Contre toute attente, ICO avait donné une deuxième chance à Spider Web, déjà édité dans note petit hexagone par Opening sous le titre l'antre de l'araignée. L'éditeur français vient de réitérer son exploit ( si je puis dire) avec Les griffes de la forêt aka Grizzly Rage de David de Coteau. La chose est annoncée pour le 3 mai 2011, mais nous avons pu mettre la main sur une galette....Et on vous raconte tout...
Synopsis :
La veille de leur remise de diplôme, 4 amis décident de fêter la fin de leurs études en partant faire une balade en voiture. Ces derniers heurtent accidentellement un ourson. Les ennuis ne font que commencer, lorsqu’ils sont poursuivis par la mère du jeune animal, assoiffée de vengeance. C’est le début d’une traque sans merci…
Synopsis :
La veille de leur remise de diplôme, 4 amis décident de fêter la fin de leurs études en partant faire une balade en voiture. Ces derniers heurtent accidentellement un ourson. Les ennuis ne font que commencer, lorsqu’ils sont poursuivis par la mère du jeune animal, assoiffée de vengeance. C’est le début d’une traque sans merci…
Critique :
Ah ! Qu'elles sont loin nos années 80 et le temps béni où David De Coteau se fendait de B-Movie fauchés mais sympathiques. Dr Alien, Creepozoïd et j'en passe , les œuvrettes pour vidéoclubs de notre brave David hantent encore nos mémoires de cinéphiles déviants. Malheureusement, même dans le cinéma d'exploitation pur et dur, les bonnes choses ont une fin. Dans les années 90 et 2000 , le réalisateur s'impose des cadences infernales et signe jusqu'à 7 films par an sous divers pseudonymes. Le résultat ? Une bouillie infâme de produits de 3ème zone calibrés pour la vidéo et une avalanche de nazeries venues d'un autre monde. Entre deux jeunes éphèbes en short ( DeCoteau a fait de sa gay Attitude une marque de fabrique ) et quelques épisode de la saga « Puppet Master » produit par Charles Band, David fera tout de même illusion avec son « Leeches » et ses sangsues dopées aux stéroïdes.
Réalisé en 2008 dans le cadre de la collection « Maneater », ce Grizzly Rage nous arrive pour la deuxième fois sur la marché français de la vidéo . Et alors que tant de petites bobines restent encore inédites sur les écrans de notre petit pays , on serait tenté de se demander pourquoi ? La question restera sans réponse et votre serviteur s'est donc dévoué pour un second visionnage, luttant avec rage contre l'envie d'appuyer sur le bouton « Stop » de la télécommande et d'aller prendre l'air ;) Autant ne pas le cacher, « Les griffes de la forêt» n'est pas véritablement ce que l'on appelle un bon film... On pourrait même dire qu'il sombre dans une indigence rare au point d'en devenir précieuse.
Scénario éculé, personnages ridicules et caricaturaux , budget dérisoire... Pour le réalisateur Lambda « Grizzly Rage » a des airs de mission impossible. Mais, en spécialiste éhonté du cinéma pingre, DeCoteau ose. « Les griffes de la forêt » fleure l'œuvre de commande d'un bout à l'autre, peu importe. « Filmons contre vents et marées ! » semble nous dire le réalisateur américano-canadien. Et non content de respecter à la lettre le cahier des charges de tout bon Maneater qui se respecte , DeCoteau étale son triste savoir faire cinématographique. Cadrage hésitant, zoom compulsif et direction d'acteurs aux abonnés absents. Les apparitions attendues de l'ours tueur achèveront sans doute les spectateurs les plus courageux ou les moins exigeants, je vous laisse choisir. La bestiole en question ( un véritable Grizzly) ne partagera jamais le moindre plan avec les protagonistes de cette piteuse aventure...
Toute bonne série B horrifique aurait sans doute tenté de sauver la mise en exposant quelques jeunes et délicieuses créature de la gente féminine. Dans les profondeurs du Bis , la bimbo est un cache misère comme un autre. Mais notre brave David, visiblement très en forme a décidé d'effectuer son énième coming out cinématographique... Passons puisque de toute façon , il n'y a pas grand chose à sauver dans ces griffes de la forêt qui ferait passer le « Grizzly park » édité il y a quelques mois par Emylia pour « 2001 l'odyssée de l'espace »...
Test technique:
Le zone 2 que nous avons testé délivre une image plutôt correcte au format 1.77 accompagnée de deux pistes stéréos ( Français et anglais). Rayon supplément, il faudra se contenter d'un film annonce et de deux autres trailers éditeur ( Harpoon et Spider Web )
Ah ! Qu'elles sont loin nos années 80 et le temps béni où David De Coteau se fendait de B-Movie fauchés mais sympathiques. Dr Alien, Creepozoïd et j'en passe , les œuvrettes pour vidéoclubs de notre brave David hantent encore nos mémoires de cinéphiles déviants. Malheureusement, même dans le cinéma d'exploitation pur et dur, les bonnes choses ont une fin. Dans les années 90 et 2000 , le réalisateur s'impose des cadences infernales et signe jusqu'à 7 films par an sous divers pseudonymes. Le résultat ? Une bouillie infâme de produits de 3ème zone calibrés pour la vidéo et une avalanche de nazeries venues d'un autre monde. Entre deux jeunes éphèbes en short ( DeCoteau a fait de sa gay Attitude une marque de fabrique ) et quelques épisode de la saga « Puppet Master » produit par Charles Band, David fera tout de même illusion avec son « Leeches » et ses sangsues dopées aux stéroïdes.
Réalisé en 2008 dans le cadre de la collection « Maneater », ce Grizzly Rage nous arrive pour la deuxième fois sur la marché français de la vidéo . Et alors que tant de petites bobines restent encore inédites sur les écrans de notre petit pays , on serait tenté de se demander pourquoi ? La question restera sans réponse et votre serviteur s'est donc dévoué pour un second visionnage, luttant avec rage contre l'envie d'appuyer sur le bouton « Stop » de la télécommande et d'aller prendre l'air ;) Autant ne pas le cacher, « Les griffes de la forêt» n'est pas véritablement ce que l'on appelle un bon film... On pourrait même dire qu'il sombre dans une indigence rare au point d'en devenir précieuse.
Scénario éculé, personnages ridicules et caricaturaux , budget dérisoire... Pour le réalisateur Lambda « Grizzly Rage » a des airs de mission impossible. Mais, en spécialiste éhonté du cinéma pingre, DeCoteau ose. « Les griffes de la forêt » fleure l'œuvre de commande d'un bout à l'autre, peu importe. « Filmons contre vents et marées ! » semble nous dire le réalisateur américano-canadien. Et non content de respecter à la lettre le cahier des charges de tout bon Maneater qui se respecte , DeCoteau étale son triste savoir faire cinématographique. Cadrage hésitant, zoom compulsif et direction d'acteurs aux abonnés absents. Les apparitions attendues de l'ours tueur achèveront sans doute les spectateurs les plus courageux ou les moins exigeants, je vous laisse choisir. La bestiole en question ( un véritable Grizzly) ne partagera jamais le moindre plan avec les protagonistes de cette piteuse aventure...
Toute bonne série B horrifique aurait sans doute tenté de sauver la mise en exposant quelques jeunes et délicieuses créature de la gente féminine. Dans les profondeurs du Bis , la bimbo est un cache misère comme un autre. Mais notre brave David, visiblement très en forme a décidé d'effectuer son énième coming out cinématographique... Passons puisque de toute façon , il n'y a pas grand chose à sauver dans ces griffes de la forêt qui ferait passer le « Grizzly park » édité il y a quelques mois par Emylia pour « 2001 l'odyssée de l'espace »...
Test technique:
Le zone 2 que nous avons testé délivre une image plutôt correcte au format 1.77 accompagnée de deux pistes stéréos ( Français et anglais). Rayon supplément, il faudra se contenter d'un film annonce et de deux autres trailers éditeur ( Harpoon et Spider Web )
- David DeCoteau est encore vivant
- Le reste