Si vos rêves les plus fous vous
abandonnent à demi nu sur le sable fin et brûlant d'une île
déserte, voilà une bobine qui pourrait modifier à jamais votre
vision du paradis terrestre et des vacances. Welcome to the Jungle (à ne
surtout pas confondre avec la cannibalerie low cost de Jonathan
Hensleigh) atterrit dans vos platines bluray et DVD le 21 mars
prochain. Au menu, Van Damme dans une comédie à
mi chemin entre «Lost» et «Koh Lanta», un pitch plein de
promesses, et un parachutage vidéastique signé Universal
Pictures Vidéo. Ecranbis.com vous paye son billet review...
On a beau railler le plus belge des
gros bras d'Hollywood, il faut concéder à JCVD (Jean-Claude
Camille François Van Varenberg pour les intimes), une
carrière d'exception. N'en déplaise donc aux moqueurs, l'ex Mr
Belgium, culturiste et champion de sport de combat a su (pour
commencer) mettre sa légendaire souplesse au service du cinéma
d'action américain. A son palmarès
pelliculaire, une belle brochette de bobines cultes que les
indécrottables amateurs de «coups de pied dans la gueule»
apprécieront à leur juste valeur mais aussi, une fois l'âge d'or de
l'action flix US et du cinéma baston révolu, quelques périodes de
vache maigre.
Depuis, poussé par un sens aiguë de la dérision ou par pure nécessité (le saura-t-on un jour) JCVD s'est mis à nu dans le film éponyme, fait acte de figuration aux côtés de sa fille dans un tout petit film de science fiction britannique (UFO) et accepte de se faire corriger par Stallone dans «The Expendables 2». Il en faudra plus pour fatiguer le héros qui rebondit en 2013 sur une comédie tout aussi inattendue : Welcome to The jungle.
Depuis, poussé par un sens aiguë de la dérision ou par pure nécessité (le saura-t-on un jour) JCVD s'est mis à nu dans le film éponyme, fait acte de figuration aux côtés de sa fille dans un tout petit film de science fiction britannique (UFO) et accepte de se faire corriger par Stallone dans «The Expendables 2». Il en faudra plus pour fatiguer le héros qui rebondit en 2013 sur une comédie tout aussi inattendue : Welcome to The jungle.
Van Damme y incarne
Storm, un ancien soldat reconverti dans le tourisme de choc.
Poussé par un patron complètement perché, les employés d'une
petite agence publicitaire se trouvent embarqués pour un week end
commando sur une île déserte. Storm en bon instructeur militaire entend leur inculquer les règles élémentaires de survie en milieu
hostile. Mais le stage va prendre une bien étrange tournure
lorsque le pilote de l'avion qui vient de les déposer dans l'enfer
vert, décède subitement.
L'instant d'après un tigre en perdition s'attaque à leur improbable guide et notre fine équipe se retrouve seule au monde, perdu sur un rocher au milieu de l'océan. Face à Mère Nature, le groupe ne tarde pas à imploser. Il y aura d'un côté la bande à Chris (Adam Bordy), ex boyscout timide et de l'autre la tribu de Phil (Robert Huebel) , le perfide et égocentrique vice président de l'agence publicitaire. Ce dernier, ivre de pouvoir, drogue ses sbires à coup de baies sauvages hallucinogènes afin de s'assurer une soumission totale et d'organiser quelques orgies nocturnes. Les deux bandes vont s'affronter pour mettre la main sur une radio, dernier espoir de revenir à la civilisation.
L'instant d'après un tigre en perdition s'attaque à leur improbable guide et notre fine équipe se retrouve seule au monde, perdu sur un rocher au milieu de l'océan. Face à Mère Nature, le groupe ne tarde pas à imploser. Il y aura d'un côté la bande à Chris (Adam Bordy), ex boyscout timide et de l'autre la tribu de Phil (Robert Huebel) , le perfide et égocentrique vice président de l'agence publicitaire. Ce dernier, ivre de pouvoir, drogue ses sbires à coup de baies sauvages hallucinogènes afin de s'assurer une soumission totale et d'organiser quelques orgies nocturnes. Les deux bandes vont s'affronter pour mettre la main sur une radio, dernier espoir de revenir à la civilisation.
Le moins que l'on puisse dire c'est qu'outre Atlantique, la critique n'a pas été particulièrement tendre avec le premier long métrage de Rob Meltzer. Spectacle consternant par ici, naserie carabinée par là. Avantage de ce genre de déconvenue promotionnelle, le spectateur français alerté par ses cousins d'Amérique, ne s'attend pas à grand chose en insérant la galette de «Welcome to the Jungle» dans sa platine. Les surprises n'en sont que meilleures et la surprise ici tient en un seul et unique constat , à défaut de constituer la comédie barrée de l'année, ce pendant cinématographique et déconneur de "Survivor" a ses bonnes pages de script voire quelques gags bien envoyés (le passage du tigre pour en citer un). Pas si mal donc même si l'effort de Meltzer accroche un peu sur les bord, et racle parfois le fond, son exploration de l'absurde n’entraîne jamais son spectateur dans les profondeurs de l'ennui ou de l'embarras.
Barque sans prétention, «Welcome to the Jungle» navigue sur la mer du divertissement, légèreté en étendard, harponne quelques rires pour disparaître aussitôt de la mémoire. Aussi vite vu qu'oublié... Ce plongeon de JCVD dans la farce a surtout le mérite de rafraîchir, sans jamais faire boire la tasse. Avis aux amoureux de la nature et de la luminothérapie.
Le disque :
Point fort de cette
édition Universal , un master haute définition particulièrement
chiadé permettant de découvrir «Welcome to the jungle » dans
son format scope d'origine (2.35). Une qualité technique qui tire ce
DTV vers le haut. Notons que le disque embarque une piste DTS HD 5.1
en langue anglaise, ainsi que des doublages (DTS Digital Surround 5.1)
français, italien et espagnol , sans oublier des sous titres. Dans
le coffre à bonus , des scènes coupées et surtout un making of
conséquent. Une jolie petite édition en somme.