En septembre et octobre 2016, Artus
Films revient au western américain en deux vagues et pas moins de
quatre disques . La vallée du Solitaire, L'ultime chevauchée, Le trésor des collines rouges et Les cavaliers du crépuscules. Bref
de quoi arroser son salon de balles perdues et bloquer quelques
soirées automnales. C'est un peu hors ligne éditoriale, on sait,
on sait... mais Ecranbis.com a décidé de faire un peu de place dans
ses colonnes numériques pour fêter ces sorties comme il se
doit.
La vallée du solitaire
Plus connu pour ses activités de romancier (Prisonnière du désert, Le vent de la plaine) et de scénariste, le vénérable Alan Le May s'essaye pour le première et dernière fois à la réalisation en 1950. Ce sera « High Lonesome » qui deviendra deux ans plus tard « La vallée du solitaire » sur les écrans français. Un grand film d'action en technicolor promet l'affiche, tout accroché (et là c'est moi qui le dit ) aux bottes d'un certains John Barrymore Jr, fils de John Barrymore et futur père de Drew Barrymore (vous savez cette petite blonde qui n'a pas dé-cuité depuis ses 12 ans). On y raconte les mésaventures d'un adolescent et de son blouson en Jeans déchiré (Pour faire genre) qui pour échapper l’extrême rudesse de la vie au ranch, vont se retrouver en fort mauvaise posture dans une petit ville texane. Par chance (quand même, tout ne peut pas être noir) un ange aux yeux de biche et au prénom de fille de garagiste (Meagan) va croiser sa route.La facture serait d'un classicisme à s'auto-sclaper mais jamais pénible... Très aidé par le petit regard mignon et déterminé de son héroïne et une copie qui ne démérite pas. Attention toutefois, pas de doublage français en vue. Il faudra se contenter d'une piste originale sous titrée. Fatche Jacques Toubon ne va pas être content.
La vallée du solitaire
Plus connu pour ses activités de romancier (Prisonnière du désert, Le vent de la plaine) et de scénariste, le vénérable Alan Le May s'essaye pour le première et dernière fois à la réalisation en 1950. Ce sera « High Lonesome » qui deviendra deux ans plus tard « La vallée du solitaire » sur les écrans français. Un grand film d'action en technicolor promet l'affiche, tout accroché (et là c'est moi qui le dit ) aux bottes d'un certains John Barrymore Jr, fils de John Barrymore et futur père de Drew Barrymore (vous savez cette petite blonde qui n'a pas dé-cuité depuis ses 12 ans). On y raconte les mésaventures d'un adolescent et de son blouson en Jeans déchiré (Pour faire genre) qui pour échapper l’extrême rudesse de la vie au ranch, vont se retrouver en fort mauvaise posture dans une petit ville texane. Par chance (quand même, tout ne peut pas être noir) un ange aux yeux de biche et au prénom de fille de garagiste (Meagan) va croiser sa route.La facture serait d'un classicisme à s'auto-sclaper mais jamais pénible... Très aidé par le petit regard mignon et déterminé de son héroïne et une copie qui ne démérite pas. Attention toutefois, pas de doublage français en vue. Il faudra se contenter d'une piste originale sous titrée. Fatche Jacques Toubon ne va pas être content.
L'ultime
chevauchée
Moins ambitieux que «La vallée du solitaire» ( et peut être beaucoup moins à dire vrai) , «L'ultime chevauchée» se classe sans beaucoup d'hésitation dans les westerns de deuxième classe. Tout occupé par une énième problématique de propriété terrienne, le jet d' Albert C. Gannaway n'aurait rien de spécifiquement excitant si l'affiche ne réunissait deux noms célèbres. A ma droite, un Lee Van Cleef encore loin de sa carrière italienne. A ma gauche, un certains Jim Davis, connu pour ses nombreuses apparition dans le western US de seconde zone et de multiples apparitions télévisuelles dont la plus connue restera sans doute la série Dallas, dans laquelle il interprétera le personnage de Jock Ewing. Sortie en 1957 sur les écrans Etats uniens et au début des années 60 dans l'hexagone, l'Ultime chevauchée peinera un peu à justifier son titre ronflant. Ce n'est pas grave, car le spectacle proposé, bien que minimaliste, tiendrait aux dernières nouvelles à peu près la route. Les anglophobes convaincus doivent être avertis. La chose est présentée uniquement en version originale anglaise. Toutefois des sous titres français sont proposés. L'honneur est sauf !
Moins ambitieux que «La vallée du solitaire» ( et peut être beaucoup moins à dire vrai) , «L'ultime chevauchée» se classe sans beaucoup d'hésitation dans les westerns de deuxième classe. Tout occupé par une énième problématique de propriété terrienne, le jet d' Albert C. Gannaway n'aurait rien de spécifiquement excitant si l'affiche ne réunissait deux noms célèbres. A ma droite, un Lee Van Cleef encore loin de sa carrière italienne. A ma gauche, un certains Jim Davis, connu pour ses nombreuses apparition dans le western US de seconde zone et de multiples apparitions télévisuelles dont la plus connue restera sans doute la série Dallas, dans laquelle il interprétera le personnage de Jock Ewing. Sortie en 1957 sur les écrans Etats uniens et au début des années 60 dans l'hexagone, l'Ultime chevauchée peinera un peu à justifier son titre ronflant. Ce n'est pas grave, car le spectacle proposé, bien que minimaliste, tiendrait aux dernières nouvelles à peu près la route. Les anglophobes convaincus doivent être avertis. La chose est présentée uniquement en version originale anglaise. Toutefois des sous titres français sont proposés. L'honneur est sauf !
Le trésor des collines rouges
Disponible à partir d'octobre, Le trésor des collines rouges (Treasure of Ruby Hills) serait resté complètement inédit en France, n'aurait lui non plus bénéficier d'un budget indécent. Ce qui ne l’empêche pas de s'offrir les services du texan moustachu Zachary Scott et le regard perçant d'un Lee Van Cleef. Au menu, un nouveau choc des titans entre deux propriétaires terriens (décidément, le western américain est très terre à terre) souhaitant mettre la main sur la région de Rubby Ills. Cette production Allied Artist, tournée en noir et blanc au milieu des années 50 a la réputation d'être modeste mais pas inintéressante. Allez, les amoureux du westen yankee lui trouveront bien un petit quelque chose. Artus films en propose en tous les cas une édition très convenable mais uniquement, il faut le savoir, anglophone.(Mais des sous titres français accompagneront votre visionnage). Pour se consoler, le sympathique Georges Ramaïoli assure, comme sur les autres titres de ces deux salves, les présentations dans la partie supplément. Et nous on soutient George !
Disponible à partir d'octobre, Le trésor des collines rouges (Treasure of Ruby Hills) serait resté complètement inédit en France, n'aurait lui non plus bénéficier d'un budget indécent. Ce qui ne l’empêche pas de s'offrir les services du texan moustachu Zachary Scott et le regard perçant d'un Lee Van Cleef. Au menu, un nouveau choc des titans entre deux propriétaires terriens (décidément, le western américain est très terre à terre) souhaitant mettre la main sur la région de Rubby Ills. Cette production Allied Artist, tournée en noir et blanc au milieu des années 50 a la réputation d'être modeste mais pas inintéressante. Allez, les amoureux du westen yankee lui trouveront bien un petit quelque chose. Artus films en propose en tous les cas une édition très convenable mais uniquement, il faut le savoir, anglophone.(Mais des sous titres français accompagneront votre visionnage). Pour se consoler, le sympathique Georges Ramaïoli assure, comme sur les autres titres de ces deux salves, les présentations dans la partie supplément. Et nous on soutient George !
Les Cavaliers du crépuscule
Dernière péloche à se glisser dans...la platine (vous avez eu peur hein ?). Les Cavaliers du crépuscule mise lui aussi sur la rivalité deux propriétaires de ranch mais s'autorise également le retour d'un frère disparu et un peu de rivalité sentimentale.(Quelles fouteuses de merde ces gonzesses !) Connu sous le titre "The Sundowners" aux USA, et sous le nom "Duel au Texas" chez nos frangins belges, "Les cavaliers du crépuscule" fut mis en boite en 1950 et en technicolor s'il vous plait (et si ça ne vous plait pas , ça sera quand même technocolor) , par le texan George Templeton sur un scénario d' Alan Le May (La prisonnière du désert de John Ford). Un premier long métrage pour le cinéaste qui s'est fait la main depuis le milieu des années 30 en qualité d'assistant réalisateur. Mais également une première traversée du cadre pour le jeune John Drew Barrymore. Toujours rayon cast, deux Roberts fameux ( Preston et Sterling) se partagent l'affiche et assurent le show. On ne l'a pas vu mais on est sûr que cette production entièrement shootée en extérieur vaut son pesant de cartouches. C'est disponible à partir de début octobre.