Resté étrangement (les voies de la vidéo sont impénétrables) inédit sur le territoire français, August nous arrive plus de trois ans après sa sortie américaine et coup du sort, en Décembre. C'est Emylia qui en proposera une édition DVD ainsi qu'un combo Bluray+copie digitale le 1er Décembre prochain. Au programme : un voyage halluciné et fatalement hallucinant dans la bulle internet 1 mois avant le 11 septembre. Ecranbis.com a investi une soirée sur la chose, place au retour ...
Synopsis :
Tom et Josh Sterling viennent de fonder une start-up sur Wall Street. Josh est le génie technique, Tom le beau-parleur et abrasif PDG, en charge directe des affaires. Dans moins d'un mois, ils pourront revendre leurs parts et, peut-être, se faire un paquet d'argent. Mais la société commence à manquer de liquidités, et les deux frères ignorent encore que le 11 septembre se profile... Pour éviter de faire appel à des investisseurs, Tom demande à son frère de lui faire un prêt...
Critique :
On ne le dira jamais assez, mais en septembre 2001, quelques avions de ligne auront suffi à changer la face du monde. Pour son deuxième film, Austin Chick pose sa camera à New York, en plein été, à quelques jours du 09/11 … Dans la chaleur humide des rues de la grosse pomme : Deux frères, un informaticien visionnaire et un business man, roi de la communication, une énième «Start Up» au concept génial mais sans modèle économique. N'en demandez pas plus … A l'instar de «Les lois de l'attraction», August est plus un trip atmosphérique, une plongée cinématographique qu'une véritable histoire. Nous ne saurons donc rien ou pas grand chose des activités de «LandShark», jeune société dont la valeur a été multipliée par 60 avant d'être divisé par 100. Comme si Austin Chick avait décidé de nous mettre dans la peau de ceux qui ont investi des millions dans des services internet dont ils ignoraient tout...Dans une euphorie techno-financière contagieuse.
August est très exactement à la bulle internet ce qu'American Graffiti est aux années soixante …Une errance de personnage entre l'adolescence et l'age adulte dans un monde au bord de la falaise. Dans le film de Lucas, la fin des sixties à l'ombre du Vietnam, dans celui de Chick, la fin des années fric et web à la veille du 11 septembre. Le parallèle s'arrête ici car cette critique douce amère d'une époque révolue se pare aussi pour ne pas dire surtout d'une humour noir et d'un cynisme précieux. Allant jusqu'à confier à David Bowie, hier porte drapeau de la contre culture, le rôle d'un implacable financier. Difficile de ne pas reconnaitre dans le portrait de ces grands ados perdus entre levée de fond et bluff marketing, les silhouettes d'un Mark Zuckerberg ou d'un Tom Anderson. (Myspace)...
On ne le dira jamais assez, mais en septembre 2001, quelques avions de ligne auront suffi à changer la face du monde. Pour son deuxième film, Austin Chick pose sa camera à New York, en plein été, à quelques jours du 09/11 … Dans la chaleur humide des rues de la grosse pomme : Deux frères, un informaticien visionnaire et un business man, roi de la communication, une énième «Start Up» au concept génial mais sans modèle économique. N'en demandez pas plus … A l'instar de «Les lois de l'attraction», August est plus un trip atmosphérique, une plongée cinématographique qu'une véritable histoire. Nous ne saurons donc rien ou pas grand chose des activités de «LandShark», jeune société dont la valeur a été multipliée par 60 avant d'être divisé par 100. Comme si Austin Chick avait décidé de nous mettre dans la peau de ceux qui ont investi des millions dans des services internet dont ils ignoraient tout...Dans une euphorie techno-financière contagieuse.
August est très exactement à la bulle internet ce qu'American Graffiti est aux années soixante …Une errance de personnage entre l'adolescence et l'age adulte dans un monde au bord de la falaise. Dans le film de Lucas, la fin des sixties à l'ombre du Vietnam, dans celui de Chick, la fin des années fric et web à la veille du 11 septembre. Le parallèle s'arrête ici car cette critique douce amère d'une époque révolue se pare aussi pour ne pas dire surtout d'une humour noir et d'un cynisme précieux. Allant jusqu'à confier à David Bowie, hier porte drapeau de la contre culture, le rôle d'un implacable financier. Difficile de ne pas reconnaitre dans le portrait de ces grands ados perdus entre levée de fond et bluff marketing, les silhouettes d'un Mark Zuckerberg ou d'un Tom Anderson. (Myspace)...
Tourné avec un budget réduit (Moins de 4 millions de Dollars US), August surprend au moins autant par ses qualités cinématographiques que par son casting de premier choix : Josh Hartnett (30 jours de nuit, The Faculty , Pearl Harbor) , Robyn Tunney (L'héroïne de The Craft, la fin des temps, The Zodiac) , Rip Torn (Le chef des Men in Black), Alan Cox ( Watson dans le secret de la Pyramide), Adam Scot ( Piranha 3D, Star Trek : Premier contact , Aviator). Structurellement déstabilisant mais envoutant, August fait partie de ces œuvres inracontables, presque indescriptibles. Une expérience cinéphilique en somme…dont la subtilité des discours nécessitera sans doute plusieurs visionnages.
Pour toutes ces bonnes raison, du côté d'Ecranbis.com, où les trips filmiques font toujours recette, on délivre un 15/20...tant nous avons été surpris (et en bien !) par cette bobine indépendante intelligente et non conformiste.
Test technique :
Pour l'occasion, Emylia s'est fendu d'un Combo Bluray à la définition et aux couleurs superbes au format 2.35 d'origine. Le tout est accompagné de pistes DTS HD 5.1 françaises et anglaises ainsi que de sous-titres français. Seul point noir : Pas de bonus à se mettre sous la dent, on se consolera avec la copie digitale illimitée embarquée sur la galette (Compatible Mac et PC).
Pour l'occasion, Emylia s'est fendu d'un Combo Bluray à la définition et aux couleurs superbes au format 2.35 d'origine. Le tout est accompagné de pistes DTS HD 5.1 françaises et anglaises ainsi que de sous-titres français. Seul point noir : Pas de bonus à se mettre sous la dent, on se consolera avec la copie digitale illimitée embarquée sur la galette (Compatible Mac et PC).