C'est le 18 octobre prochain que Condor Entertainment lâchera sur nos platines DVD et Bluray «Prince Killian et le trésor des templier». Une péloche d' heroic fantasy restée mystérieusement coincée de l'autre côté des Pyrénées. La jaquette nous promettant un trésor légendaire et une aventure à couper le souffle, Ecranbis.com a revêtu sa plus belle armure et chevauché sa télécommande toute une soirée pour rapporter cette sainte chronique et se frotter à la métaphysique question: Glaive, Graal et sangria font-ils bon ménage ? Oh toi, vénérable lecteur, puisses-tu trouver dans le labeur de ce parchemin numérique, la lueur d'une réponse...
Chronique :
C'est
en s'inspirant du «Prince Vaillant» d'Hal Foster, que Víctor
Mora et le dessinateur Miguel
Ambrosio Zaragoza vont donner vie au plus populaire héros de
bande dessinée espagnole de tous les temps. El
Capitán Trueno sera publié dès 1956 et deviendra deux an plus tard
un véritable phénomène de l'édition, en atteignant le score
délirant de 350 000 exemplaires vendus par semaine. Indiscutable
figure de la culture pop ibérique, notre héros tentera à plusieurs
reprise de franchir les Pyrénées avec un succès somme toute très
relatif. Il tentera sa chance en 1964 sous le nom «Capitaine
Tonnerre» pour revenir en 1968 rebaptisé «Yann Cyclone». Rien n'y
fait la sauce ne prend pas et le public frenchy sans doute déjà
très accaparé par ses héros nationaux...reste de marbre !
L'idée d'une adaptation cinématographique va d'abord titiller l'esprit fertile d'un certain Juan Piquer Simon. On doit à notre madrilène du jour, quelques unes des plus improbables et instantanées réponses du cinéma Bis européens à la machine à rêve hollywoodienne. Que dire de "Supersonicman", sorti un an après le superman de Richard Donner, de "Sadique à la tronçonneuse» ou pire de d'incroyablement nul «Los nuevos extraterrestres» louchant avec une rare indigence sur le E.T. De Spielberg (Et qu'un éditeur de VHS français eu à l'époque le culot de nous vendre comme un sous X-tro avec une jaquette signée Melki) ? Rien ou pas grand chose... Le projet restera dans les limbes de la création, «Dieu Existe» se dira sans doute le cinéphile averti en découvrant que ce brave Juan comptait en plus offrir le rôle titre à Michael Pare. Les droits vont un temps appartenir à Filmax. Mais C'est finalement en 2010 qu'«El Capitán Trueno» obtient son visa pour le grand écran. Antonio Hernandez, réalisateur à priori renommé dans son pays d'origine aura l'honneur d'en être le chef d'orchestre et l'on annonce un tournage en 3D avec Sergio Peris-Mencheta (vu dans Resident Evil Afterlife ainsi que Sa Majesté Minor d'Annaud) et Elsa Pataky (des Serpents dans l'avion et le décidément bien titré Iznogood) .Cette dernière claquera finalement la porte au nez de la production et sera remplacée sur le champs par l'ukrainienne Natasha Yarovenko.
Est-ce en raison de sa sortie automnale ? El Capitán Trueno y el Santo Grial fut accueilli avec une certaine froideur par la critique espagnole. Un coup de poignard dans le mythe national ? Évidemment, pour nous autre, peuple de France, la dimension adaptative de l'effort passant en arrière plan, sa découverte se veut moins passionnée, du moins pourrions nous écrire plus sereine. Loi des séries oblige, pour l'hexagone, le capitaine tonnerre change à nouveau de nom en devenant le prince Killian. (Si ça c'est pas de la promotion?). Le pitch nous projète lui en l'an de grâce 1291. Killian, croisé au service de sa majesté le Roi Richard est envoyé délivrer les prisonniers de l'Émir Abdelaziz. Sur place, dans la pénombre humide d'une geôle, un vieillard lui remet un étrange calice en le suppliant de le ramener en terre sainte. Killian rend au passage la liberté à ses deux complices, Goliath (Une brute épaisse) et le jeune Crispin (sans doute le premier blond décoloré de l'histoire), ainsi qu'à une princesse viking répondant au nom de Sigrid. A peine remis de sa périlleuse mission le roi Richard lui demande de rentrer en Espagne où d'étranges phénomènes semblent se produire, il aura de plus la tache de raccompagner la belle Sigrid. Ainsi débute une aventure qui les conduira dans les griffes l'infâme Sir Black et de la terrible sorcière Adriana, Ils ignorent encore que le prince Hassan, fils de l'Emir Abdelaziz les suit de près...
L'idée d'une adaptation cinématographique va d'abord titiller l'esprit fertile d'un certain Juan Piquer Simon. On doit à notre madrilène du jour, quelques unes des plus improbables et instantanées réponses du cinéma Bis européens à la machine à rêve hollywoodienne. Que dire de "Supersonicman", sorti un an après le superman de Richard Donner, de "Sadique à la tronçonneuse» ou pire de d'incroyablement nul «Los nuevos extraterrestres» louchant avec une rare indigence sur le E.T. De Spielberg (Et qu'un éditeur de VHS français eu à l'époque le culot de nous vendre comme un sous X-tro avec une jaquette signée Melki) ? Rien ou pas grand chose... Le projet restera dans les limbes de la création, «Dieu Existe» se dira sans doute le cinéphile averti en découvrant que ce brave Juan comptait en plus offrir le rôle titre à Michael Pare. Les droits vont un temps appartenir à Filmax. Mais C'est finalement en 2010 qu'«El Capitán Trueno» obtient son visa pour le grand écran. Antonio Hernandez, réalisateur à priori renommé dans son pays d'origine aura l'honneur d'en être le chef d'orchestre et l'on annonce un tournage en 3D avec Sergio Peris-Mencheta (vu dans Resident Evil Afterlife ainsi que Sa Majesté Minor d'Annaud) et Elsa Pataky (des Serpents dans l'avion et le décidément bien titré Iznogood) .Cette dernière claquera finalement la porte au nez de la production et sera remplacée sur le champs par l'ukrainienne Natasha Yarovenko.
Est-ce en raison de sa sortie automnale ? El Capitán Trueno y el Santo Grial fut accueilli avec une certaine froideur par la critique espagnole. Un coup de poignard dans le mythe national ? Évidemment, pour nous autre, peuple de France, la dimension adaptative de l'effort passant en arrière plan, sa découverte se veut moins passionnée, du moins pourrions nous écrire plus sereine. Loi des séries oblige, pour l'hexagone, le capitaine tonnerre change à nouveau de nom en devenant le prince Killian. (Si ça c'est pas de la promotion?). Le pitch nous projète lui en l'an de grâce 1291. Killian, croisé au service de sa majesté le Roi Richard est envoyé délivrer les prisonniers de l'Émir Abdelaziz. Sur place, dans la pénombre humide d'une geôle, un vieillard lui remet un étrange calice en le suppliant de le ramener en terre sainte. Killian rend au passage la liberté à ses deux complices, Goliath (Une brute épaisse) et le jeune Crispin (sans doute le premier blond décoloré de l'histoire), ainsi qu'à une princesse viking répondant au nom de Sigrid. A peine remis de sa périlleuse mission le roi Richard lui demande de rentrer en Espagne où d'étranges phénomènes semblent se produire, il aura de plus la tache de raccompagner la belle Sigrid. Ainsi débute une aventure qui les conduira dans les griffes l'infâme Sir Black et de la terrible sorcière Adriana, Ils ignorent encore que le prince Hassan, fils de l'Emir Abdelaziz les suit de près...
L'épopé résultante est certes plus proche de la fable naïve que du récit
parabolique, mais nous voilà bien obligés d'en convenir, «Prince
Killian et le trésor des templier» se laisse visionner comme l'on
plonge dans une bande dessinée. On file, sans déplaisir, de
bulle en bulle, de case en case. Seule contrepartie, il faudra déterrer son âme d'enfant pour que le charme agisse où plutôt que les sortilèges réalisationnels d'Antonio Hernandez masquent le flagrant manque d'élan du métrage. L'étrange impression d'assister
à une suite de péripéties plus qu'à une réelle aventure
accompagne le spectateur d'un bout à l'autre. Volontaire découpage
scénaristique? Espoir de retrouver un esprit et un ton
«comics»? En tous les cas l'acting, que la
critique espagnole a tant pointé du doigt lors de la sortie
du film, se révèle moins cabotin que prévu. Mieux notre «Prince
Killian» délivre quelques fort cinématographique scènes
d'actions, portées par les envolés médievalo-sautillante de sa bande
originale. Voilà de quoi excuser quelques coups de mou passagés et
un délicieux anachronisme (l'apparition finale de Montgolfières
quelques 450 ans avant leur invention).
Ecranbis.com coupe la poire en deux … 5/10.
Test Technique:
Condor Entertainment nous offre ce "Prince Killian" dans un somptueux écrin numérique haute définition. L'image au format 2.35 ( et non 1.85 comme l'annonce la jaquette) est juste sublime. Rayon plaisir auditif, des Mixages DTS HD immersifs comme on les aimes. Deux petites ombres au tableau, un doublage français un peu moyen et une absence totale de bonus.
Test Technique:
Condor Entertainment nous offre ce "Prince Killian" dans un somptueux écrin numérique haute définition. L'image au format 2.35 ( et non 1.85 comme l'annonce la jaquette) est juste sublime. Rayon plaisir auditif, des Mixages DTS HD immersifs comme on les aimes. Deux petites ombres au tableau, un doublage français un peu moyen et une absence totale de bonus.