la bobine de Pang Ho-Cheung est repartie les mains vides. Enfin pas tout à fait puisque depuis, tout ce que le web compte de cinéphiles déviants et agités ne tarie plus d'éloge à son sujet. Promis un temps à une exploitation en salle, Dream Home nous arrive finalement en DVD et Bluray le 6 avril chez Wild Side. Ecranbis.com va -t-il à son tour y aller de son lancer de fleurs ou de son filet de bave. Si vous êtes choqué c'est que vous êtes tombé du mauvais côté du web....
Synopsis :
Cheng s’est juré qu’un jour elle s’offrirait un appartement sublime avec vue sur la baie de Hong Kong. Pour atteindre son rêve, elle assume deux jobs en même temps et va même jusqu’à voler des données pour les revendre à la concurrence. Mais elle ne va pas en rester là…
Critique:
Alors que le mètre carré continue de flamber dans la moindre ville de province de notre petit hexagone, et en pleine crise d'origine immobilière, Dream Home c'est avant tout un pitch qui tombe à pic. Terminés les moniteurs négligents, les mères à moitié barges et les enfances difficiles, le slasher movie puise désormais les tentacules de son vice dans les entrailles (encore chaudes) de nos sociétés. Dès sa séquence introductive, Pang Ho-Cheung annonce la couleur, Dream home sera une bobine méchante et tordue ou ne sera pas. Un jeu de quilles humain particulièrement craspec dans lequel le réalisateur s'attarde avec une complaisance maladive sur l'agonie des victimes de Cheng, croisement improbable entre Audrey Tautou et Pamela Voorhees.
Le spectacle sadique, irrespectueux et inventif dans sa perversité que constitue cette hécatombe cinématographique, aurait pu virer au difficilement soutenable. Car cette production « Made in Hong Kong » semble revendiquer avec insistance son classement en catégorie III (Comprenez une interdiction au moins de 18 ans) et ne connaît guère de limite: femme enceinte, parricide et tranché de phallus, tout y passe (décidement entre piranha et Dream Home, le découpé de kikette devient une marque de fabrique pour l'éditeur français wild side). Heureusement, Dream Home entre deux révérences à la poésie macabre du Giallo tourne au grand guignol et on se surprend à rire du grand ménage de mademoiselle Cheng à coup d'aspirateur, de fer à repasser et de cuvette de chiotte.
Alors que le mètre carré continue de flamber dans la moindre ville de province de notre petit hexagone, et en pleine crise d'origine immobilière, Dream Home c'est avant tout un pitch qui tombe à pic. Terminés les moniteurs négligents, les mères à moitié barges et les enfances difficiles, le slasher movie puise désormais les tentacules de son vice dans les entrailles (encore chaudes) de nos sociétés. Dès sa séquence introductive, Pang Ho-Cheung annonce la couleur, Dream home sera une bobine méchante et tordue ou ne sera pas. Un jeu de quilles humain particulièrement craspec dans lequel le réalisateur s'attarde avec une complaisance maladive sur l'agonie des victimes de Cheng, croisement improbable entre Audrey Tautou et Pamela Voorhees.
Le spectacle sadique, irrespectueux et inventif dans sa perversité que constitue cette hécatombe cinématographique, aurait pu virer au difficilement soutenable. Car cette production « Made in Hong Kong » semble revendiquer avec insistance son classement en catégorie III (Comprenez une interdiction au moins de 18 ans) et ne connaît guère de limite: femme enceinte, parricide et tranché de phallus, tout y passe (décidement entre piranha et Dream Home, le découpé de kikette devient une marque de fabrique pour l'éditeur français wild side). Heureusement, Dream Home entre deux révérences à la poésie macabre du Giallo tourne au grand guignol et on se surprend à rire du grand ménage de mademoiselle Cheng à coup d'aspirateur, de fer à repasser et de cuvette de chiotte.
Si par bien des côtés Dream Home lorgne vers le cinéma bis, la réalisation de Pang Ho-Cheung se veut, elle, précise et inspirée. Certains lui reprocheront sans doute une utilisation compulsive des effets de styles et autres tics « réalisationnels » ( Plan en Tilt-shift, etc...) ou une B.O. pas toujours très en phase . Mais les qualités cinématographiques et visuelles de cette intrigue immobilière s'avèrent au final difficilement discutables.
Dream Home est-il pour autant la « claque horrifique » annoncée par une bonne partie des critiques qui jonchent le web ? La réponse est malheureusement non. La faute à une construction narrative qui s'offrent des aller retour temporels pas toujours très heureux et quelques minutes définitivement de trop. Reste une bobine bien foutue, déviante à souhait dont les multiples niveaux de lecture permettront à chacun de trouver son compte, de l'amateur de gore à la féministe acharnée (quelle vision de l'homme ! Menteur, infidèle et partouzeur !!! Je ne vous félicite pas Mr Ho-Cheung !!!).Une plutôt bonne surprise donc !
Dream Home est-il pour autant la « claque horrifique » annoncée par une bonne partie des critiques qui jonchent le web ? La réponse est malheureusement non. La faute à une construction narrative qui s'offrent des aller retour temporels pas toujours très heureux et quelques minutes définitivement de trop. Reste une bobine bien foutue, déviante à souhait dont les multiples niveaux de lecture permettront à chacun de trouver son compte, de l'amateur de gore à la féministe acharnée (quelle vision de l'homme ! Menteur, infidèle et partouzeur !!! Je ne vous félicite pas Mr Ho-Cheung !!!).Une plutôt bonne surprise donc !
Test Technique :
La galette Dvd que nous avons testée se fend d'une image de haute tenue, tant au niveau définition, contraste. Les noirs somptueux et le magnifique rendu de la (au passage) très belle photographie en prime. Nous sommes aux limites de ce que peut rendre le support. Rayon audio, en plus de la piste 5.1 Cantonaise, deux pistes au doublage français sont disponibles dont une en DTS. Rien à redire. Côté suppléments, afin de conserver une qualité de visionnage optimale, le disque DVD n'embarque qu'une partie du making of présent sur le Bluray. Soit 36 minutes au lieu de 60. Sachez tout de même que quelques bandes annonces vous attendent également sur le DVD.
La galette Dvd que nous avons testée se fend d'une image de haute tenue, tant au niveau définition, contraste. Les noirs somptueux et le magnifique rendu de la (au passage) très belle photographie en prime. Nous sommes aux limites de ce que peut rendre le support. Rayon audio, en plus de la piste 5.1 Cantonaise, deux pistes au doublage français sont disponibles dont une en DTS. Rien à redire. Côté suppléments, afin de conserver une qualité de visionnage optimale, le disque DVD n'embarque qu'une partie du making of présent sur le Bluray. Soit 36 minutes au lieu de 60. Sachez tout de même que quelques bandes annonces vous attendent également sur le DVD.
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