Déjà disponible en "Vidéo à la demande" depuis quelques mois, le montage compilant tous les épisodes de la série "Street Fighter: Assassin's Fist" aura droit à des éditions Bluray et DVD dignes de ce nom le 15 avril prochain grâces aux efforts de Factoris Films. Une chouette nouvelle pour les fans d'une des franchises les plus bastonneuses de la galaxie "Video Game"...
"En 2012 au Comic-Con, la CAPCOM annonce qu'elle a autorisé la mise en chantier d'une web série centrée sur le passé des personnages Ryu et Ken. Un projet porté par deux acteurs cascadeurs: Joey Ansah (Vu dans La mémoire dans la peau, Batman Begins) et Christian Howard"
Si durant les sacro-saintes 80's, profitant des premières vagues du home computing, l'industrie du jeu vidéo a trempé ses mimines dans
les pots Hollywoodiens, enquillant adaptations vidéoludiques plus
ou moins officielles et assumées, la décennie suivante voit la
tendance s'inverser. La popularité des héros de pixel inspire la
machine à rêve mais les premiers transfuges sont douloureux. Super
Mario Bros en 1993, considéré comme la toute première adaptation
cinématographique d'un jeu vidéo se perd dans les tuyaux de la création et paye les pots cassés. Si le
célèbre plombier est installé dans l'imaginaire des millions
d'enfants et d'adolescent, la franchise reste une coquille vide de
toute mythologie, dont le propos dramatique minimaliste n'autorise
qu'un développement hasardeux. L’esthétisme coloré du jeu vidéo
peine de plus à trouver son équivalent dans la prise de vue live
imposée par le cinéma d'alors. Peu importe, l’Amérique récidive
les années suivantes avec l'adaptation de trois franchises de jeux de
combat. Street Fighter (1994), Double Dragon (1994) et Mortal Kombat
(1995). Trois nanars sublimes restés chers au cœur des bisseux transis...
Développé par la firme japonaise Capcom en 1987, "Street Fighter" imprima d'abord les écrans des bornes d'arcade. En 1991, son second opus «Street Fighter II: The World Warrior” devient un référence du jeu de combat. En partie grâce à son portage sur les consoles familiales 16 bit alors en vogue: La Genesis de Sega (Megadrive en europe) et la SNES de Nintendo. 6,3 millions de cartouches seront écoulées à travers le monde. 27 millions d'exemplaires pour la totalité de la série. Au milieu des années 90, Steven E. de Souza, le scénariste de Commando, Piège de Cristal, Le Flic de Beverly Hills 3 obtient le privilège d'en écrire et réaliser une première adaptation cinématographique. Le budget est confortable mais le cinéaste se voit tout de même contraint de payer ses acteurs vedettes (Jean-Claude Van Damme , Raul Julia, Kylie Minnogue) sur son propre salaire. Le résultat ? Une série B bariolée n'entretenant avec le jeu vidéo que peu de rapports et qui restera sans doute l'un des plus beaux plantages de l'histoire du cinéma moderne et ruinera la pourtant prometteuse carrière de son géniteur.
Après la réalisation de deux séries animées entre 1995 et 1997, il faudra attendre 2009 pour que la franchise ne repointe le bout de son nez sur les écrans... Ce sera le discret Street Fighter: Legend of Chun-Li réalisé par Andrzej Bartkowiak puis un nouveau silence radio. En 2012 au Comic-Con, la CAPCOM annonce qu'elle a autorisé la mise en chantier d'une web série centrée sur le passé des personnages Ryu et Ken. Un projet porté par deux acteurs cascadeurs: Joey Ansah (Vu dans La mémoire dans la peau, Batman Begins) et Christian Howard (La dernier pub avant la fin du monde) sous la houlette de la productrice Jaqueline Quella (Toolbox Murders de Tobe Hooper). Une campagne de financement participatif est lancée sur le site internet Kickstarter avant d'être annulée en avril 2013, la production ayant finalement réussi à faire financer les films par des investisseurs privés. Le tournage débutera dans la foulée en Bulgarie. La série en 12 épisodes est initialement diffusée sur youtube.com puis ses droits seront vendus sous différentes formes : Une recompilation en 6 épisodes puis un montage de 105 mn destiné à la télévision et enfin d'un montage complet de 146 mn pour l'édition vidéo.
"La série se montre en tous les cas fidèle jusque dans la manière dont les combattants s'échangent les bourres pifs."
C'est ce tout dernier montage que l'éditeur Factoris film nous propose de découvrir. Cette nouvelle adaptation que l'on dit plus authentique et respectueuse de l'univers Street Fighter est-elle apte à emballer les vidéovores de l'hexagone ? La réponse est plutôt oui. Certes une production value inhérente au format série et un run time aussi massif destine surtout Street Fighter: Assassin's Fist aux aficionados de la franchise de jeux vidéo. La série se montre en tous les cas fidèle jusque dans la manière dont les combattants s'échangent les bourres pifs. Modeste dans le propos, assez spectaculaire dans ses combat et effets spéciaux mais surtout moins tarte que les précédentes transpositions cinématographiquse, l'effort de Joey Ansah séduit d'autant plus qu'il nous parvient lacéré d'un scope flatteur. Les amateurs de tatanes pixelisés ne s'y tromperont donc pas !
Un œil sur le disque :
Factoris livre "Street Fighter: Assassin's Fist" dans une chouette édition coiffée d'un sur- étuis cartonné saillant. A l'intérieur un disque Bluray permettant de découvrir le film dans un master Scope 2.35 à la définition bandante. Le tout est accompagné de pistes DTS HD AUDIO 7.1 en langue française mais également anglaise/japonais sous titré. Le second disque format DVD embarque une flopée de bonus dont un commentaire audio du réalisateurs, des interviews, un making of, un document titré "dans le monde de Street Fighter", des scènes supprimés et un bêtisier.
Florent Plire et Jacques Fasse.
Développé par la firme japonaise Capcom en 1987, "Street Fighter" imprima d'abord les écrans des bornes d'arcade. En 1991, son second opus «Street Fighter II: The World Warrior” devient un référence du jeu de combat. En partie grâce à son portage sur les consoles familiales 16 bit alors en vogue: La Genesis de Sega (Megadrive en europe) et la SNES de Nintendo. 6,3 millions de cartouches seront écoulées à travers le monde. 27 millions d'exemplaires pour la totalité de la série. Au milieu des années 90, Steven E. de Souza, le scénariste de Commando, Piège de Cristal, Le Flic de Beverly Hills 3 obtient le privilège d'en écrire et réaliser une première adaptation cinématographique. Le budget est confortable mais le cinéaste se voit tout de même contraint de payer ses acteurs vedettes (Jean-Claude Van Damme , Raul Julia, Kylie Minnogue) sur son propre salaire. Le résultat ? Une série B bariolée n'entretenant avec le jeu vidéo que peu de rapports et qui restera sans doute l'un des plus beaux plantages de l'histoire du cinéma moderne et ruinera la pourtant prometteuse carrière de son géniteur.
Après la réalisation de deux séries animées entre 1995 et 1997, il faudra attendre 2009 pour que la franchise ne repointe le bout de son nez sur les écrans... Ce sera le discret Street Fighter: Legend of Chun-Li réalisé par Andrzej Bartkowiak puis un nouveau silence radio. En 2012 au Comic-Con, la CAPCOM annonce qu'elle a autorisé la mise en chantier d'une web série centrée sur le passé des personnages Ryu et Ken. Un projet porté par deux acteurs cascadeurs: Joey Ansah (Vu dans La mémoire dans la peau, Batman Begins) et Christian Howard (La dernier pub avant la fin du monde) sous la houlette de la productrice Jaqueline Quella (Toolbox Murders de Tobe Hooper). Une campagne de financement participatif est lancée sur le site internet Kickstarter avant d'être annulée en avril 2013, la production ayant finalement réussi à faire financer les films par des investisseurs privés. Le tournage débutera dans la foulée en Bulgarie. La série en 12 épisodes est initialement diffusée sur youtube.com puis ses droits seront vendus sous différentes formes : Une recompilation en 6 épisodes puis un montage de 105 mn destiné à la télévision et enfin d'un montage complet de 146 mn pour l'édition vidéo.
"La série se montre en tous les cas fidèle jusque dans la manière dont les combattants s'échangent les bourres pifs."
C'est ce tout dernier montage que l'éditeur Factoris film nous propose de découvrir. Cette nouvelle adaptation que l'on dit plus authentique et respectueuse de l'univers Street Fighter est-elle apte à emballer les vidéovores de l'hexagone ? La réponse est plutôt oui. Certes une production value inhérente au format série et un run time aussi massif destine surtout Street Fighter: Assassin's Fist aux aficionados de la franchise de jeux vidéo. La série se montre en tous les cas fidèle jusque dans la manière dont les combattants s'échangent les bourres pifs. Modeste dans le propos, assez spectaculaire dans ses combat et effets spéciaux mais surtout moins tarte que les précédentes transpositions cinématographiquse, l'effort de Joey Ansah séduit d'autant plus qu'il nous parvient lacéré d'un scope flatteur. Les amateurs de tatanes pixelisés ne s'y tromperont donc pas !
Un œil sur le disque :
Factoris livre "Street Fighter: Assassin's Fist" dans une chouette édition coiffée d'un sur- étuis cartonné saillant. A l'intérieur un disque Bluray permettant de découvrir le film dans un master Scope 2.35 à la définition bandante. Le tout est accompagné de pistes DTS HD AUDIO 7.1 en langue française mais également anglaise/japonais sous titré. Le second disque format DVD embarque une flopée de bonus dont un commentaire audio du réalisateurs, des interviews, un making of, un document titré "dans le monde de Street Fighter", des scènes supprimés et un bêtisier.
Florent Plire et Jacques Fasse.
