Disponible depuis érode aux États Unis et en Angleterre, le Ghost Machine de Chris Hartwill vient tâter de la rétine française le 22 mai prochain. Il faudra cependant faire un trait sur les visuels très «Sci fi» des éditions américaines, CTV International ayant décidé de miser sur des arguments plus militaires et virils. Une galette de test étant apparue dans notre secteur, ecranbis.com est parti en éclaireur...et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça tire pas à blanc !
Synopsis :
Des génies en informatique ont créé
un programme de simulations de combats virtuels pour l'armée
britannique. Lors d'une soirée de congé, Tom et Vic, les créateurs
du programme, réunissent une bande de copains dans une prison
abandonnée pour tester de nouveaux paramètres et s'amuser un peu,
mais il s'avère que la prison est hantée par le fantôme d'une
prisonnière morte suite à la torture subie aux mains d'un soldat.
C'est alors que les participants se font assassiner un par un...
Critique :
Les bonnes idées ne meurent jamais! Plus de dix après David Cronenberg et les frères Wachowski, la série B anglaise dégaine à son tour la carte de la réalité virtuelle. La comparaison s’arrête sans surprise ici. De toute évidence pour son premier film, Chris Hartwill a du se contenter d'un budget anémique. Juste de quoi embringuer une bande de militaro-geeks dans un expérience vidéoludique en vase clos. Pas folle la guêpe, sentant que ce miel a un arrière goût de rance, notre homme a la bonne idée de faire loucher sa «Machine fantôme» sur le "Ghost movie" de compétition. Bien joué même si il faudra bien 30 minutes pour que le spectre d'une terroriste internationale ne traverse la petite lucarne arrachant le spectateur a un sieste d'anthologie.
Critique :
Les bonnes idées ne meurent jamais! Plus de dix après David Cronenberg et les frères Wachowski, la série B anglaise dégaine à son tour la carte de la réalité virtuelle. La comparaison s’arrête sans surprise ici. De toute évidence pour son premier film, Chris Hartwill a du se contenter d'un budget anémique. Juste de quoi embringuer une bande de militaro-geeks dans un expérience vidéoludique en vase clos. Pas folle la guêpe, sentant que ce miel a un arrière goût de rance, notre homme a la bonne idée de faire loucher sa «Machine fantôme» sur le "Ghost movie" de compétition. Bien joué même si il faudra bien 30 minutes pour que le spectre d'une terroriste internationale ne traverse la petite lucarne arrachant le spectateur a un sieste d'anthologie.
Le fantôme et le chaland réveillé,
"Ghost Machine" tourne langoureusement en rond dans les couloirs d'une
prison désaffectée... L'intrigue sent le fond de Rangers, mais il
faut concéder à Hartwill un talent certain pour se contenter de
peu... Un coup de chaîne par là, une main coupée par ci... Un peu
de lap dance, une milf à forte poitrine et une fausse blonde dont la
nudité se résumera à l'exposition d'un dos (sacrilège) au
demeurant superbe. On est certes plus proche de la décharge de sport
élec que de la réanimation au défibrillateur, mais ce FPS
fantastico-filmique a au moins le mérite de ne pas faire mourir
d'ennui.
La chose s’améliore même en cours de route, s'accordant quelques effets numériques assez convaincants et une certaine virtuosité dans l'art du cache misère. Pas trop mal éclairé, scopé, Ghost Machine fait même oublier le goût prononcé de son géniteur pour la «ShakyCam» et le cadrage flottant. Rayon gueule d'amour, il faut se contenter de l’australienne Rachael Taylor, déjà vue dans Transphormers, Spirits, Grey's Anatomy ou encore le très sous-estimé Man-thing de Brett Leonard. Rachael, seul rayon de soleil et de féminité dans un casting très (pour ne pas dire trop) testostéroné.
La chose s’améliore même en cours de route, s'accordant quelques effets numériques assez convaincants et une certaine virtuosité dans l'art du cache misère. Pas trop mal éclairé, scopé, Ghost Machine fait même oublier le goût prononcé de son géniteur pour la «ShakyCam» et le cadrage flottant. Rayon gueule d'amour, il faut se contenter de l’australienne Rachael Taylor, déjà vue dans Transphormers, Spirits, Grey's Anatomy ou encore le très sous-estimé Man-thing de Brett Leonard. Rachael, seul rayon de soleil et de féminité dans un casting très (pour ne pas dire trop) testostéroné.
Bref, si Ghost Machine ne risque pas
d'imprimer la mémoire du cinéphile, la chose parvient (on ne sait
pas trop comment) à tirer son épingle du jeu. Dis autrement, on en
attendait tellement rien que le peu que nous y avions trouvé nous a
suffi. Dans ces conditions, difficile de refuser à cette effort
anglais un 6/10 mérité et une petite recommandation de l'Ecranbis.
Test Technique :
CTV permet de découvrir Ghost Machine dans son format scope d'origine avec une qualité d'image fort convaincante (si si on vous jure), accompagnée de mixages Dolby Digital 5.1 français et anglais plutôt correcte. Mention spéciale à un doublage français qui (et ce n'est pas souvent le cas avec ce genre de bobine) tient la route. Les amateurs de suppléments devront eux se contenter d'une simple bande annonce...Mais c'est déjà ça !
Test Technique :
CTV permet de découvrir Ghost Machine dans son format scope d'origine avec une qualité d'image fort convaincante (si si on vous jure), accompagnée de mixages Dolby Digital 5.1 français et anglais plutôt correcte. Mention spéciale à un doublage français qui (et ce n'est pas souvent le cas avec ce genre de bobine) tient la route. Les amateurs de suppléments devront eux se contenter d'une simple bande annonce...Mais c'est déjà ça !