Attention brave gens, dans quelques jours, Ecranbis.com baissera le rideau pour les sacro saintes vacances d'été. Mais ne croyez surtout pas qu'on va se la couler douce ! On vous avez annoncé une grosse nouvelle au printemps denier, on a tenu parole avec Bad requins, le premier livre plein d'Ecranbis dedans ! Qui sortira bientôt chez Hugginn & Muninn...Et bien On vous annonce du encore plus fort, pour les semaines qui viennent... Mais on n'est pas là pour faire notre petite auto promo ;..Place à la chronique du jour: La fille de Dracula !
"Jess Franco... le roi du zoom, du focus et du
scénario fuyant, le seul cinéaste ayant réussi l'exploit de faire
du poils de bras un objet potentiellement érotique"
En 1972, le roi du zoom, du focus et du
scénario fuyant, le seul cinéaste ayant reussi l'exploit de faire
du poils de bras un objet potentiellement érotique, Jess Franco,
l'homme à la caméra érectile, livrera pas moins de neuf mirages
pélliculés. Parmi lequel, Artus films a extrait «La fille de
Dracula». Métrage à ne surtout pas confondre à son homonyme
Dracula's Daughter (1936) de Lambert Hillyer. La fille de Dracula,
version franco , c'est une production franco portugaise sur laquelle
plane le spectre de Robert
de Nesle, producteur français fameux . Mais c'est aussi un film
fantastique dont la substance et le propos vampirique apparaît
comme un peu fuyant. Ici tout semble dans l'atmosphère, atmosphère
chargée d'érotisme … ou érotisme chargé d'atmosphère
pourrait-on écrire tant le petit Jesus semble concentré sur la
distribution féminine de son chef d’œuvre.
"Une atmosphère
chargée d'érotisme … ou un érotisme chargé d'atmosphère
pourrait-on écrire tant le petit Jesus semble concentré sur la
distribution féminine de son chef d’œuvre"
Le spectateur tente péniblement de s'accrocher à la «oh cruelle destiné» de la belle Luisa venue courageusement au chevet de sa grand mère. Non contente d'avoir dérangé la quasi totalité des acteurs du films et sa petite fille, la vieille baronne Karlstein ne trouve rien que de lui agiter sous le nez la terrible malédiction qui frappe la famille depuis des générations. L'ancienne ayant fermé son parapluie, la petiote au regard allume barbecue se retrouve avec un cadavre dans le placard ou plus exactement dans le cas présent, un vampire dans la cypte. Bref, le genre de détail qui peut vous gâcher des vacances au Portugal.
Le spectateur tente péniblement de s'accrocher à la «oh cruelle destiné» de la belle Luisa venue courageusement au chevet de sa grand mère. Non contente d'avoir dérangé la quasi totalité des acteurs du films et sa petite fille, la vieille baronne Karlstein ne trouve rien que de lui agiter sous le nez la terrible malédiction qui frappe la famille depuis des générations. L'ancienne ayant fermé son parapluie, la petiote au regard allume barbecue se retrouve avec un cadavre dans le placard ou plus exactement dans le cas présent, un vampire dans la cypte. Bref, le genre de détail qui peut vous gâcher des vacances au Portugal.
"une histoire d'hésitation permanente, de déambulation dans un rêve
éveillé et de scènes de fesses à fesses hypnotiques. Un film de
chair, un film de peau … tout entier dévolu à une Britt Nichols
en flamme et une Anne Libert qui ne fait rien pour l'éteindre...
"
« On s'en fout » semble murmurer Jess Franco dans chaque plan. «Pas mieux !» lui répond le brave Howard Vernon, qui trouve ici son premier rôle couché. Le reste est une histoire d'hésitation permanente, de déambulation dans un rêve éveillé et de scènes de fesses à fesses hypnotiques. Un film de chair, un film de peau … tout entier dévolu à une Britt Nichols en flamme et une Anne Libert qui ne fait rien pour l'éteindre... Bien que très économique et donnant l'impression de tourner en rond, impression renforcée par l'utilisation de décors naturels vus et revus chez le cinéaste , bien que très inconstant dans la forme, cette Fille de Dracula finit pas faire son petit effet. Certes ce n'est pas un Franco majeur mais les quelques qualités du film sauront à coup sûr aiguisé la passion des frnacophiles.
Un œil sur le disque :
« On s'en fout » semble murmurer Jess Franco dans chaque plan. «Pas mieux !» lui répond le brave Howard Vernon, qui trouve ici son premier rôle couché. Le reste est une histoire d'hésitation permanente, de déambulation dans un rêve éveillé et de scènes de fesses à fesses hypnotiques. Un film de chair, un film de peau … tout entier dévolu à une Britt Nichols en flamme et une Anne Libert qui ne fait rien pour l'éteindre... Bien que très économique et donnant l'impression de tourner en rond, impression renforcée par l'utilisation de décors naturels vus et revus chez le cinéaste , bien que très inconstant dans la forme, cette Fille de Dracula finit pas faire son petit effet. Certes ce n'est pas un Franco majeur mais les quelques qualités du film sauront à coup sûr aiguisé la passion des frnacophiles.
Un œil sur le disque :
Artus films a misé sur une édition
combo dont le disque DVD reprend le contenu du disque Bluray, la
haute définition en moins, il va de soit. Le master HD parlons en
est justement un des points forts de l'édition, du 1080p respectueux
du format scope d'origine, accompagné d'une seule et unique piste
audio en français. Dans la crypte aux suppléments, nous avons droit
à une présentation du film par Jean François Rauger, des films
annonces et un diaporama d'affiches et de photos.