Pas franchement épargné (c'est le moins que l'on puisse dire) par la critique lors de son exploitation en salle, le «Bienvenue à bord» de Eric Lavaine s'offre un deuxième débarquement sur les côtes françaises. Une croisière organisée par Fox Pathé Europa qui pour conjurer le mauvais sort (un récent naufrage...) s'est fendu d'un sympathique combo Bluray+ DVD. Ecranbis.com toujours partant pour l'aventure, a sorti les rames pour se trouver une galette de sauvetage...et vous livrer ce review. Love boat ...Exciting and new... Come Aboard. We're expecting you....
Synopsis :
Isabelle, DRH d’une grande compagnie maritime, a commis l’erreur de choisir pour amant son patron. Avant d’embarquer pour la croisière inaugurale du fleuron de la flotte, il décide de la débarquer de sa vie et de son boulot ! Certaines femmes se vengent par le poison, l’arme à feu, ou la calomnie. Elle, elle choisit Rémy, chômeur flamboyant qui a tout raté sur terre et qui se dit qu’après tout sur mer… Isabelle le recrute comme animateur. Il va d’abord se révéler être le pire cauchemar du PDG et du Directeur de Croisière, puis, peu à peu sur ce palais des mers, Rémy va trouver sa voie, l’amour et le succès. Il changera sa vie et celle de tous ceux qui croiseront sa route à bord…
Synopsis :
Isabelle, DRH d’une grande compagnie maritime, a commis l’erreur de choisir pour amant son patron. Avant d’embarquer pour la croisière inaugurale du fleuron de la flotte, il décide de la débarquer de sa vie et de son boulot ! Certaines femmes se vengent par le poison, l’arme à feu, ou la calomnie. Elle, elle choisit Rémy, chômeur flamboyant qui a tout raté sur terre et qui se dit qu’après tout sur mer… Isabelle le recrute comme animateur. Il va d’abord se révéler être le pire cauchemar du PDG et du Directeur de Croisière, puis, peu à peu sur ce palais des mers, Rémy va trouver sa voie, l’amour et le succès. Il changera sa vie et celle de tous ceux qui croiseront sa route à bord…
Critique :
Avant de parler bateau, parlons capitaine. Eric Lavaine qui a fait ses armes sur Canal + ( Les guignols de l'info, H) a débuté sa carrière de réalisateur en fanfare dans les années 2000 avec une comédie fantastique mettant en scène des fantômes homosexuels (Poltergays).Un concept gonflé et irrévérencieux pour un film à l'humour pas toujours léger et qui à défaut d'embrasser un succès populaire lui aura tout de même permis de naviguer sur l'océan de la comédie française. Après «Incognito» et «Protéger et servir», notre homme se lance dans la réalisation de «Croisière» qui deviendra "Croisière Caraïbe" avant d'être retitré «Bienvenue à bord». Le film est réalisé en six semaines durant une véritable croisière sur le Corsa Atlantica obligeant l'équipe à cohabiter avec de véritables passagers et à profiter de tous les subterfuges (escales...) pour les plans les plus délicats.
Devant la caméra, un trio poids lourd, Dubosc bien sûr mais aussi Darmon et Lemercier. Ajoutez l'indiscutable attrait du «Film de vacances» et la promesse d'une sortie de salle avec la banane. Sans grande surprise, la recette «Bienvenue à bord» a pris la tête du box office lors de sa première semaine d'exploitation pour finir par titiller la barre des 1 500 000 spectateurs. Il n'en fallait certainement pas plus pour que les plus acérées des plumes du web et de la presse spécialisée ne voit en la chose l’archétype de la comédie beauf et un parfait suppositoire anticrise. «Dubosc fait du Dubosc», «de l'humour qui prend l'eau», «Lavaine fait naufrage» entendait-on dire ou plutôt lisait-on à l'époque. Non le ciel n'est pas toujours dégagé au dessus du cinéma populaire français. Le positivisme ne paye pas à tout les coups, en particulier lorsqu'il s'agit de plomber un film pour se donner des airs... condescendants.
Entendons-nous bien, il n'est ici pas question d'affirmer que «Bienvenue à bord» est le film de l' année, mais simplement que cette comédie maritime ne fait pas plouf. Il y a quelque chose d'incroyablement tordu dans la volonté d'appliquer la même grille de lecture au film de Lavaine et au «Brief Crosssing» (Brève Traversée) de Breillat. Alors certes l'on pourrait considérer que Dubosc trimbale invariablement le même personnage de film en film, looser tragiquement naïf tantôt campeur, tantôt danseur disco. Que Lemercier en working girl bourgeoise allumée n'est pas le rôle de composition de la décennie. Reste que le cinéma d'exploitation dont nous pensons que la comédie pop française fait partie, s’accommode des répétions voire de la redondance. Mieux le systématisme fait partie de son code génétique.
Reconnaissons donc que la mécanique de «Bienvenue à bord» a défaut d'être parfaitement originale est parfaitement huilée, et que sa promesse, celle d'un divertissement grand public, drôle et touchant, est parfaitement tenue. Peu importe la prévisibilité du récit, le convenu de certaines situations.... De ces quelques 90 minutes qui filent à la vitesse d'un hors bord, on ressort avec le sourire, le cœur léger. très exactement ce qu'on ne trouve pas dans les propos acerbes de l'intelligentsia et des gardiens auto-proclamés d'un temple imaginaire. C'est aussi ça le cinéma... Ecranbis.com dit 16/20. Non négociable !
Test technique :
Pour l'occasion Fox Pathé Europa propose deux éditions du film . Un DVD simple et un Combo Bluray DVD. Sur la galette HD que nous avons eu entre les mains, l'excellence technique est au rendez vous. Définition, couleurs superbes, format d'origine... un vrai plaisir. Rayon audio: Trois pistes sinon rien. Un premier mixage très honnête encodé en DTS HD, un seconde uniquement stéréo et enfin une piste en audio description. Des sous titres français pour sourds et mal entendants sont également de la partie. La partie suppléments laisse un peu sur sa faim, outre les très classiques bande annonce, galerie de photo (1'34), nous aurons droit à un making of (16'40) très autopromo et une publicité (Bienvenue chez Costa Croisière).
Avant de parler bateau, parlons capitaine. Eric Lavaine qui a fait ses armes sur Canal + ( Les guignols de l'info, H) a débuté sa carrière de réalisateur en fanfare dans les années 2000 avec une comédie fantastique mettant en scène des fantômes homosexuels (Poltergays).Un concept gonflé et irrévérencieux pour un film à l'humour pas toujours léger et qui à défaut d'embrasser un succès populaire lui aura tout de même permis de naviguer sur l'océan de la comédie française. Après «Incognito» et «Protéger et servir», notre homme se lance dans la réalisation de «Croisière» qui deviendra "Croisière Caraïbe" avant d'être retitré «Bienvenue à bord». Le film est réalisé en six semaines durant une véritable croisière sur le Corsa Atlantica obligeant l'équipe à cohabiter avec de véritables passagers et à profiter de tous les subterfuges (escales...) pour les plans les plus délicats.
Devant la caméra, un trio poids lourd, Dubosc bien sûr mais aussi Darmon et Lemercier. Ajoutez l'indiscutable attrait du «Film de vacances» et la promesse d'une sortie de salle avec la banane. Sans grande surprise, la recette «Bienvenue à bord» a pris la tête du box office lors de sa première semaine d'exploitation pour finir par titiller la barre des 1 500 000 spectateurs. Il n'en fallait certainement pas plus pour que les plus acérées des plumes du web et de la presse spécialisée ne voit en la chose l’archétype de la comédie beauf et un parfait suppositoire anticrise. «Dubosc fait du Dubosc», «de l'humour qui prend l'eau», «Lavaine fait naufrage» entendait-on dire ou plutôt lisait-on à l'époque. Non le ciel n'est pas toujours dégagé au dessus du cinéma populaire français. Le positivisme ne paye pas à tout les coups, en particulier lorsqu'il s'agit de plomber un film pour se donner des airs... condescendants.
Entendons-nous bien, il n'est ici pas question d'affirmer que «Bienvenue à bord» est le film de l' année, mais simplement que cette comédie maritime ne fait pas plouf. Il y a quelque chose d'incroyablement tordu dans la volonté d'appliquer la même grille de lecture au film de Lavaine et au «Brief Crosssing» (Brève Traversée) de Breillat. Alors certes l'on pourrait considérer que Dubosc trimbale invariablement le même personnage de film en film, looser tragiquement naïf tantôt campeur, tantôt danseur disco. Que Lemercier en working girl bourgeoise allumée n'est pas le rôle de composition de la décennie. Reste que le cinéma d'exploitation dont nous pensons que la comédie pop française fait partie, s’accommode des répétions voire de la redondance. Mieux le systématisme fait partie de son code génétique.
Reconnaissons donc que la mécanique de «Bienvenue à bord» a défaut d'être parfaitement originale est parfaitement huilée, et que sa promesse, celle d'un divertissement grand public, drôle et touchant, est parfaitement tenue. Peu importe la prévisibilité du récit, le convenu de certaines situations.... De ces quelques 90 minutes qui filent à la vitesse d'un hors bord, on ressort avec le sourire, le cœur léger. très exactement ce qu'on ne trouve pas dans les propos acerbes de l'intelligentsia et des gardiens auto-proclamés d'un temple imaginaire. C'est aussi ça le cinéma... Ecranbis.com dit 16/20. Non négociable !
Test technique :
Pour l'occasion Fox Pathé Europa propose deux éditions du film . Un DVD simple et un Combo Bluray DVD. Sur la galette HD que nous avons eu entre les mains, l'excellence technique est au rendez vous. Définition, couleurs superbes, format d'origine... un vrai plaisir. Rayon audio: Trois pistes sinon rien. Un premier mixage très honnête encodé en DTS HD, un seconde uniquement stéréo et enfin une piste en audio description. Des sous titres français pour sourds et mal entendants sont également de la partie. La partie suppléments laisse un peu sur sa faim, outre les très classiques bande annonce, galerie de photo (1'34), nous aurons droit à un making of (16'40) très autopromo et une publicité (Bienvenue chez Costa Croisière).