«Réunis Par le hasard, ils doivent affronte l'inexplicable», telle est la mystérieuse accroche de «The signal», retitrage anglophone mais français derrière lequel les fantatasticophiles avertis auront tôt fait de reconnaître le «Backlight» de Fernando Fragata. Cette péloche atmosphérique et buzzante, auréolée de quelques prestigieux récompenses (Prix du Jury au Las Vegas International Film Festival , Palme d'Argent au Festival de Mexico) atterrit dans vos salons le 20 novembre prochain. En Bluray Collector et DVD s'il vous plaît. Ecranbis.com a reçu le message et s'empresse de le retransmettre.
Stupeur et tremblement, il y a quelques semaine, lors de l'épluchage du line up de l'éditeur français Condor Entertainment. Tiens voilà qu'on nous ressert «The Signal» de Bruckner, Bush et Gentry ! Renseignement pris, pas question de faire dans le rechauffé et la remballe du côté de Condor. Notre signal du jour dissimule en fait une bobine américano-portugaise au postulat plutôt inattendu. On commence par s'accrocher au costard de Jay (Joaquim de Almeida) un veuf au bord du gouffre qui par désespoir se met en tête de suivre les indications délirantes d'un GPS en panne.
Dans le même temps, Lucy (Skyler Day), reçoit chaque jour sur son téléphone portable un mot qui pourrait
lui sauver la vie. Présentant la preuve de ce curieux phénomène à
sa mère (Michelle Mania), les deux jeunes femmes s'élancent sur
les routes de l'Amérique. Matt (Scott Bailey) est lui conduit par sa
sœur, psychologue assignée à résidence, dans un cimetière
d'avions dans le désert Mojave. Il va devoir porter secours à Daniel
(Joey Hagler) adolescent persuadé de voyager dans le temps en
utilisant un appareil photo. Sans le savoir, ils convergent tous vers
un même lieu. Vous n'avez rien compris ? Rassurez vous, vous n’êtes pas seuls
Naturellement, il sera ici question de chemins qui se croisent, de télescopages. Autrement dit les destins initialement parallèles de nos protagonistes vont entretenir de multiples interactions, jusqu'à former et construire un récit cohérent. Un canevas scénaristique connu (je pense à l'excellent 11:11 pour n'en citer qu'un) mais néanmoins curieusement exploité par Fernando Fragata, qui semble mettre un point d'honneur à écarter le hasard des causes possibles et probables à ce surprenant meeting. The Signal pourrait-il de fait en devenir un film fantastique? Oui, sauf que c'est précisément ce qu'il n'est pas. Voilà donc toute la difficulté posée par l'analyse d'une telle œuvre. The Signal est déjà pratiquement inracontable, sa classification est de plus impossible puisque le moteur de son récit n'est jamais réellement dévoilé. Qu'est ce qui pousse Jay, Matt, Lucy, Daniel dans ce conte métaphysique? Une forme de fatalité naturelle et positive, Dieu... Que sais-je ? The Signal n'offre aucune réponse tout en martelant son message : Quelque chose nous dépasse, quelque chose a un plan pour nous, tout fait sens...Il appartient finalement à chacun de mettre un mot de dessus.
Le film de Fragata n'est pas uniquement malin dans son discours, dans son concept, il est également par la forme. Nous sommes face à un petite production indépendante, un petit budget qui tire astucieusement partie de ses décors naturels, d'un beau scope (même si une "video touch" trahit parfois un peu l'effort) et de sa bande originale planante pour imposer son ambiance. A ce sujet, Condor Entertainement qui a visiblement eu un coup de cœur pour le film a eu une initiative peu commune. Le score initialement synthétique a été spécialement ré enregistré par un orchestre symphonique pour cette sortie vidéo française. La musique étant ici à la fois un décors sonore et une porteuse de sens, The Signal prend sans cette renaissance musicale une toute autre dimension.
Naturellement, il sera ici question de chemins qui se croisent, de télescopages. Autrement dit les destins initialement parallèles de nos protagonistes vont entretenir de multiples interactions, jusqu'à former et construire un récit cohérent. Un canevas scénaristique connu (je pense à l'excellent 11:11 pour n'en citer qu'un) mais néanmoins curieusement exploité par Fernando Fragata, qui semble mettre un point d'honneur à écarter le hasard des causes possibles et probables à ce surprenant meeting. The Signal pourrait-il de fait en devenir un film fantastique? Oui, sauf que c'est précisément ce qu'il n'est pas. Voilà donc toute la difficulté posée par l'analyse d'une telle œuvre. The Signal est déjà pratiquement inracontable, sa classification est de plus impossible puisque le moteur de son récit n'est jamais réellement dévoilé. Qu'est ce qui pousse Jay, Matt, Lucy, Daniel dans ce conte métaphysique? Une forme de fatalité naturelle et positive, Dieu... Que sais-je ? The Signal n'offre aucune réponse tout en martelant son message : Quelque chose nous dépasse, quelque chose a un plan pour nous, tout fait sens...Il appartient finalement à chacun de mettre un mot de dessus.
Le film de Fragata n'est pas uniquement malin dans son discours, dans son concept, il est également par la forme. Nous sommes face à un petite production indépendante, un petit budget qui tire astucieusement partie de ses décors naturels, d'un beau scope (même si une "video touch" trahit parfois un peu l'effort) et de sa bande originale planante pour imposer son ambiance. A ce sujet, Condor Entertainement qui a visiblement eu un coup de cœur pour le film a eu une initiative peu commune. Le score initialement synthétique a été spécialement ré enregistré par un orchestre symphonique pour cette sortie vidéo française. La musique étant ici à la fois un décors sonore et une porteuse de sens, The Signal prend sans cette renaissance musicale une toute autre dimension.
Vous l'aurez compris cette fable
filmique, un poil mystique constitue la curiosité vidastique de l'automne. Tout le monde n'accrochera peut être pas ( Revers de médaille d'un parti pris assumé). Mais ceux qui ont chanté en chœur les louanges du poétique "Space time" il y a quelques mois sont vivement invités à répondre au signal, ils ne devraient pas être déçus.
Le disque :
On a mis les petits plats dans les grands du côté de chez Condor Entertainement puisque "The Signal" nous arrive dans une belle édition collector (Sur-étui cartonné en prime) accompagné de la planante bande originale du film sur un CD séparé. Le film nous est présenté dans son scope d'origine (2.35) dans un master haute définition réjouissant. Rayon plaisirs de l'oreille : Des mixages 5.1 DTS HD en Français et Anglais ( Sous titre français disponibles). Un peu plus décevante, la section suppléments n'embarque qu'un making of de la bande originale. C'est déjà ça de pris.
Le disque :
On a mis les petits plats dans les grands du côté de chez Condor Entertainement puisque "The Signal" nous arrive dans une belle édition collector (Sur-étui cartonné en prime) accompagné de la planante bande originale du film sur un CD séparé. Le film nous est présenté dans son scope d'origine (2.35) dans un master haute définition réjouissant. Rayon plaisirs de l'oreille : Des mixages 5.1 DTS HD en Français et Anglais ( Sous titre français disponibles). Un peu plus décevante, la section suppléments n'embarque qu'un making of de la bande originale. C'est déjà ça de pris.