«Une poignée de femmes, belles, raffinées et provocantes, durement entraînées à séduire et à tuer, sans pitié, elles font trembler les hommes de la tête aux pieds». L'accroche française de «The Doll Squad» y allait plus à la pelleteuse qu'à la cuillère. Et puisqu'il est question de surenchères, le film de Ted V. Mikels connut chez nous quelques délicieuses appellations allant des «Garces enragées» à «Superflics en jupons» en passant par le moins inspiré «Anti-gang et séduction». Depuis son exploitation en bonne vieille VHS (chez VIP et Melissa), cette bobine sulfureuse pondue par le réalisateur d' "Astro zombie" avait pratiquement disparue de nos écrans radars. Honte à nous ! Cette nouvelle édition signée 88 films nous permet de remettre les pendules à l'heure.
Et ça commence fort, très fort même
par l'explosion d'une fusée en plein lancement, sous les yeux d'un
gouverneur impuissant et terrorisé. Cerise sur le gâteau de l'humiliation, un
message lui est adressé au moment même du feu d'artifice. Un «La
prochaine fois, tu nous écouteras...» qui, nous l'apprendrons, fait
référence à une première missive précédemment portée, tenez-vous
bien à vos slips, à dos de pigeon voyageur. On ne rigole pas avec les
vertébrés tétrapodes ailés ni avec le programme spatial
américain et tout le système informatique du nouveau continent est
mis en branle (Comme quoi même avant youporn.com … ) pour mettre
un terme à ses menaces inquiétantes et diaboliques. Dans un
crépitement très informatique, l'ordinateur central ne tarde pas à
cracher la miraculeuse réponse. La solution s'appelle Sabrina
Kincaid (campée par sculturale Francine York) , meneuse d'une revue
très particulière. Un ballet d'agent secret sexy jusqu'au bout des
flingues et dangereuse jusqu'aux poils de touffe.
Sacré nom de dieu mon fils,, mais qu'est ce que c'est que ce film ? Pardonnez ce soudain dérapage incontrôlé dans le familier et mais il n'y a à mes yeux pas meilleure façon de qualifier l'étonnant spectacle livré à nos rétines avides. Tourné avec moins d'argent qu'il ne faut pour l'écrire, «The Dolls Squad » balance ses barbies fatales dans une intrigue sur laquelle James Bond en personne n'aurait pas craché. Sur un fond musical ininterrompu, une véritable mixtape kistchédélique, les tatanes et les bastos s'échangent frénétiquement, tandis que le récit s'étire à l'infini parfois jusqu'à l'improbable. Impossible de ne pas citer l'étonnante mixture secrète que nos poules canardeuses décident de faire boire à deux pauvres militaires en faction , provoquant un dégazage des plus explosifs .Une séquence pre Street Trash au bon goût discutable mais définitivement irrésistible...
Irrésistible, le mot n'est pas volé. Ted V. Mikels dans son exploration faussement féministe du mythe de l'agent spécial accouche d'une œuvrette délicieusement excessive, aux portes de la bande dessinée. Son Dolls Squad préfigure en quelques sorte les plus aceptisé et moins caricaturales « drôle de dame »'(Charlie's Angels) de Ivan Goff et Ben Roberts, la vénéneuse Tura Satana, héroïne inoubliable de Faster, Pussycat! Kill! Kill! (Russ Meyer) en prime. Certes les amateurs de scénaris savamment ficelés et d'intrigue alambiquée risquent de ne pas comprendre grand chose à cet opéra mitrailleur et sexy. Les amoureux de combinaisons moulantes, des frusques bariolées, de méchants sentant la transpiration et les hormones, et de chattes aux poils hérissés peuvent, eux, embarquer sans craindre d'y laisser un ongle. Autrement dit The Dolls Squad, c'est du lourd !
Le disque :
Pas d'enfumage du côté de 88 films qui livre cette escadron de poupées dans une copie pimpante dans son format 1.85 d'origine s'il vous plaît. Rayon plaisir des cages à miel, un mixage Dolby Digital Mono 1.0 en langue anglaise et pour être sûr de ne pas voler le client, 88 films a eu l'extrêmement bonne idée d'embarquer un commentaire audio et un making of entretien avec le géniteur de cette serie B délirante. Disponible à partir du 17 mars outre Manche, dans les boutiques françaises capables de passer commande et au pire des cas sur Amazon.co.uk. Pour moins de 10 livres, en plus !
Sacré nom de dieu mon fils,, mais qu'est ce que c'est que ce film ? Pardonnez ce soudain dérapage incontrôlé dans le familier et mais il n'y a à mes yeux pas meilleure façon de qualifier l'étonnant spectacle livré à nos rétines avides. Tourné avec moins d'argent qu'il ne faut pour l'écrire, «The Dolls Squad » balance ses barbies fatales dans une intrigue sur laquelle James Bond en personne n'aurait pas craché. Sur un fond musical ininterrompu, une véritable mixtape kistchédélique, les tatanes et les bastos s'échangent frénétiquement, tandis que le récit s'étire à l'infini parfois jusqu'à l'improbable. Impossible de ne pas citer l'étonnante mixture secrète que nos poules canardeuses décident de faire boire à deux pauvres militaires en faction , provoquant un dégazage des plus explosifs .Une séquence pre Street Trash au bon goût discutable mais définitivement irrésistible...
Irrésistible, le mot n'est pas volé. Ted V. Mikels dans son exploration faussement féministe du mythe de l'agent spécial accouche d'une œuvrette délicieusement excessive, aux portes de la bande dessinée. Son Dolls Squad préfigure en quelques sorte les plus aceptisé et moins caricaturales « drôle de dame »'(Charlie's Angels) de Ivan Goff et Ben Roberts, la vénéneuse Tura Satana, héroïne inoubliable de Faster, Pussycat! Kill! Kill! (Russ Meyer) en prime. Certes les amateurs de scénaris savamment ficelés et d'intrigue alambiquée risquent de ne pas comprendre grand chose à cet opéra mitrailleur et sexy. Les amoureux de combinaisons moulantes, des frusques bariolées, de méchants sentant la transpiration et les hormones, et de chattes aux poils hérissés peuvent, eux, embarquer sans craindre d'y laisser un ongle. Autrement dit The Dolls Squad, c'est du lourd !
Le disque :
Pas d'enfumage du côté de 88 films qui livre cette escadron de poupées dans une copie pimpante dans son format 1.85 d'origine s'il vous plaît. Rayon plaisir des cages à miel, un mixage Dolby Digital Mono 1.0 en langue anglaise et pour être sûr de ne pas voler le client, 88 films a eu l'extrêmement bonne idée d'embarquer un commentaire audio et un making of entretien avec le géniteur de cette serie B délirante. Disponible à partir du 17 mars outre Manche, dans les boutiques françaises capables de passer commande et au pire des cas sur Amazon.co.uk. Pour moins de 10 livres, en plus !