Amateurs de Méga-n'importe-quoi, Ecranbis.com a une méga-bonne nouvelle pour vous, le megalodon de «MegaShark Vs Giant Octopus» opère un méga-come-back dans «Megashark Vs Crocosaurus». La chose est bien entendu toujours produite par les petits coquins de «The Asylum» et toujours édité pour la France par Free Dolphin (décidément elle sent le poisson cette chronique !) en Bluray et en DVD. C'est disponible depuis le 16 novembre, le test-disc de la chose ayant sans doute été égaré par un méga-facteur, Ecranbis.com se fend d'un méga-review avec un méga-retard ! Méga Excuse ! Et sans rancune !
Synopsis :
Dans les profondeurs de la jungle congolaise, des chercheurs de diamants sont interrompus dans leur mission par un crocodile géant. Cette créature hors norme sème la panique et menace le monde. Pendant ce temps, dans l’océan Atlantique, l’USS Gibson est attaqué par un requin immense. Capturé et emmené en Amérique, le Crocosaurus est attaqué par Mega Shark, sous les yeux des hommes, dont les tentatives de neutralisation restent vaines. Ces derniers doivent faire face à un rebondissement de taille et des réactions en chaîne…
Critique :
Avec plus de 120 films (et quels films !) au compteur, Fred Olen Ray est à l'instar de David De Coteau ou Charles Band, considéré comme l'un des papes de la série B fauchée. Capable de tout, comprenez de tourner à la sauvette (et en pleine nuit) quelques plans dans les décors à la Indiana Jones d'une pub, racheter 2 minutes d'une obscure production italienne et en faire un film d'aventure. Autodidacte fou et réalisateur compulsif, ce brave Fred continue d'abreuver les rats de vidéo clubs au rythme de quatre ou cinq péloches par an. On imagine donc l'homme occupé mais il a semble-t-il tout de même trouvé le temps de transmettre le virus du «Bis» à sa progéniture. Après avoir joué les assistants réalisateurs sur quelques œuvrettes de son paternel, Christopher Douglas Olen Ray a finalement pris son envol en 2009 avec «Reptisaurus» avant de croiser le chemin de l'une des compagnies de production les plus timbrées de l'histoire du cinéma.
Dans les profondeurs de la jungle congolaise, des chercheurs de diamants sont interrompus dans leur mission par un crocodile géant. Cette créature hors norme sème la panique et menace le monde. Pendant ce temps, dans l’océan Atlantique, l’USS Gibson est attaqué par un requin immense. Capturé et emmené en Amérique, le Crocosaurus est attaqué par Mega Shark, sous les yeux des hommes, dont les tentatives de neutralisation restent vaines. Ces derniers doivent faire face à un rebondissement de taille et des réactions en chaîne…
Critique :
Avec plus de 120 films (et quels films !) au compteur, Fred Olen Ray est à l'instar de David De Coteau ou Charles Band, considéré comme l'un des papes de la série B fauchée. Capable de tout, comprenez de tourner à la sauvette (et en pleine nuit) quelques plans dans les décors à la Indiana Jones d'une pub, racheter 2 minutes d'une obscure production italienne et en faire un film d'aventure. Autodidacte fou et réalisateur compulsif, ce brave Fred continue d'abreuver les rats de vidéo clubs au rythme de quatre ou cinq péloches par an. On imagine donc l'homme occupé mais il a semble-t-il tout de même trouvé le temps de transmettre le virus du «Bis» à sa progéniture. Après avoir joué les assistants réalisateurs sur quelques œuvrettes de son paternel, Christopher Douglas Olen Ray a finalement pris son envol en 2009 avec «Reptisaurus» avant de croiser le chemin de l'une des compagnies de production les plus timbrées de l'histoire du cinéma.
Fondé en 1997, The Asylum va d'abord se spécialiser dans les bobines fantastico-horrifiques, genre cache misère par excellence avant de se faire remarquer par un opportunisme décomplexé rappelant les années de fastes du bis rital. Flirtant entre plagiat pur et dur et leçon de marketing, la production de la firme va s'inspirer des blockbusters en chantier dans les studios Hollywoodiens. Ainsi «Transmorpher» sortira aux États-Unis quelques jours avant «Transformers», «The Terminators» est lui censé surfer sur la sortie de «Terminator Salvation». «Snake on Train» s'accroche aux rails de «Snake on plan » et le «Paranormal Activity » maison , titré «Paranormal Entity» se paye le luxe d'être mieux foutu que l'original. Le mockbuster est né ! Mais l'autre spécialité de cette petite société ne va pas tarder à pointer le bout de ses mâchoires... Le mégamonstre en image de synthèse, jusque là chasse gardée de NU IMAGE, va inspirer nos petits opportunistes...Super Croc, The land the Time Forgot ( Prehistoric en France) amorce la pompe à bébêtes (mal) CGIsées.
En 2009 Jack Perez réalise «MegaShark Vs Giant Octopus» qui sera suivi de près par «Mega Piranha»...Des productions poussant le n'importe quoi filmique dans ses derniers retranchements. Les bissovores crient au génie et au nanar culte instantané. Fort d'un tel succès et revigoré par son duel aquatique avec un poulpe géant, notre méga-requin est donc naturellement de retour en 2010. Et cette fois il devra affronter un crocodile géant Congolais. Ne le cachons pas, rien dans ce désargenté «MegaShark Vs Crocosaurus » n'est particulièrement réussi , ni particulièrement cohérent. Mais c'est paradoxalement la qualité première des productions de «The Asylum». Là où tant d'autres auraient tenté en vain de sauver les meubles, du côté de la firme californienne, on assume tout. Mieux on sublime les carences budgétaires, le bad acting et les images de synthèse foireuses pour aboutir à un médusant spectacle. Une pochette surprise filmique aussi fun que surréaliste dans laquelle les requins bouffent des sous marins entiers et sautent comme des biches au dessus des navires de l'US Navy.
Pour parvenir à mettre au fin duel "Dent-esque" des deux créatures, Christopher Ray Déguaine l'acteur comique Jaleel White (Steve Urkel pour les télévores), une autre gueule du petit écran Robert Picardo, la jolie mais sévère Sarah Lieving et quelques solutions pour le moins surprenantes comme des arcs électriques générés par des centrales nucléaires (ah les mystère de la science). Volontairement con et irrespectueux «MegaShark versus Crocosaurus» est donc un plateau de fruits de mer hypnotique qui se savoure au 3e et au 4e degré, si possible avec de la fièvre (beaucoup de fièvre). Les amateurs de bis moderne que nous sommes embarqueront en tous les cas joyeusement dans ce n'importe quoi volontaire... En attendant "Mega Python vs. Gatoroid» et le prochain film du fils Olen Ray "2 headed Shark Attack» qui s'annonce au moins aussi barré que le «Super Shark» de papa.
Pour parvenir à mettre au fin duel "Dent-esque" des deux créatures, Christopher Ray Déguaine l'acteur comique Jaleel White (Steve Urkel pour les télévores), une autre gueule du petit écran Robert Picardo, la jolie mais sévère Sarah Lieving et quelques solutions pour le moins surprenantes comme des arcs électriques générés par des centrales nucléaires (ah les mystère de la science). Volontairement con et irrespectueux «MegaShark versus Crocosaurus» est donc un plateau de fruits de mer hypnotique qui se savoure au 3e et au 4e degré, si possible avec de la fièvre (beaucoup de fièvre). Les amateurs de bis moderne que nous sommes embarqueront en tous les cas joyeusement dans ce n'importe quoi volontaire... En attendant "Mega Python vs. Gatoroid» et le prochain film du fils Olen Ray "2 headed Shark Attack» qui s'annonce au moins aussi barré que le «Super Shark» de papa.
Test Technique :
Du côté du Dauphin libre, on s'est fendu d'une DVD fort sympathique présentant ce Méga chef d'œuvre au format 1.78 accompagné de mixages DD5.1 français et anglais. Notons la présence de sous-titres et surtout d'une section bonus digne de ce nom puisque nous aurons droit à un making of, un bêtisier et une bande annonce. Mais que demande le peuple?
Du côté du Dauphin libre, on s'est fendu d'une DVD fort sympathique présentant ce Méga chef d'œuvre au format 1.78 accompagné de mixages DD5.1 français et anglais. Notons la présence de sous-titres et surtout d'une section bonus digne de ce nom puisque nous aurons droit à un making of, un bêtisier et une bande annonce. Mais que demande le peuple?