Aujourd'hui Ecranbis.com exhume une galette argentée de notre très regretté Neo Publishing. En 2005, l'éditeur français qui n'avait décidément pas froid aux yeux s'était fendu d'une édition de « la revanche des mortes vivantes » de Pierre B. Reinhard. Une bobine horrifique oubliée made in France datant de 1987.
La mort de trois employées d'une usine met la gendarmerie et la population sur les dents. Il semblerait que la pollution provenant de l'usine soit responsable de la mort des donzelles. Une idée aussitôt rejetée par le directeur du consortium. Malgré tout, la nuit venue, des déchets toxiques sont évacués det déversés dans le cimetière voisin. Rapidement, une réaction chimique provoque le réveil des morts. S 'extirpant de leurs tombes, les mortes vivantes reviennent pour se venger et ça va saigner…
Critique :
«La revanche des mortes vivantes» est l'unique incursion dans le cinéma de genre de Pierre B. Reinhard, Le monsieur en question s'était jusqu'ici cantonné dans le cinéma pour adulte en manque. Et le moins que l'on puisse dire c'est que de ses précédents métrages, Reinhard a gardé certains automatismes comme celui de déshabiller ses actrices dès que l'occasion s'en présente.(Voir même lorsque celle ci ne se présente pas) . La revanche des mortes vivantes verse donc dans un érotisme compulsif quelque peu hors propos mais peu importe. Car," la revanche des mortes vivantes" est avant tout un des rare véritable bis horrifique français. Comprenez, ne cherchant pas à noyer le poisson dans un récit parabolique ou une poésie visuelle discutable. Un film d'exploitation pur avec un objectif clair : Amuser le spectateur et le cas échéant lui faire peur.
Impossible de savoir si les pauvres âmes qui sont allé voir le film en salle en septembre 1987 ont vraiment frissonné . Mais vingt et quelques années plus tard , cette revanche de zombies girls a au moins le mérite de nous faire sourire. Il faut bien le dire le film de Reinhard est à la thématique morts vivants ce que le cinéma de Max Pecas est à la comédie française. C'est à dire un bricolage fauché comme les blés , tourné avec une radinerie sans nom et les plus mauvais acteurs de la region parisienne de l'époque.
Reste qu'il se dégage de la chose une sorte de charme indescriptible et sans doute nostalgique d'un temps où le cinéma d'exploitation européen dans un dernier souffle se permettait encore à peu près tout et n'importe quoi. Parmi les éléments les plus intéressants de cette revanche d'outre tombe, nous noterons son hallucinant final confirmant l'impression général du spéctateur qui doit se rendre à l'évidence : «Ce film n'a ni queue ni tête». Il faudra faire un tour dans la section bonus du disque pour découvrir «la révélation» qui est en fait la fin originelle du film. En effet les plans censés expliquer le renversement de situation final ont tout simplement été coupé dans le montage qui a été exploité en salle et vidéo rendant toute compréhension impossible.
Test Technique :
Le DVD édité par Neo Publishing délivre une image correcte vue les matériaux disponibles même si de nombreux défauts sont apparents ci et là. Côté Audio on peut trouver une piste anglais et une piste française, toute deux stéréo. C'est sur les Bonus que cette édition se rattrape avec un interview du producteur Jean Lcaude Roy et Benoit Lestang, réalisateur des effets spéciaux. 17 minutes interessantes mais un peu décevantes . On trouve enfin le bonus « La revelation » qui nous permet de comprendre un peu mieux la fin de ce bis made in France.
Un sacré narar
Un films de zombie made in France
Un films de zombie made in France
Le reste