Le 30 novembre prochain,
c'est à dire la veille de Halloween, Carlotta films rendra
disponible une très attendue édition Bluray de Vampire vous avez
dit vampire ( Aka Fright Night) de Tom Holland. Un comédie
horrifique qui donna la banane ou plutôt les crocs à une génération
de cinéphiles ( dont votre serviteur fait partie) et qui pourrait
profiter de cette ressortie pour trouver un nouveau public.
Ecranbis.com ne pouvait qu'ouvrir ces colonnes numériques à cette
bande hésitant entre horreur et humour...
"le récit dépose un trio d’adolescents, à mille lieux des châteaux Transylvaniens et des décors inquiétants qui firent la pulpe du cinéma d'horreur gothique."
"le récit dépose un trio d’adolescents, à mille lieux des châteaux Transylvaniens et des décors inquiétants qui firent la pulpe du cinéma d'horreur gothique."
Planté au cœur des années 80, Vampires vous avez dit vampire appartient d'abord à un véritable cycle de de comédies vampiriques et plus largement horrifiques. Les monstres dit classiques, ceux de l'Universal mais pas seulement seront en première ligne d'un processus redigestion hollywoodienne qui les conduira à changer de place de la sacro sainte culture populaire. Avec eux , le cinéma dit d' horreur entamera une mue sans précédent, glissant irrémédiablement vers le second degré, la comédie, tout en gardant la capacité d'effrayer les spectateurs... notamment par la magie de l'imagerie qu'il développe et l'évolution des techniques d'effets spéciaux mis en œuvre. Désormais, ceux qui viendront goutter aux plaisirs du récit fantastique dans les salles obscures, ne sauront jamais vraiment s'il faut rire ou frissonner de terreur en se cramponnant à son siège.
"Hollande trouve le juste
équilibre entre frissons et sourire, sans doute très aidé par des
effets visuels désormais un peu daté mais toujours efficaces"
L'équilibre restera difficile à trouver. La frontière est souvent franchie sans que l'on s'en rende compte. De fait bien des métrages de l'époque mettront à coté de la cible, s’enfonçant trop loin dans la drôlerie (jusqu'au pastiche) pour parvenir à retrouver la rive de l'horreur. Reste que plusieurs films trouvèrent, peut être involontairement, la formule magique du drôlement effrayant ou de effrayamment drôle. Avec Vampire vous avez dit vampire, Tom Holland fera partie des bons élèves et livrera peut être l'une des bobines du genre les plus attachantes.
Le récit dépose un trio d’adolescents, à mille lieux des châteaux Transylvaniens et des décors inquiétants qui firent la pulpe du cinéma d'horreur gothique. Nous voilà rapatrié dans une Amérique banlieusarde et pavillonnaire, quelque peu troublée par un changement de voisinnage. Charlie Brewster , teenager sans histoire et sans relief mais grand amateur de films d'horreurs retro, en est persuadé, son nouveau voisin est un vampire qui se rend chaque nuit coupable de meurtre sanglants. Obsédé par cette croyance, le jeune homme passe une partie substantielle de son temps, à épier cette présumée bête monstrueuse, pendu à une paire de jumelle, au grand désespoir de sa petite amie et de son camarade de classe nommé Démon.
L'équilibre restera difficile à trouver. La frontière est souvent franchie sans que l'on s'en rende compte. De fait bien des métrages de l'époque mettront à coté de la cible, s’enfonçant trop loin dans la drôlerie (jusqu'au pastiche) pour parvenir à retrouver la rive de l'horreur. Reste que plusieurs films trouvèrent, peut être involontairement, la formule magique du drôlement effrayant ou de effrayamment drôle. Avec Vampire vous avez dit vampire, Tom Holland fera partie des bons élèves et livrera peut être l'une des bobines du genre les plus attachantes.
Le récit dépose un trio d’adolescents, à mille lieux des châteaux Transylvaniens et des décors inquiétants qui firent la pulpe du cinéma d'horreur gothique. Nous voilà rapatrié dans une Amérique banlieusarde et pavillonnaire, quelque peu troublée par un changement de voisinnage. Charlie Brewster , teenager sans histoire et sans relief mais grand amateur de films d'horreurs retro, en est persuadé, son nouveau voisin est un vampire qui se rend chaque nuit coupable de meurtre sanglants. Obsédé par cette croyance, le jeune homme passe une partie substantielle de son temps, à épier cette présumée bête monstrueuse, pendu à une paire de jumelle, au grand désespoir de sa petite amie et de son camarade de classe nommé Démon.
" A Travers le personnage
de Peter Vincent (contraction gonflée de Peter Cushing et Vincent
Price) , chasseur de vampire d’opérette, Holland s’efforce de
rendre hommage à tout un pan du cinéma fantastique et du cinéma
d'horreur."
Sur ce canevas devenu classique et depuis repris à toutes les sauces( Citons Paranoiak mais également Summer of 84) , Hollande trouve le juste équilibre entre frissons et sourire, sans doute très aidé par des effets visuels désormais un peu daté mais toujours efficaces. Mais le cinéaste caresse sans doute un autre objectif et vise un autre entre deux. Céder à l’appétence du public pour les personnages de vampire «new look » sans pour autant couper avec une certaine tradition cinématographique. Ainsi, a travers le personnage de Peter Vincent (contraction gonflée de Peter Cushing et Vincent Price) , chasseur de vampire d’opérette, Holland s’efforce de rendre hommage à tout un pan du cinéma fantastique et du cinéma d'horreur. Si le cocktail n'est pas parfait, il est diablement sympathique et mérite d'être redécouvert.
D'autant plus dirais-je, que le film est ici présenté dans une copie haute définition ( issu d'une restauration 4K) lui rendant justice. Pour ne rien gâcher quelques suppléments savoureux viennent compléter la galette. Dernier détails mais qui a son importance, Carlotta Films a ici fait le choix judicieux de conserver les visuels d'époque et de ne pas procéder à un hasardeux relooking photoshopé. On aime !
Claude Gaillard