The toxic avenger part II: Critique et test Bluray (Import UK)



Août 2014, au cœur d'un été mi figue mi raisin (Parole de climato-scéptique, il n'y a plus de saison !), le fort sympathique éditeur Londonien 88 Films accompagnait le bluray de «The Toxic Avenger» d'une réjouissante promesse. Ne fermez pas le porte monnaie, laissez vos cartes bancaires prendre l'air....braves gens, la suite est, comme on dit, dans les tuyaux. Une parole tenue puisque les bisseux fréquentables et créchant dans la zone 2 pourront dès le 17 novembre prochain, rajouter le disque de «The Toxic Avenger Part II» à leur lettre au papa Noël. Ecranbis.com s'est enfilé cette galette toxique avec un peu d'avance et deux papillotes Et croyez nous c'est pas du Tino Rossi...


"Melvin parviendra-t-il a posé sa main irradiée sur l'épaule de son géniteur, mais surtout sera-t-il de retour à temps pour arracher Tromaville aux griffes polluantes de l'Apocalypse Incorporated ?" 

Depuis que Melvin aka Toxie, super héros malgré lui, a passé Tromaville au Kärcher, la petite cité du New Jersey, capitale autoproclamée de la chimie, serait-elle devenue un paradis sur terre ? Pas la moindre raclure ne traîne dans les rues, les chauffards roulent au pas, les oiseaux chantent et les politiciens moralistes ont été dissous à l'acide... Ses 15 000 résidents y coulent des jours heureux. Bref, tout n'y est qu'amour, paix et harmonie. Mais cette douceur de vivre ne fera malheureusement pas long feu. Une terrible organisation revendiquant le titre ronflant de Apocalypse Incorporated fait irruption dans une pension pour aveugles pour obliger le vengeur toxique a reprendre du service et repasser le balais. Melvin triomphe mais paradoxe, son moral touche en même temps le fond. (mon humeur est down, down, down chantait Etienne d'en haut).

Conseillé par une psychanalyste ayant visiblement le feu au siège, notre héros difforme quitte le continent pour rejoindre le Japon en planche à voile (Pas simple en partant de New York City) dans l'espoir d'y retrouver un père qu'il n'a pas connu. Sur place, les péripéties vont évidemment s’enchaîner. Melvin parviendra-t-il a posé sa main irradiée sur l'épaule de son géniteur, mais surtout sera-t-il de retour à temps pour arracher Tromaville aux griffes polluantes de l'Apocalypse Incorporated ? Tout cela chers amis... Vous le saurez pas en passant vos nuits sur Internet mais en regardant «The Toxic Avenger : Part II » !


"Cette premier séquelle amorce un virage dans la continuité. Toxie starifié, impossible pour ses géniteurs de le laisser apparaître dans une production de bas étage. La touche « Z » de film fondateur est donc soigneusement gommée et sa suite tend les bras à une série B plus respectable..."

Lancée depuis une décade sur les routes les plus sinueuses du septième art, Troma et ses fondateur émérites Loyd Kaufman et Michaal Herz trouvent au milieu des années 80, leur rythme de croisière et une mascotte. Coup Double ! The Toxic Avenger premier du nom (Devenu Toxic en traversant l'atlantique) connaît un succès populaire international des moins attendus. L'imaginaire Gore, Trash et comique qui distingue la petite firme américaine s'installe dans la culture pop. Tourné avec des queues de cerise, The Toxic Avenger est ainsi appelé à devenir franchise. Il faudra toute de même attendre quatre ans et plus exactement l'année 1989 pour que le super héros le plus craignos de l'histoire du cinéma reviennent imprimer la toile. 

Un retour fracassant en deux métrages tourné conjointement : The Toxic Avenger Part II et The Toxic Avenger Part III: The Last Temptation of Toxie. Cette premier séquelle amorce un virage dans la continuité. Toxie starifié, impossible pour ses géniteurs de le laisser apparaître dans une production de bas étage. La touche « Z » de film fondateur est donc soigneusement gommée et sa suite tend les bras à une série B plus respectable, au risque de décontenancer certains fans, surpris par ce changement de facture.


«The Toxic Avenger part II, bien que tourné à grand (relativement) frais, n'a pas forcement l’arrière goût douteux mais délicieux des premières et très économiques aventures de Toxie. Quoiqu'il en soit, il est fort difficile de rester insensible à cet opéra bariolé, ses enfilades de gags et de fesses, comme à ses savoureux égarements." 

Attention cependant ! A y regarder de plus près (Et en particulier dans cette version bluray anglaise présentant un runtime de pratiquement une heure et quarante neuf minutes), on ne peut pas véritablement dire que le propos de «Toxic Avenger Part II» puisse paraître assagie par rapport à son modèle. Irrévérencieux, délirant, furieusement foutraque et joyeusement gore par instant, ce deuxième opus n'est pas l'égarement commercial et édulcoré que l'on a parfois voulu décrire. Il reste même indiscutablement un digne satellite de la galaxie Troma, un jet excessif jusque dans l' exploitation de son personnage vedette et des situations offertes par un script sans dessus dessous. Exploitation, le mot est lâché et il faut bien concéder, quitte à contredire un peu notre amour pour cette saga aussi radioactive que punitive, que «The Toxic Avenger part II», bien que tourné à grand (relativement) frais, n'a pas forcement l’arrière goût douteux mais délicieux des premières et très économiques aventures de Toxie. Quoiqu'il en soit, il est fort difficile de rester insensible à cet opéra bariolé, ses enfilades de gags et de fesses, comme à ses savoureux égarements.



Un œil sur le disque :

88Films livre « The Toxic Avengers : Part II» dans un master haute définition 1080p convaincant (quelques rayures mais une définition honorable) au ratio image widescreen 1.78. Pour le plaisir des cages à miel , une seule et unique piste audio ( version originale anglaise) au LPCM 2.0 Stéréo. Dans la décharge à bonus, cette édition offre quelques mets succulents :
-Un commentaire audio du film par Loyd Kaufman (VO)
-Une introduction au film par Loyd Kaufman (VO , 40 secondes)
-Des images du tournage au Japon ( Visiblement extraites d'une émission de la télévision japonaise – 3minute 09)
-Une présentation du film par Michael Gingold de Fangoria ( 1 minutes et 56 secondes)
-Une intervention par Mike Mayo (auteur du Videohound's DVD Guide – 1 minute 49)
-Une intervention de Lisa Gaye (2 minutes 17)
-Des extraits du Troma Café (4 minutes 54)
-Une compilation de bandes annonces Toxic (12 minutes 49)
-Une flopée de bandes annonces éditeur (Puppet Master, Demonics toys, Bloody Birthday...)

Ce disque est compatible toute région.

Notez que l'éditeur vient d'ouvrir une boutique en ligne à l'adresse : http://88-films.myshopify.com/ et y vend ses disques à prix réduit. (Livraison dans le monde entier)