Amis baigneurs et amateurs d'activités aquatiques, accrochez-vous à vos maillots Shark 3D est de retour sur nos écrans. Ceux qui avaient échappé à cette requinerie reliefisée cet été vont avoir une nouvelle chance de mordre à l'hameçon. Metropolitan proposera dès le 10 février prochain une édition simple DVD et un Bluray 3D, 2D compatible. De quoi raviver quelques peurs primaires et mettre à rude épreuve votre home cinéma. Ecranbis.com a sorti les palmes et le tuba... Qu'est ce qu'on ferait pas pour toi lecteur ?
Synopsis:
Au soleil de l’été, Sara et ses amis sont bien décidés à passer un week-end de pur fun sur une petite île privée d’un immense lac salé de Louisiane. Pourtant, lorsque Malik, le jeune footballeur vedette, sort d’une séance de ski nautique inconscient avec un bras en moins, l’ambiance n’est plus à la fête. Convaincue qu’il s’agit d’un accident, la petite bande embarque sur un speedboat afin de conduire le blessé à l’hôpital de toute urgence, mais les jeunes gens vont vite s’apercevoir que le lac est infesté de requins ultra agressifs. Pour Sara et les siens, face à des prédateurs prêts à tout pour qu’aucune proie ne leur échappe, c’est le début du cauchemar. Assiégés, piégés, dévorés, terrifiés, très peu reverront la terre ferme…
Critique :
B-Movie jouissif et carabiné mais surtout quasi instantanément rentable, le «Piranha 3D» d'Alexandre Aja a sans surprise éveillé quelques vocations. Le requin, prédateur aquatique catégorie poids lourd, depuis quelques années pêche gardée d'un cinéma bis ras les pâquerettes, se devait de retrouver le chemin des grands écran et de surfer sur la nouvelle vague du relief. Gros poissons et lunettes, la formule n'est pas vraiment neuve. En 1983, le grand blanc de JAWS 3D, troisième opus des dents de la mer avait déjà mâchouillé la toile. Oubliez la 3D à papa, SHARK NIGHT 3D ( Rebaptisé SHARK 3D en France) profitera d'un relief dernier cri, comprenez d'un véritable tournage 3D et non d'une conversion à la va vite (Ce qui était au passage le cas pour Piranha 3D). C'est David R. Ellis, (dont le nom tourne beaucoup sur Hollywood... ahaha ) ancien cascadeur dont la carrière de réalisateur a contre toute attente commencé chez Disney au milieu des années 90 avant d 'amerrir dans le cinéma de genre pure jus (Destination finale 2, Des serpents dans l'avions, Asylum) qui est appelé aux commandes. Il faut dire que le monsieur s'est déjà frotté au relief et à la poissonnerie filmique en dirigeant le rigolo «Destination Finale 4» et la seconde équipe du pas si mauvais "Deep Blue Sea". (Peur bleue de ce côté de l'Atlantique).
B-Movie jouissif et carabiné mais surtout quasi instantanément rentable, le «Piranha 3D» d'Alexandre Aja a sans surprise éveillé quelques vocations. Le requin, prédateur aquatique catégorie poids lourd, depuis quelques années pêche gardée d'un cinéma bis ras les pâquerettes, se devait de retrouver le chemin des grands écran et de surfer sur la nouvelle vague du relief. Gros poissons et lunettes, la formule n'est pas vraiment neuve. En 1983, le grand blanc de JAWS 3D, troisième opus des dents de la mer avait déjà mâchouillé la toile. Oubliez la 3D à papa, SHARK NIGHT 3D ( Rebaptisé SHARK 3D en France) profitera d'un relief dernier cri, comprenez d'un véritable tournage 3D et non d'une conversion à la va vite (Ce qui était au passage le cas pour Piranha 3D). C'est David R. Ellis, (dont le nom tourne beaucoup sur Hollywood... ahaha ) ancien cascadeur dont la carrière de réalisateur a contre toute attente commencé chez Disney au milieu des années 90 avant d 'amerrir dans le cinéma de genre pure jus (Destination finale 2, Des serpents dans l'avions, Asylum) qui est appelé aux commandes. Il faut dire que le monsieur s'est déjà frotté au relief et à la poissonnerie filmique en dirigeant le rigolo «Destination Finale 4» et la seconde équipe du pas si mauvais "Deep Blue Sea". (Peur bleue de ce côté de l'Atlantique).
Du haut de son budget de 25 millions de dollars, Shark 3D sonde les profondeurs du cinéma d'exploitation en série B friquée, tournant le dos aux excès gore et aux arguments charnels. Une posture qui lui permet de ne pas s’abîmer la coque sur les récifs du «R-Rated» et de sortir du port avec une simple classification PG 13. Les aficionados du cocktail «Boob's & Blood» risquent de faire la moue, d'ailleurs aux States, le distributeur s'est abstenu de toute pré-séance presse et a préféré laisser le public trancher. Que l'on se rassure, même amputé de plans nichons et d'effusions gore, Shark 3D fait son petit effet. La recette ? Un pitch roublard qui propulse en deux coups de nageoires son récit bateau et sa bande de teen dans l'aqua survival. Ellis certainement très conscient que la thématique «Shark» commence à sentir le thon, et qu'un nouveau rip off de «Jaws» ne lui permettrait pas de garder la tête hors de l'eau une heure et demi durant, s'est amarré au thriller. La véritable menace de Shark Night ne vient pas des eaux sombres de ce lac salé , mais de sa bande de redneck, locaux consanguins, alcooliques et suffisamment disjonctés pour y pratiquer l'élevage intensif de squales.
Sur ce postulat, Ellis déroule d'abord avec un peu de difficulté (les vingts premières minutes traînent un peu de l'aileron) mais une fois pris le sens de la vague, on est bien obligés de concéder à cette réalisation une efficacité certaine. On en oublierait presque des effets numériques un peu quelconques, heureusement repêchés par une animatronique réjouissante (la scène de la cage avec Sara est juste énorme). Bref, pris pour ce qu'il est, à savoir un B-movie un poil (...pardon ...une écaille) timoré mais aussi nerveux qu'un jet ski, ce Shark 3D fait résolument le job. On est loin de la claque sous marine ( You will need a a bigger pitch , Mr Ellis !) mais on s'étonnera que ce Pop Corn movie n'ai pas été accueilli avec plus d'enthousiasme voir d'indulgence... Ah public, tu es sans pitié... Ecranbis.com mord dans le lard et laisse en guise d'empreinte dentaire un beau 13/20 …
Test technique :
Sur ce postulat, Ellis déroule d'abord avec un peu de difficulté (les vingts premières minutes traînent un peu de l'aileron) mais une fois pris le sens de la vague, on est bien obligés de concéder à cette réalisation une efficacité certaine. On en oublierait presque des effets numériques un peu quelconques, heureusement repêchés par une animatronique réjouissante (la scène de la cage avec Sara est juste énorme). Bref, pris pour ce qu'il est, à savoir un B-movie un poil (...pardon ...une écaille) timoré mais aussi nerveux qu'un jet ski, ce Shark 3D fait résolument le job. On est loin de la claque sous marine ( You will need a a bigger pitch , Mr Ellis !) mais on s'étonnera que ce Pop Corn movie n'ai pas été accueilli avec plus d'enthousiasme voir d'indulgence... Ah public, tu es sans pitié... Ecranbis.com mord dans le lard et laisse en guise d'empreinte dentaire un beau 13/20 …
Test technique :
La qualité volontairement altérée (puisque censé être tourné avec une mini camera, faut suivre le film les gars!) du premier plan fait rapidement place à une qualité visuelle en phase avec le support même si le rendu se montre inconstant. (Les scènes de jour sont superbement définies, les scènes d'insert numérique peinent un peu plus à convaincre, voire désappointent carrément comme la séquence nocturne de Jetski qui donne l'impression d'un sérieux bidouillage) . Notons que Shark 3D, à l'instar de beaucoup de productions tournées en relief (non simplement converties) présente une photographie à la luminosité soutenue qui laisse un petit arrière goût DTV. On se calme et on boit frais à Saint tropez, le résultat tient tout de même la bouée !
Rayon Audio, du lourd, du très lourd même avec deux mixages DTS HD 5.1 ( français et anglais) particulièrement dynamiques et immersifs même si un poil bourrin.Côté supplément, un chouette menu animé et trois bonus très courts, "Ellis Island" qui fait office de Making-of, un très dispensable "guide de survie" et enfin "Faux requins, vraies frayeurs" consacré aux effets spéciaux. Notons que le disque embarque la version Bluray 3D. (Tout en restant compatible Bluray 2D)