Le dîner des vampires: Critique et test Bluray


Décidément, le cinéma fantastique britannique est à l'honneur cet été. Début août, vos platines s'ouvriront de joie en apprenant que le tout à fait sympathique «Don't knock twice» aura droit à une Bluray/DVD française sous le titre «Baba Yaga». Mais attendant que le métrage de Caradog W. James vienne frapper à vos portes, il n'est pas interdit de jeter un gros coup d’œil à «Le dîner des Vampires» derrière lequel se cache la comédie horrifique «Eat Locals». Ecranbis.com est passé à table pour une chronique façon «Un dîner presque parfait».

Le célèbre acteur anglais Jason Flemyng passe à la réalisation dans une comédie horrifique qui va se finir au pieu !

Lorsque le sympathique et un peu foireux Sebastian monte dans la berline d'une couguar appétissante. Il est sans doute loin de se douter qu'il est lui même sur le point de passer à la casserole. Entraîné bien malgré lui dans une petite ferme isolée dans les entrailles de la campagne anglaise, le jeune homme découvre , non sans mal, qu'il a été convié à une assemblée de suceurs de sang et de créatures de la nuit. Un des hôtes dentus venant justement d'être jugé inapte au service et de se faire retirer son privilège d'immortalité, il y a désormais une place à prendre au sein de cette confrérie d'affamés. Mais tandis que l'on parlemente sur l'avenir de Sebastian, l'armée britannique a encerclé la ferme... 



En franchissant la Manche et en devenant «Le diner des Vampires»  «Eat Locals» a perdu une partie de sa dimension comique affichée. Pourtant pas de doute possible, le célèbre acteur anglais Jason Flemyng (X-Men: Le commencement, Kick Ass, Le choc des Titans, La ligue des gentlemen extraordinaires, Atomic Circus...Entre autres) a tranché et choisi son camp. Son prime jet en qualité de réalisateur mise sur la case comédie, la touche britannique en prime. La Corneto Trilogy d 'Edgar Wright n'est pas très loin, Dog Sodiers non plus même si il faut immédiatement préciser que «le dîner des vampires » ne retrouve pas tout à fait l'intensité des œuvres précitées. 

Un premier film, riche de ses maladresses, mais la folie du propos et le jeu des acteurs l'emportent...

 
Fort de sa notoriété de comédien, Flemming a réussi à embarquer un cast étonnamment solide : Charlie Cox (Le Dardevil de la série Netflix), la belle Freema Agyeman (Doctor Who, Torchwood), Mackenzie Crook (Pirates des Caraïbes, La cité de l'ombre), Tony Curran (Gladiator, Underworld 2) , la bandante Eve Myles, Nick Moran (Harry Potter), Vincent Regan (300, Troie) sans oublier l'écossaise Annette Crosbie (Into The Woods)...Bref une sacrée galerie de portraits que l'on attendait peu ou pas dans un premier film. Résultat des courses, cette production indépendante à petit budget parvient à se donner des airs ou pour le dire de manière plus familière à «péter plus haut que son cul». 


"ce n'est pas inoubliable mais rafraîchissant, pas parfait mais prometteur...En un mot sympathique"



Pour autant «Eat Locals» reste un premier film, riche de ses maladresses pourrais-je écrire, et victime d'une touche vidéo HD parfois déconcertante. Mais la folie du propos et le jeu des acteurs l'emportent. Au final on embarque volontiers pour cette nuit en enfer qui vaut bien les flopées de DTV que nous envois l'Oncle Sam. Bref ce n'est pas inoubliable mais rafraîchissant, pas parfait mais prometteur... Et il y a de quoi occuper une deuxième partie de soirée, fenêtres ouvertes , ventilateurs en marche et glace à l'eau dans les mains … En un mot, Sympathique ! 


Un œil sur le disque :

Marco Polo livre un Bluray à la hauteur. Le master haute définition convaincant, «sharp» à souhait. Pour le plaisir des cages à miel, une piste originale anglaise sous titrée en français et un doublage frenchy peinant un peu à restituer les traits d'humour de la V.O.. La seule faute de goût tient à l'absence de sous titres en langue anglaise. Détail qui ne devrait cependant pas gêner grand monde.(En gros, il nous fallait bien trouver quelque chose à redire) Bref,  un disque tout à fait recommandable !