Attention la péloche dont nous allons parler aujourd'hui n'a rien d'un film du dimanche soir. Après s'être fait remarquer dans divers festivals Australiens, « The horseman » sonne définitivement le retour de l'autojustice au cinéma. Au programme un père de famille qui pour venger sa fille, sillonne les Etats Unis avec sa boite à outil. ( La vengeance ça rend marteau !). C'est dispo en DVD chez E-One ( distribution Aventi) depuis le début du mois...
Synopsis :
Un jour, Christian découvre une horrible vidéo pornographique mettant en scène sa fille, récemment décédée d’une overdose. Loin de trouver les réponses à ses questions et plein d’insouciance, Christian va vite se retrouver entraîné dans une spirale infernale mêlant violence et cruauté avec pour unique méthode, l’interrogatoire brutal et musclé.
Critique :
Le cinéma d'exploitation est formidablement cyclique. Le « Rape and revenge » nous a été servi à à tous les repas avant de s'essouffler complétement à la fin des années 80. On croyait avoir définitivement tourné la page des expéditions punitives « Bronsoniènnes » et de sa floppée d'ersatz mais voilà que quelques bobines viennent réveiller les bons souvenirs. Et ce mois d'avril est particulièrement riche en hymnes à l'autodéfense puisque sortent à quelques jours d'intervalle : « Exit Speed » chez Emylia et ce « « Horseman » chez E-one.
Dans Horseman, ce soudain et improbable revival prend la forme d'un petit film australien indépendant à la photographie aussi délavée que crasseuse. Il est peu dire que Steven Kastrissios dont il s'agit au passage du premier film , a décidé de joindre le fond à la forme. Ainsi à la noirceur des ses personnages et de ses situations, Kastrissios semble répondre par une réalisation volontairement cradingue. Un parti pris qui contre toute attente colle à merveille aux propos de son film. "The Horseman" revendique donc son cadrage foireux et son absence de qualités visuelles comme Mad Max revendique sa barbe de trois jours …
L'autre versant de ce sombre édifice, c'est sans doute la quasi absence de gore. Bien que violent et dérangeant dans ses moindres recoins, le film de Kastrissios suggère plus qu'il ne montre, détournant le plus souvent la caméra au moindre coup , au moindre sévice. Comme si l'horreur suggérée par le présent récit se suffisait à elle même. Bien entendu comme tout bon film d'auto justice qui se respecte , The horseman se paye un casting de victime de 1ere classe, un véritable festival de « gueule de cons et de salauds de compétition ». Autant dire que la compassion ne s'invite pas vraiment à la fête....
A l'issue de ces 96 minutes, on se dit que « The Horseman » n'a pas volé ses quelques récompenses (Meilleur film et meilleur réalisateur au Melbourne Underground Film Festival, Meilleur acteur et actrice au « Night of horror festival 2010 » ). Un visionnage s'impose donc...Pour les cinéphiles agités du lecteur DVD !
Test Technique :
La galette argentée ici testée délivre en raison des choix du réalisateur, une image particulièrement granuleuse et pas forcement très agréable. Reste deux mixages 5.1 plutôt correct (Français et Anglais sous titré). Du côté des suppléments, c'est le vide absolu . On notera tout de même un menu sympathique. Une édition très minimale donc...
Critique :
Le cinéma d'exploitation est formidablement cyclique. Le « Rape and revenge » nous a été servi à à tous les repas avant de s'essouffler complétement à la fin des années 80. On croyait avoir définitivement tourné la page des expéditions punitives « Bronsoniènnes » et de sa floppée d'ersatz mais voilà que quelques bobines viennent réveiller les bons souvenirs. Et ce mois d'avril est particulièrement riche en hymnes à l'autodéfense puisque sortent à quelques jours d'intervalle : « Exit Speed » chez Emylia et ce « « Horseman » chez E-one.
Dans Horseman, ce soudain et improbable revival prend la forme d'un petit film australien indépendant à la photographie aussi délavée que crasseuse. Il est peu dire que Steven Kastrissios dont il s'agit au passage du premier film , a décidé de joindre le fond à la forme. Ainsi à la noirceur des ses personnages et de ses situations, Kastrissios semble répondre par une réalisation volontairement cradingue. Un parti pris qui contre toute attente colle à merveille aux propos de son film. "The Horseman" revendique donc son cadrage foireux et son absence de qualités visuelles comme Mad Max revendique sa barbe de trois jours …
L'autre versant de ce sombre édifice, c'est sans doute la quasi absence de gore. Bien que violent et dérangeant dans ses moindres recoins, le film de Kastrissios suggère plus qu'il ne montre, détournant le plus souvent la caméra au moindre coup , au moindre sévice. Comme si l'horreur suggérée par le présent récit se suffisait à elle même. Bien entendu comme tout bon film d'auto justice qui se respecte , The horseman se paye un casting de victime de 1ere classe, un véritable festival de « gueule de cons et de salauds de compétition ». Autant dire que la compassion ne s'invite pas vraiment à la fête....
A l'issue de ces 96 minutes, on se dit que « The Horseman » n'a pas volé ses quelques récompenses (Meilleur film et meilleur réalisateur au Melbourne Underground Film Festival, Meilleur acteur et actrice au « Night of horror festival 2010 » ). Un visionnage s'impose donc...Pour les cinéphiles agités du lecteur DVD !
Test Technique :
La galette argentée ici testée délivre en raison des choix du réalisateur, une image particulièrement granuleuse et pas forcement très agréable. Reste deux mixages 5.1 plutôt correct (Français et Anglais sous titré). Du côté des suppléments, c'est le vide absolu . On notera tout de même un menu sympathique. Une édition très minimale donc...
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