«Un western sans concession où
la violence, sans foi ni loi se heurte à la volonté d'un justicier
solitaire». Voilà comment nous est vendu «The Gundown» de
Dustin Rikert, un western datant de 2011 et déjà disponible en Zone
1 depuis septembre dernier (chez Arc Entertainement). Les français
auront, eux, le privilège de découvrir la chose en HD puisque Condor
Entertainment en proposera le 22 mai prochain une édition Bluray
(accompagné bien sûr d'une édition DVD). Ecranbis.com a chevauché cette
galette sauvage tout une soirée et vous raconte tout...
Synopsis :
Brandt, un mercenaire escortant des
prisonniers, fait étape à Dead River. Il s’y lie avec Cassey, une
jeune prostituée, et avec le patron du saloon. Mais il réalise
rapidement que la ville vit dans la peur : McCain, le caïd
local et sa bande de gueules cassées, font régner leur loi.
Lorsqu’ils s’en prennent à Cassey, Brandt sait ce qu’il lui
reste à faire…
Critique :
Alors que l'âge d'or du Western est indiscutablement derrière nous, le genre n'a pas encore tiré sa révérence, ni sa dernière cartouche. Le Cow Boy, icône de la conquête de l'ouest, indomptable porte drapeau de la mythologie américaine , chevauche à intervalle régulier l'imaginaire populaire. Certes il est loin le temps où les échanges de pétoires écrivaient les plus belles pages du cinéma d'exploitation, du western B à la production transalpine des années 60. Reste que l'univers «Far West», véritable carte postale cinéphilique sert encore de décor à quelques productions vidéastiques, perles DTV et autres incarnations d'un cinéma bis moderne. Six ans après Ghost Rock (avec Gary Busey et Adrienne Barbeau), Dustin Rikert revient faire chanter les colts avec «The Gundown». Un petit western d'inspiration classique dans lequel apparaît furtivement (pour cause de balle perdue) l'homme qui faillit être Indiana Jones, monsieur Peter Coyote.
Alors que l'âge d'or du Western est indiscutablement derrière nous, le genre n'a pas encore tiré sa révérence, ni sa dernière cartouche. Le Cow Boy, icône de la conquête de l'ouest, indomptable porte drapeau de la mythologie américaine , chevauche à intervalle régulier l'imaginaire populaire. Certes il est loin le temps où les échanges de pétoires écrivaient les plus belles pages du cinéma d'exploitation, du western B à la production transalpine des années 60. Reste que l'univers «Far West», véritable carte postale cinéphilique sert encore de décor à quelques productions vidéastiques, perles DTV et autres incarnations d'un cinéma bis moderne. Six ans après Ghost Rock (avec Gary Busey et Adrienne Barbeau), Dustin Rikert revient faire chanter les colts avec «The Gundown». Un petit western d'inspiration classique dans lequel apparaît furtivement (pour cause de balle perdue) l'homme qui faillit être Indiana Jones, monsieur Peter Coyote.
La bobine de Rikert s'ouvre sur une
prévisible croisée des destins. A ma gauche, Cole Brandt
qui depuis l'assassinat de sa femme et de sa fille, arpente le désert
de l'Arizona, vivant de la chasse aux hors la loi. A ma droite, les habitants de Dead River, une petite ville sous l'emprise de Travis McCain, un
caïd local secondé par Dulce de la Rosa, cow girl machiavélique et
sans pitié. L'arrivée de Brandt dans ce trou perdu va bien entendu changer la
donne, d'autant plus que notre mercenaire a la bonne idée de
s'amouracher d'une jeune et ravissante prostituée Miss May (Allison
Gordon) et de s'apitoyer sur le sort de la veuve locale (Sheree J.
Wilson). Ce décor sentimental planté, Rikert ne se prive pas
d'emprunter le boulevard situationnel du western... Et de donner
à son personnage principal la panoplie parfaite de l'impassible
justicier au grand cœur. Pour l'anti conformisme, il faudra donc repasser mais notre réalisateur maîtrisant parfaitement des codes de la "cowboyerie"... La sauce ne peine pas à
prendre.
Oui, si "The Guntown" visite les ruelles du ciné de seconde zone, il le fait avec respect et voire une certaine élégance. Dit autrement, Rikert ne se fout pas de son spectateur et bien que son effort porte un code génétique propre à la production DTV actuelle, le Far West offert à nos délicates mirettes ne fait jamais toc. Le casting y est de toute évidence pour beaucoup. Le sieur Coyote ferme certes rapidement son parapluie mais se trouve relayé par une poignée d'acteurs de talent. William Shockley (Robocop, Show Girls, Dr Quinn) et Andrew W.Walker ( u dans le rigolo Laserhawk de Jean Pellerin et un sous Fast 'n furious titré Fast track no limit) en tête. Ajoutez quelques jolies filles pas trop farouches, une paire de gueules cassées, des dialogues souvent bien trouvés... (du moins dans la VO) et vous tenez là un bon petit divertissement pour aficionados du genre.
Oui, si "The Guntown" visite les ruelles du ciné de seconde zone, il le fait avec respect et voire une certaine élégance. Dit autrement, Rikert ne se fout pas de son spectateur et bien que son effort porte un code génétique propre à la production DTV actuelle, le Far West offert à nos délicates mirettes ne fait jamais toc. Le casting y est de toute évidence pour beaucoup. Le sieur Coyote ferme certes rapidement son parapluie mais se trouve relayé par une poignée d'acteurs de talent. William Shockley (Robocop, Show Girls, Dr Quinn) et Andrew W.Walker ( u dans le rigolo Laserhawk de Jean Pellerin et un sous Fast 'n furious titré Fast track no limit) en tête. Ajoutez quelques jolies filles pas trop farouches, une paire de gueules cassées, des dialogues souvent bien trouvés... (du moins dans la VO) et vous tenez là un bon petit divertissement pour aficionados du genre.
Ballade un poil conventionnelle mais jamais tarte, ce "Gundown" ne devrait pas rester dans les
annales, mais trouvera sans aucun doute dans la mémoire de
l'amateur de western un terrain à conquérir, une place à
prendre. Celle d'une série B sans prétention mais joliment exécutée.
Une bonne surprise pour laquelle Ecranbis.com n'hésite pas à sortir
un 3/5...
Test technique :
Pas de grandes surprises du côté de chez Condor Entertainment, l'édition Bluray que nous avons eu dans les mains permet de découvrir «The Gundown» dans son format d'origine 1.77 avec une qualité d'image très acceptable et plutôt bien définie. Le tout est accompagné d'un piste audio DTS-HD français à laquelle les non anglophobes préféreront sans doute l'équivalent en langue anglaise. D'autant plus que des Sous titres dans la langue de Molière font partie de l'aventure. Le point noir de cette édition vient de la section bonus, malheureusement inexistante. Notons que le bluray est accompagné d'un fourreau plutôt joli et sera donc du plus bel effet sur l'étagère des collectionneurs.
Test technique :
Pas de grandes surprises du côté de chez Condor Entertainment, l'édition Bluray que nous avons eu dans les mains permet de découvrir «The Gundown» dans son format d'origine 1.77 avec une qualité d'image très acceptable et plutôt bien définie. Le tout est accompagné d'un piste audio DTS-HD français à laquelle les non anglophobes préféreront sans doute l'équivalent en langue anglaise. D'autant plus que des Sous titres dans la langue de Molière font partie de l'aventure. Le point noir de cette édition vient de la section bonus, malheureusement inexistante. Notons que le bluray est accompagné d'un fourreau plutôt joli et sera donc du plus bel effet sur l'étagère des collectionneurs.