Et voici la
troisième et ultime chronique de l'Ecranbis.com consacrée au
dernier jet éditorial de Bach films et à sa collection
Freaksploitation. Un dernier tour de piste en compagnie des monstres
les moins sacrés (quoique...) du septième art. On vous parle de
l'amour fou d'un géant préhistorique pour une ravissante
adolescente mais également d'un homme sans jambe mais pas sans
surprise, le tout avec humour et mauvais esprit. Si les digipacks
flamboyants de Eegah et l'infernale poursuite vous faisaient de
l’œil, vous êtes tombé du bon côté du web...Ne touchez à
rien, on s'occupe de tout.
"Eegah, un titre un peu ridicule pour une déclinaison préhisto-contemporaine de la Belle et la bête"
La même année que le glorieux « Carnival of souls » ( dont nous vous parlions il y a peu) vint le moins glorieux Eegah. Titre évidemment ridicule pour une déclinaison préhisto-contemporaine de la Belle et la bête. Dans laquelle, Roxy, fleur de l'amérique profonde, voit débarquer dans sa vie en plein désert et en pleine nuit, un homme sauvage de deux mètres. «Ohrrr Il est cromagnon ! » se dit-elle courant expliquer sa rencontre du mauvais type à son paternel qui se trouve être le réalisateur du film. C'est ce qui s'appelle faire une pierre deux coups. Le vieux s'élance à la recherche de cette curiosité générique mais tarde à revenir. Tant et si bien que Roxy et son fiancé rocker du dimanche partent à son secours. Roxy enlevée retrouve son papa poule et parvient à sympathiser avec Eegah, l'homme préhistorique mais celui-ci semble avoir quelques idées coquines derrière la tête et le feu au calbute. Roxy va-t-elle passer à la casserole ? Vous le saurez en regardant Eegah!
"Eegah, un titre un peu ridicule pour une déclinaison préhisto-contemporaine de la Belle et la bête"
La même année que le glorieux « Carnival of souls » ( dont nous vous parlions il y a peu) vint le moins glorieux Eegah. Titre évidemment ridicule pour une déclinaison préhisto-contemporaine de la Belle et la bête. Dans laquelle, Roxy, fleur de l'amérique profonde, voit débarquer dans sa vie en plein désert et en pleine nuit, un homme sauvage de deux mètres. «Ohrrr Il est cromagnon ! » se dit-elle courant expliquer sa rencontre du mauvais type à son paternel qui se trouve être le réalisateur du film. C'est ce qui s'appelle faire une pierre deux coups. Le vieux s'élance à la recherche de cette curiosité générique mais tarde à revenir. Tant et si bien que Roxy et son fiancé rocker du dimanche partent à son secours. Roxy enlevée retrouve son papa poule et parvient à sympathiser avec Eegah, l'homme préhistorique mais celui-ci semble avoir quelques idées coquines derrière la tête et le feu au calbute. Roxy va-t-elle passer à la casserole ? Vous le saurez en regardant Eegah!
"Très curieux, parfois un peu long mais toujours
complètement braque, le métrage vaut surtout par la présence de
l'imposant Richard Kiel."
Très curieux, parfois un peu long mais toujours complètement braque, le métrage vaut surtout par la présence de l'imposant Richard Kiel. Le géant ne tardera pas à refaire parler de lui dans un rôle mordant, celui de Requin dans deux aventures cinématographique de l'agent britannique 007 «L'espion qui m'aimait» puis «Moonraker»... Fort de son propos azimuté et de sa réalisation lourdingue, Eegah a au fil des années acquis le statut de nanar culte et se trouve même être souvent citer parmi les plus mauvais films de la création. Une raison de plus de se jeter sur cette galette réjouissante et très inattendue.
Dans un genre
différent, l'infernale poursuite nous projette dans les derniers
tours de bobines des sacro saintes seventies. Le pitch tient
pratiquement sur un ticket d'autoroute: Deux policiers se retrouvent
à enquêter sur un dealer de drogue, un certain Mr d'Angelo dont
l'homme de main n'a pas de jambe ( sic!) mais deux fusils scotchés
au fauteuil roulant. Ricou Browning, qui fut la Creature
from the Black Lagoon dans le film éponyme et réalisateur
de seconde équipe sur deux James Bond ( Jamais plus jamais,
Opération Tonnerre) prend les commande de ce polar misant sur
handicap de son personnage titre ( du moins du titre original
américain, Mr No Legs, littéralement Monsieur Sans Jambes) et sur
le concept scénaristique de la poursuite.
"En plus de quelques scènes aussi mémorables que ridicules, L'infernale poursuite parvient à installer le plus insoutenable des suspens. Le spectateur va-t-il survivre à ce visionnage ?"
"En plus de quelques scènes aussi mémorables que ridicules, L'infernale poursuite parvient à installer le plus insoutenable des suspens. Le spectateur va-t-il survivre à ce visionnage ?"
En plus de quelques scènes aussi mémorables que ridicules, L'infernale poursuite parvient à installer le plus insoutenable des suspens. Le spectateur va-t-il survivre à ce visionnage ? Si on le visionne 3 fois à la suite devant son miroir, est-ce qu'Olivier Bach apparaîtra dans notre dos ? Qu'est-ce que je vais manger ce soir ? Quel age ont les frères Bogdanov ? Bref, tandis que la puissance nanarde dégouline de l'écran, L'infernale poursuite incite au voyage intérieur. Le doublage français est à la hauteur du chef d’œuvre...Nhésitez pas à vous faire une compilation des meilleurs moments en MP3, ça peut vous sauver un tout aussi infernal périple sur l'A7 entre Lyon et le Grau du roi.
" ...la puissance nanarde dégouline de l'écran !"
Un œil sur les disques :
Tous comme les autres titres de la
collection Freaksploitation , Eegah et l'infernale poursuite
bénéficie de digipacks jaunes de chez jaunes, de master 4/3 qui
suffiront sans doute à satisfaire les amateurs de curiosité.
L'infernale poursuite est proposé accompagné d'une piste française,
ce qui n'est pas le cas D'Eegah, proposé en VOSTF. Dans les
suppléments une dose de Bier, un dose de tambours de Fu Manchu !
Y' pas à dire, on est gâtés !