Saw 3d : Critique et test DVD




Initialement prévu pour être l'avant dernier film de la saga Saw, Saw 3D aura finalement gagné le titre de « chapitre final » suite au succès assez mitigé de Saw 6.  Pour sa sortie DVD , Metropolitan  a offert à cette bobine  infernale un  traitement à la  Destination finale 4 ou Resident Evil After life. A savoir une édition collector double disques proposant le film plat et le film en relief anaglyphe.  Ecranbis.com s'est fendu
d'un test !



Synopsis :

Alors que la bataille fait rage autour de l’héritage terrifiant du Tueur au puzzle, un groupe de survivants s’associe et fait appel à un autre rescapé, Bobby Dagen, une sorte de gourou. En croyant trouver de l’aide, ils vont vivre le pire. Bobby cache d’effroyables secrets. Une vague de terreur sans précédent va surgir…



Critique :

Né dans l'indépendance, la franchise Saw est devenue l'une des plus prolifique d' Hollywood. Qui aurait pu prévoir qu'un film réalisé avec à peine plus d'un million de dollars US allait à ce point révolutionner le cinéma horrifique, engendrer 6 séquelles et un nombre incalculable d'ersatz. Depuis 2004 et le Saw premier du nom, il ne passe pas une année sans qu'un nouvel épisode viennent s'écraser sur les écrans français. Pour cause de 3dmania , ce 7e opus sous titré « le chapitre finale » a été tourné et exploité en relief. Saw est il une histoire de famille ? En tous les cas, c'est à Kevin Greutert que la réalisation a été confié. Un nom depuis longtemps  associé à cette saga horrifique puisque Greutert a assurer le montage des 5 premiers épisodes et même eu droit à la casquette de réalisateur pour l'opus 6.


La recette Saw étant désormais connue de tous, l'effet de surprise pour ne pas dire l'electro choc provoqué par le film fondateur est difficilement reproductible. C'est donc avec logique que les scénaristes ont au fil des années et des kilomètres de bobines, joué la carte de la surenchère. Un peu à la manières de meurtres de Jason dans la série des Vendredi 13, les pièges de plus en plus vicieux sont devenus les véritables stars de la franchise. Réalisé dans le soucis de satisfaire les fans et non pas d'apporter un peu de fraicheur à la thématique, Saw 7 s'engouffre dans la logique du « toujours plus » .


L'autre versant de l'édifice de ce chapitre finale est certainement l'usage de la 3D. On raconte que les créateurs de la série auraient eu l'idée de tourner ce 7e volet en relief après avoir visionné une conversion du premier Saw. Reste que l'utilisation de la 3D très à la mode ces dernière mois est surtout un alibi commercial parfait pour faire revivre la franchise le temps d'un film. Une petit luxe qui a tout de même artificiellement gonflé le budget (17 millions de dollars contre 11 pour les précédents épisodes) et et le temps de production. Pourtant, même si « the Final Chapter » ne se prive pas de quelques effets de projections, la 3d s'y fait assez sobre, voir décevante.

Sans génie, ce 7e épisode s'avère être une dispensable addition à l'une des franchises les plus gore  ( et rentable) Hollywood. Par  la multiplication des pièges tordus et sadiques, cette bobine ravira sans doute les fanatiques du genre, mai selle aura bien de la peine à convaincre les autres.





Test technique : 

Le transfert 2D du film, situé sur le disque 1, présente une image sans faille tant au niveau définition que contraste et surtout sans fourmillements excessifs sur les plans sombres. La photographie jouant beaucoup sur la saturation des couleurs est parfaitement rendue. Pas non plus de surprise sur les pistes audio. On trouve deux mixages 5.1 (en Français et en Anglais) particulièrement puissants et immersifs. Un poil trop diront les puristes. Nous sommes quoiqu'il en soit face à une édition techniquement haut de gamme.

Le transfert 3D anaglyphe se trouve lui sur le disque 2 et présente les défauts inhérents au procédé. C'est à dire que une restitution des couleurs parfois désagréable.  Reste que les version anaglyphes proposées  depuis quelques disques par  Metropolitan s'avèrent plus convaincantes que celle  incluses dans le collector de Piranha.  Au final, même si les râleurs trouveront toujours à redire ou médire sur la chose, ces versions « relief » accessibles sans équipement particulier constituent des bonus intéressants et amusants. Plusieurs paires de lunettes sont même offertes dans le  boitier.





Rayon supplément, cette édition collector  est par contre un peu moins enthousiasmante . On trouvera cependant :

Un commentaire audio des scénaristes ( VOST)
Un commentaire audio  des producteurs (VO)

Un supplément assez vaguement rétrospectif  titré « 52 façon de mourir » (13mn40 VOST)

5 vidéos clips

6 Scènes inédites ou rallongées

Une bande annonce (VF et VO)

Et enfin : 4 bandes annonces éditeur



- Une édition techniquement au poil
-La version 3D anaglyphe en Bonus


- Une suite dispensable