Sorti sur les écrans en tout début d'année (le 11 janvier pour être exact), "The Darkest Hour" a été instantanément habillé pour l'hiver par la critique française. Un bottage de fesse en règle qui n'a semble-t-il pas découragé la Fox. Une seconde chance vidéastique est offerte le 11 mai à cet effort SF americano-russe 3D. Ecranbis.com a eu un bluray entre les mains et livre son verdict.
Synopsis :
Sean et Ben sont à Moscou pour
affaires. Anne et Natalie sont ici en vacances. Ensemble ils vont
être confrontés à une attaque extraterrestre dévastatrice. S’ils
veulent avoir une chance de survivre dans la ville ravagée, ils vont
devoir découvrir qui sont ces êtres et ce qu’ils veulent. C’est
à ce prix qu’ils pourront les combattre…
Chronique :
Chronique :
Le monde la critique est cruel et il
arrive de temps à autre qu'une bobine fumante parvienne à faire
l'unanimité contre elle. Une sorte de grand Chelem du «costard
sur mesure» réservé à quelques pellicules élues, une
lapidation VIP car en ce bas monde ce qui débecte la majorité fait
toujours le bonheur de quelques adeptes du mauvais goût ou
visionnaires myopes (et fiers de l'être). Bref, elles sont finalement
peu nombreuses ces péloches à se targuer d'avoir fait prendre la
mouche à tout ce que le web et la presse compte de cinévores.
Surtout que les avis d'un jour, ne riment pas avec toujours. Pour
s'en convaincre, il suffira au cinéphile documenté d'ouvrir un
vieux «Mad Movies», un «Ecran Fantastique»
de 20 ans d'âge pour (re)découvrir ce que l'on pouvait écrire sur
tel ou tel film désormais considéré comme monument du cinéma de
genre ou sympathique film d'exploitation. Bien sûr, difficile de
dire aujourd'hui , sur ce que l'on écrira demain sur «The
Darkest hour»...
Ainsi avertis par nos chers confrères
et une flopée de commentaires dont seul le lectorat d'Allocine a le
secret, on enfourne le bluray de «The Darkest Hour»
dans le lecteur comme on on dépose une pizza surgelée discount dans
le micro onde, comprenez non sans crainte. Il faut ajouter à cela que du camarade Chris Golack, nous n'avons vu, jusqu'ici
qu'une fresque pingre et télévisuelle «Los Angeles :
alerte maximum» et que le nom du Kasakh Timur Bekmambetov ne
rassure que peu sur le type de spectacle qui va caresser nos rétines.
Contre toute attente, «The Darkest Hour» commence bien.
Le fan de S.F. ne pouvant cracher sur une invasion extra-terrestre,
aussi improbable soit-elle, on embarque sans peine dans cette resucée
plurielle qui malaxe avec une efficacité certaine les récentes
additions au genre. Un peu de Skyline, un peu de la Guerre des
mondes, un peu d' «Independance Day» saupoudrez
le tout de «Los angeles Battle Ground». La bonne idée
d'aliens pratiquement invisibles en prime. Le film de Golack ronronne
40 minutes durant avant de se prendre les pieds dans le peu de
perspectives offertes par son scénario.
Quelques incohérences plus tard, la redondance de ses effets spéciaux numérique aidant, «The Darkest Hour» court après son spectateur comme Rihanna court après Chris Brown. Lancé comme un petit blockbuster, cette traversée post apocalyptique de Moscou s'étire, s'étiole puis retombe lentement mais sûrement dans les profondeurs abyssales de la série B, ne survolant les «Alieneries» de UFO Films et de Nu image que de quelques mètres. Une hauteur qui suffira tout de même à sauver les meubles. Voyons le positif de la chose, cette «heure la plus sombre» n'a certes rien de transcendant, mais on est tout de même très loin de la faute de goût cinématographique annoncée. De même, si lors de son exploitation en salle, la quasi totalité des critiques ont tiré à vue sur une 3D moche et bancale, le film de Golack une fois mise à plat pour notre plaisir vidéastique se montre visuellement plutôt «bien torché».
Quelques incohérences plus tard, la redondance de ses effets spéciaux numérique aidant, «The Darkest Hour» court après son spectateur comme Rihanna court après Chris Brown. Lancé comme un petit blockbuster, cette traversée post apocalyptique de Moscou s'étire, s'étiole puis retombe lentement mais sûrement dans les profondeurs abyssales de la série B, ne survolant les «Alieneries» de UFO Films et de Nu image que de quelques mètres. Une hauteur qui suffira tout de même à sauver les meubles. Voyons le positif de la chose, cette «heure la plus sombre» n'a certes rien de transcendant, mais on est tout de même très loin de la faute de goût cinématographique annoncée. De même, si lors de son exploitation en salle, la quasi totalité des critiques ont tiré à vue sur une 3D moche et bancale, le film de Golack une fois mise à plat pour notre plaisir vidéastique se montre visuellement plutôt «bien torché».
Même si le sentiment de déception accompagnera tout spectateur normalement constitué, «The Darkest hour», à défaut d'emballer, se laisse suivre et se montre au final bien plus fréquentable qu'un «Ghost rider 2». Pas dit par contre qu'un second opus, que la fin laisse sévèrement présager, soit d'une impérieuse nécessité. Ecranbis.com, tout émoustillé par la frimousse de Rachael Taylor (que vous retrouverez à la fin du mois dans le sympathique Ghost machine chez CTV) dégaine un indulgent 10/20. Pour amateurs d'aliens envahissants et de B movies only …
Test Technique :
Aucune surprise du côté du Bluray édité par la Fox. Image superbe dont la définition acérée offre un excellent niveau de détail. Le tout dans le format 2.40 d'origine. Même excellence du côté des mixages audios particulièrement riches et dynamiques (DTS HD 5.1 français et anglais) qui vous permettront de tester le niveau de tolérance de notre voisinage ;) . La section bonus se trouve assez bien fournie avec un (très) court métrage «The Darkest Hour Survivors» mettant en scène l'organisation de la résistance mondiale après l'invasion, des scènes coupées et un making of un poil trop « auto promo ». Une édition plutôt haut de gamme... donc.