Ça ne rigole pas chez Bach films !
Alors que l'actualité vidéastique fait triste mine (si vous voyiez
la têtes des lineup qui sont envoyés à la presse, il y a de quoi
pleurer), l'éditeur indépendant passe la seconde et régale les
bisseux de galettes attendues depuis Hérode. Après deux remarquables
rasades de pépites signées D'Amato, Bach films a plongé ses mimines
dans les profondeurs du catalogue MGM pour en extraire « Galaxy
Of Terror/La galaxie de la terreur ». Au menu, un digipack
classieux, 3 cartes postales collectors et un bonus portant la griffe
de Marc Toullec. Autant dire que les cartes bleues risquent de
chauffer en Mars. Ecranbis.com au rapport !
"Dans l'après Alien, les ersatz se bousculent aux écrans."
"Dans l'après Alien, les ersatz se bousculent aux écrans."
Panique dans le cosmos. Le navire
spatial «Remus» en pèlerinage sur la mystérieuse planète
Morghantus n’envoie plus aucun signe de vie. Une mission de
sauvetage est mise sur pied et un saut en hyper espace plus tard, nos
Saint Bernard des étoiles atterrissement sur un astre plongé dans
la pénombre. L'équipage du Remus n'a, semble-t-il, pas survécu à
son périple cosmique mais une étrange pyramide, sans doute
d'origine extra-terrestre attire toutes les attentions. Il serait
dommage d'avoir traverser l'univers et ne pas s'autoriser un peu de
tourisme ordinaire. Mais ce qui les attend sur place, n'aura rien
d'une visite à Disney land.
Dans l'après Alien, les ersatz se bousculent aux écrans. L'anglais Inseminoid, l'italien Contagion entendent chacun à leur façon (et dans la limite de leur budget respectif) se surfer une nouvelle vague embrassant à la fois science fiction et cinéma horrifique. Le pape de la série B américaine, monsieur « How I made a Hundred Movies in Hollywood and never lost a dime », pas encore pépé , mais déja Corman, ne pouvait évidemment rester les bras croisés. A l'aube d'une décennie folle, notre radin magnifique va consentir à jeter quelques dollars dans le vide cosmique et mettra en chantier plusieurs métrages plus ou moins aliensploitatif : Ce sera Galaxy Of terror, Forbidden World et Android. Les moyens seront fatalement limités, moins d'un million de dollars par films et les tournages expéditifs
"Galaxy of terror entame un incroyable périple magnétique, passant de magnétoscope en magnétoscope jusqu'à dérocher l'honorifique statut de film culte"
Dans l'après Alien, les ersatz se bousculent aux écrans. L'anglais Inseminoid, l'italien Contagion entendent chacun à leur façon (et dans la limite de leur budget respectif) se surfer une nouvelle vague embrassant à la fois science fiction et cinéma horrifique. Le pape de la série B américaine, monsieur « How I made a Hundred Movies in Hollywood and never lost a dime », pas encore pépé , mais déja Corman, ne pouvait évidemment rester les bras croisés. A l'aube d'une décennie folle, notre radin magnifique va consentir à jeter quelques dollars dans le vide cosmique et mettra en chantier plusieurs métrages plus ou moins aliensploitatif : Ce sera Galaxy Of terror, Forbidden World et Android. Les moyens seront fatalement limités, moins d'un million de dollars par films et les tournages expéditifs
"Galaxy of terror entame un incroyable périple magnétique, passant de magnétoscope en magnétoscope jusqu'à dérocher l'honorifique statut de film culte"
La galaxie de la terreur fera donc
office de ballon sonde et de chef de file. Bien que le film ne marqua
l'époque d'une empreint indélébile, il va bénéficier d'une
révolution industrielle sans précédent, l'explosion de la home
vidéo. Flanqué d'une des plus belles (et trompeuses) affiches de
l'histoire du cinéma de science fiction, «Galaxy of terror»
entame un incroyable périple magnétique, passant de magnétoscope en magnétoscope jusqu'à dérocher l'honorifique statut de «film
culte», expression taxant désormais toute péloche profitant
d'une nostalgie très ambiante et si possible( disons que ça aide un
peu ) restée hors de portée des platines de l'hexagone. Disponible
ci et là ( un Dvd anglais recadré, un disque américain signé
Shout ! Factory), La galaxie de la terreur s'était refusé aux
cinéphiles français peu enclins à l'import, les obligeant à se rabattre sur une VHS d'époque estampillée Warner Home Vidéo.
L'annonce d'une édition DVD française est donc une formidable
nouvelle et surtout un excellent moyen de découvrir ou recouvrir une
série B de science fiction des plus honnête et indiscutablement
généreuse.
"une formidable séquence de viol par un asticot atteint de gigantisme."
"une formidable séquence de viol par un asticot atteint de gigantisme."
Car oui, dans «Galaxy of terror »,
l'école Corman est à l’œuvre. Le moindre dollars misé se voit à
à l'écran et les commandes sont confiés à quelques passionnés
travaillant pour rien ou presque. Aussi personne ne s'étonnera de
découvrir aux génériques quelques noms appelés à devenir fameux,
James Cameron en tête, Tony Randel ( Hellraiser II) , Jacques
Haitkin (Directeur photo des Griffes de la nuit), Peter
Manoogian (qui deviendra un fidèle de Charles Band) . Bien que
non crédités, Bill Paxton et David Decoteau ont également été de
la fête. C'est donc à la force du talent de ses petites mains que
« La galaxie de la terreur » échappe à sa condition
d’entreprise fauchée. Bourrée d'effets spéciaux et de painting
matte, tournée dans des décors à la beauté d'autant plus troublante
que l'on a récemment appris qu'ils ont été créé à partir de
cartons récupérés au Mc Donald du coin, cette aventurette en
territoire inconnue risque de donner la banane aux amateurs de
vieilles casseroles.
Et pour le même prix, vous aurez droit à une formidable séquence de viol par un asticot atteint de gigantisme. Là si je ne vous l'ai pas vendu, je ne sais plus quoi faire...
Et pour le même prix, vous aurez droit à une formidable séquence de viol par un asticot atteint de gigantisme. Là si je ne vous l'ai pas vendu, je ne sais plus quoi faire...
Un œil sur le disque :
Bach films embarque sa galette dans un digipack bandant et l'accompagne de trois carte postales collectors. Le film est présenté dans un master 16/9 très convenable avec V.O.ST. Et doublage français. Enfin la partie bonus offre deux bandes annonces d'époque et un entretien avec l'ami Marc Toullec. 15 euros et le sourire de la crémière en prime.
Bach films embarque sa galette dans un digipack bandant et l'accompagne de trois carte postales collectors. Le film est présenté dans un master 16/9 très convenable avec V.O.ST. Et doublage français. Enfin la partie bonus offre deux bandes annonces d'époque et un entretien avec l'ami Marc Toullec. 15 euros et le sourire de la crémière en prime.