Black Eagle, l'arme absolue/Full Contact : Critiques et test Bluray


"Double Van Damme !" ... L'éditeur Metropolitan DVD ( Distribution Seven) semble avoir fait sienne l'accroche de "Double Impact". Deux Bluray 2 films mettant en vedette l'acteur belge atteindront les linaires des vos vidéostores préférés le 4 juillet prochain. Ecranbis.com était sur le coup...  Et on commence avec "Black Eagle, l'arme absolue" et "Full Contact"

L'épave d'un bombardier américain gisant au fond de la mer méditerranée renferme un système électronique de défense sophistiqué permettant aux missiles d'atteindre leur cible avec une ultime précision. La CIA dépêche «Black Eagle » un de ses meilleurs agents sur place mais le KGB espére également mettre la main sur le bijou technologique. Black Eagle va devoir affronter, une arme humaine nommée Andrei. 


"Black Eagle, l'arme absolue s'accroche de fait plus aux coups de tatane de Sho Kosugi, longtemps resté le ninja attitré de la glorieuse firme Cannon. "

A la fin des années 80, Jean Claude Van Damme n'est pas encore star et mais ses prouesses acrobatiques impriment déjà les écrans et les rétines. Sa filmographie pré Bloodsport, bobine virage dans la carrière de l'acteur belge, est marquée par deux traversées du cadre. Karaté Tiger (un sous Karaté Kid) et Black Eagle, l'arme absolue. Deux rôles secondaires qui se répondent presque et dans lesquels, Jean Claude campe l’ennemi impassible et sans état d’âme, la machine à tuer venue du froid. L'anti communisme et l'anti sovietisme sont depuis plus d'une décade dans l'air du temps. Ces films que l'on pourrait sans doute qualifier de mineurs embrasseront un succès populaire à contre temps, c'est à dire une fois l’athlète mis sur orbite. Black Eagle, l'arme absolue s'accroche de fait plus aux coups de tatane de Sho Kosugi, longtemps resté le ninja attitré de la glorieuse firme Cannon. 


" Le film côtoie le fond de panier de la série B, allant jusqu'à rappeler les bananeries d'un Cirio H. Santiago. Rétrospectivement et contre toute attente, c'est peut être ce qui rend le spectacle savoureux".

Visiblement pas très à l'aise dans cette histoire d'espionnage vague et perdu en plein décors Maltais, Sho Kosugi montre très vite les limites de son jeu d'acteur. Jean Claude Van Damme lui vole pratiquement la vedette et Black Eagle, l'arme absolue prend des airs de passage de relais. La présence physique du belge, la modernité de ses figures crèvent littéralement l'écran. Eric Karson ( réalisateur d'Octagon, la fureur du juste ou encore Le camp de l'enfer) est aux commandes mais à l'image du bombardier américain coulé en pleine méditerranée proposé par le script, Black Eagle, l'arme absolue prend l'eau de toute part. Le film côtoie le fond de panier de la série B, allant jusqu'à rappeler les bananeries d'un Cirio H. Santiago. Rétrospectivement et contre toute attente, c'est peut être ce qui rend le spectacle savoureux. 


"Lionheart devenu sans que l'on comprenne pourquoi Full Contact pour le territoire français, met la barre plus haut. "

 Tourné quelques années plus tard par le scénariste de Rambo III et Bloodsport, « Lionheart » devenu sans que l'on comprenne pourquoi «Full Contact » pour le territoire français, met la barre plus haut. On y suit les péripéties de «Lion» , légionnaire en faction à Djibouti. Son frère brulé à mort (ou presque) par des dealers de drogue, le jeune soldat abandonne ses frères d'armes et tente de revenir en Californie pour y retrouver sa belle sœur et sa nièce. Manque de chance, le bateau sur lequel il embarque ne le mène que sur la côté est. A New York City plus précisément où il découvre que les combats sanglants dans les parking de Manhattan peuvent rapporter un peu d'argent. 


"Full Contact, aussi sympathique soit son propos, reste un action flix basique et sans grande subtilité"

Le récit développé autour d'une idée de JCVD lui même hésite entre bons sentiments et coups bien sentis. Étonnamment, les scènes de combats n'occupent qu'une petite partie du métrage. Filmées de près, sans chichi... Dans « Full Contact » la souplesse du belge virevoltant n' est pas vraiment mise à l'épreuve (Contrairement l'affiche d'époque où Jean Claude se fend de son fameux grand écart).Van Damme s'y révèle même bon comédien et dévoile pour le plaisir des dames un fessier musculeux. Pas de quoi pour autant qualifier le film pour la prochaine Saint Valentin, car il faut bien le dire «Full Contact», aussi sympathique soit son propos reste un action flix basique et sans grande subtilité. Les fans de Jean Claude Van Damme seront comblés... mais risquent d'être les seuls. 



Un œil sur le disque:

Pas de suppléments en vue, mais des masters haute définition de qualité (Plein cadre 1.78) accompagnés de pistes originales (sous titres optionnels) et française .