Mars 2014, Factoris films passe la
seconde et multiplie les lancés de galettes fumantes. Entre deux sorties
"jeunesse" (Nils Holgersson, le film d'animation Marco Macaco) et en
plus d'une nouvelle édition remastérisée de l'aussi sauvage
qu'excellent «The Woman» de Lucky McKee (dans la collection de nos
confrères «Avenue de l'horreur»), l'éditeur ajoute le «Pawn»
de David A.Armstrong à son lineup. La chose sera
disponible en DVD et Bluray au milieu du mois, dans vos vidéostores préférés. Ecranbis.com vous
donne son avis aujourd'hui...
Directeur de la photographie reconnu
(la série de Saw, Hellraiser : Révélation en autres), David A.
Armstrong est passé à la réalisation l'année dernière avec "Pawn".
Un polar aussi noir que low budget dont l’intérêt aurait pu se
limiter à un casting en béton armé. Jugez sur pièce: l’inoxydable
Forest
Whitaker, la belle Jessica Szohr (vue moins habillée dans le
Piranha 3D d'Alexandre Aja), l’inquiétant Ray Liotta (Identity,
Hannibal), Stephen Lang (le chef militaire psychorigide d'Avatar et de la
série Speilbergienne Terra nova), Michale Chiklis (la chose dans les 4
fantastiques), Nikki Reed (Twilight) , Sean Faris (King Of the
fighter, Pearl Harbor), le rappeur Common (Terminator renaissance,
Wanted) et Deborah Twiss (Kick Ass). Tout ce beau monde va se donner
rendez vous dsans un restaurant de nuit des faubourgs de Los Angeles.
En Californie les nuits sont chaudes et le menu maison est du genre gratiné. Un casse qui tourne mal, une prise d'otage, un policier liquidé dans les chiottes et une serveuse en pleurs. Ce qui serait un moindre mal si nos braqueurs canardeurs n'avaient pas été manipulés par une figure de la mafia locale et une poignée de flics ripoux. Impossible d'en dévoiler plus, l’intérêt de Pawn et de son scénario mille-feuilles étant justement de projeter son spectateur dans un labyrinthe de flashbacks, sauts en avant et changements de points de vue jusqu'à ce que chaque pièce du puzzle, chaque bribe d’existence, finissent par retrouver sa place. Dans le making of, les acteurs confessent un par un avoir signé leur contrat à la simple lecture du script de Jay Anthony White et ils ont eu du nez les bougres. Le procédé n'est certes pas complètement nouveau, mais le récit nocturne et poisseux de "Pawn" a l'immense qualité de coller au canapé. Autrement dit, prévenez madame, la sacro sainte pause pipi nécessitera un appui court sur la touche pause.
En Californie les nuits sont chaudes et le menu maison est du genre gratiné. Un casse qui tourne mal, une prise d'otage, un policier liquidé dans les chiottes et une serveuse en pleurs. Ce qui serait un moindre mal si nos braqueurs canardeurs n'avaient pas été manipulés par une figure de la mafia locale et une poignée de flics ripoux. Impossible d'en dévoiler plus, l’intérêt de Pawn et de son scénario mille-feuilles étant justement de projeter son spectateur dans un labyrinthe de flashbacks, sauts en avant et changements de points de vue jusqu'à ce que chaque pièce du puzzle, chaque bribe d’existence, finissent par retrouver sa place. Dans le making of, les acteurs confessent un par un avoir signé leur contrat à la simple lecture du script de Jay Anthony White et ils ont eu du nez les bougres. Le procédé n'est certes pas complètement nouveau, mais le récit nocturne et poisseux de "Pawn" a l'immense qualité de coller au canapé. Autrement dit, prévenez madame, la sacro sainte pause pipi nécessitera un appui court sur la touche pause.
L’exécution pelliculaire, bien que minimaliste et quasi réduite au huis clos (l'essentiel de l'action est déroulée dans les 4 murs du restaurant) tient la route. Whitaker, la plus grosse pointure de cette nuit en enfer, au même titre que Liotta ou Lang, sont cantonnés dans des rôles secondaires (ou du moins ne nécessitant pas trop de jours de tournage) sans que la ficelle n'apparaissent trop grosse. Pour vous le tourner autrement, voilà un polar "B" et indé suffisamment filou pour glisser les miettes de son budget
sous le tapis, d'un scénario astucieux et d'un réalisation honnête. L'effort d'Armstrong se donne même des airs... lacéré par un scope flatteur (ne vous fiez pas aux bandes annonce qui sont, elles, aussi étrangement que sauvagement recadrées).
Ne tournons pas trop autours du pot, ce «Pawn» constitue l'une des bonnes surprises DTV de ce mois de mars 2014. Il est par conséquent difficile ne pas recommander aux indécrottables amateurs de thriller, de sac de nœuds et de plaisirs vidéastiques de se caler un disque dans la platine... Du côté d'Ecranbis.com on tamponne la fiche de visionnage d'un "Pas mal du tout" !
Ne tournons pas trop autours du pot, ce «Pawn» constitue l'une des bonnes surprises DTV de ce mois de mars 2014. Il est par conséquent difficile ne pas recommander aux indécrottables amateurs de thriller, de sac de nœuds et de plaisirs vidéastiques de se caler un disque dans la platine... Du côté d'Ecranbis.com on tamponne la fiche de visionnage d'un "Pas mal du tout" !
Le bluray :
Pas de mauvaise surprise du côté de Factoris Film/M6 vidéo qui se fend d'un disque au master haute définition impeccable (1080p/24) et de mixages audio DTS HD High Resolution 7.1 en langues anglais et française (Doublage très honnete) . Notons la présence de sous titres français. Dans le coffre à bonus, une bande annonce et un making of des plus sympathiques (en VOST)