Déjà disponible dans pas moins de
trois éditions DVD en France, Re-animator, pépite gore et culte du
milieu des années 80 est de retour en haute définition chez nos
cousins grand-bretons. Au menu, un double Bluray fourré aux bonus,
un nouveau transfert 4K à réveiller les morts et un "steel book" à
faire baver tout collectionneur digne de ce nom. Accrochez vous à
vos seringues, la chose sera disponible le 2 juin outre manche dans
la catalogue de Second Sight. Ecranbis.com garde la tête sur les
épaules et a profité de cette sortie événement pour replonger
dans l'un des films fantastiques les plus marquants des eighties.
Herbert West est un futur médecin dont les remèdes sont parfois pires que les maux. L'étudiant, brillant et passionné s'est promis de conjurer la mort, ramener par la peau du slip à la vie, ceux qui ont eu la malchance de passer de l'autre côté du miroir. Son secret se cache dans une mixture fluorescente qu'il injecte à tout va. Un petit minou fera office de cobaye mais la bestiole ressuscitant toutes griffes dehors, le jeune homme entraîne son colocataire à la morgue dans l'espoir de s'essayer à des patients moins sauvages. Mais rien ni fait, ceux qui se voient offrir une seconde chance par le Dr West, reviennent de l'au délà sérieusement amochés, la bave aux lèvres, le sang aux doigts. Le Dr Carl Hill, professeur spécialiste du cerveau ne va pas tarder à ravaler sa thèse de fin d'étude au point d'en perdre la tête...
Le petit Yuzna, Brian de son prénom fut-il bercé trop de près de l'écran ? Sa passion pour le cinéma fantastique le pousse à traîner frusques et futal dans le monde de la nuit pour financer sa première déclaration d'amour pelliculaire. Une obscure bobine d'inspiration «Troma» tournée en 16mm et dont l'auteur expliquait un temps qu'elle fut distribuée sur le câble. La filmographie actuelle ne fait en tout cas plus mention de «Self Portrait In Brain». Remords, quand tu nous tiens ! Au milieu des années 80, notre homme tente sa chance sur le versant fauché des collines Hollywoodiennes. On dit qu'il collabora à deux fameuses productions Empire: Troll et Zone Troopers, tout en tenant de se lancer dans la production avec un projet titré «AlterEgo». Le peu d'enthousiasme et d'intérêt suscités par le script le pousse à jeter l'éponge... Mais le producteur réalisateur a un autre rendez vous avec la face sombre du 7e art, quelque part dans la grisaille de Chicago. Oui ! La genèse de Re-animator est d'abord l'histoire d'une rencontre. Au crépuscule de l'année 1983, Yuzna a fait la connaissance du fondateur du Chicago Theater Company, un certain Stuart Gordon.
Herbert West est un futur médecin dont les remèdes sont parfois pires que les maux. L'étudiant, brillant et passionné s'est promis de conjurer la mort, ramener par la peau du slip à la vie, ceux qui ont eu la malchance de passer de l'autre côté du miroir. Son secret se cache dans une mixture fluorescente qu'il injecte à tout va. Un petit minou fera office de cobaye mais la bestiole ressuscitant toutes griffes dehors, le jeune homme entraîne son colocataire à la morgue dans l'espoir de s'essayer à des patients moins sauvages. Mais rien ni fait, ceux qui se voient offrir une seconde chance par le Dr West, reviennent de l'au délà sérieusement amochés, la bave aux lèvres, le sang aux doigts. Le Dr Carl Hill, professeur spécialiste du cerveau ne va pas tarder à ravaler sa thèse de fin d'étude au point d'en perdre la tête...
Le petit Yuzna, Brian de son prénom fut-il bercé trop de près de l'écran ? Sa passion pour le cinéma fantastique le pousse à traîner frusques et futal dans le monde de la nuit pour financer sa première déclaration d'amour pelliculaire. Une obscure bobine d'inspiration «Troma» tournée en 16mm et dont l'auteur expliquait un temps qu'elle fut distribuée sur le câble. La filmographie actuelle ne fait en tout cas plus mention de «Self Portrait In Brain». Remords, quand tu nous tiens ! Au milieu des années 80, notre homme tente sa chance sur le versant fauché des collines Hollywoodiennes. On dit qu'il collabora à deux fameuses productions Empire: Troll et Zone Troopers, tout en tenant de se lancer dans la production avec un projet titré «AlterEgo». Le peu d'enthousiasme et d'intérêt suscités par le script le pousse à jeter l'éponge... Mais le producteur réalisateur a un autre rendez vous avec la face sombre du 7e art, quelque part dans la grisaille de Chicago. Oui ! La genèse de Re-animator est d'abord l'histoire d'une rencontre. Au crépuscule de l'année 1983, Yuzna a fait la connaissance du fondateur du Chicago Theater Company, un certain Stuart Gordon.
Cet habitué des planches espère
s'essayer à la réalisation avec une série télévisée
très librement inspirée du roman de Lovecraft «Herbet West,
The Re-animator » et destinée à envahir le réseau câblé
américain une heure par semaine. Yuzna découvrant le script
propose à Gordon d'en garder les bonnes pages pour la réalisation
d'un long métrage. Débute un long et acharné travail de réécriture
et de production. Quelques mois plus tard, Charles Band avec qui
Yuzna a gardé contact se porte volontaire à la distribution de
Re-animator dans les salles américaines. Un deal est signé avec
l'Empire pictures. L'ombre de Charles Band n'a pas finit de planer au
dessus du tournage.
Les débuts sont compliqués (Gordon a mis en scène 25 pièces de théâtre mais peine à se faire aux contraintes de l'éclairage et de la réalisation). Le chef opérateur originellement pressenti est invité à prendre la porte. L'un des piliers de la galaxie Band, Mac Ahlberg prendra sa place. Les effets spéciaux, incroyablement nombreux pour un si petit budget dépasse l'équipe. C'est au tour du spécialiste des SFX et fidèle artisan de l'Empire, John Carl Buechler, de rejoindre le set. 4 semaines de tournages, entre thanks giving et noël... Pour que le B-Movie américain opère l'un des virages les plus gore de son histoire.
Le succès commercial est relatif mais le film reçoit un accueil critique dithyrambique. Des génération de fantasticophiles en frissonnent de joie. Si Re-animator n'est financièrement pas une véritable production Empire, elle reste indiscutablement une œuvre réalisée en périphérie de la firme. Charles Band y reçoit même l'honneur d'un discret remerciement de générique. Clin d’œil embarrassé de Yuzna laissant percevoir less quelques collaborations à suivre : Aux portes de l'au delà (From beyond) puis Dolls mais aussi pour ne pas dire surtout les brouilles à venir. On murmure que le beau Charly, pourtant jamais le dernier à pointer du doigt la filouterie des distributeurs, aurait peiné à redistribuer gloire et billets verts aux valeureux ayants droits.
Par chance, Yuzna garda pour lui la possibilité d'en réaliser des suites. Ce qu'il ne se privera d'ailleurs pas de faire en offrant cinq années plus tard une fiancée à son Re-animator ! Viendra enfin le plus ibérique et plus discutable «Beyond Re-animator. Gordon lui, sombra comme l'Empire, entraîné dans les profondeurs abyssales de la production de «RoboJox». Il tentera en vain de revenir sur le devant de la scène (Fortress, Dagon, Stuck) livrant des films inégaux...
Évidemment, une question se pose, que reste-il de «Re-animator» quelques 30 années après sa réalisation. La réponse, tout comme la plastique de la sublime Barbara Crampton ont le mérite de sauter aux yeux. Bien sûr, les effets spéciaux ont quelques peu souffert des outrages du temps, mais cette saugrenue intersection entre entre le «Frankenstein» de Shelley et les zombies de Romero a indéniablement conservé sa saveur. Re-animator est, n'ayons pas peur des mots, un classique dont le propos et la charge déviante demeure intacte. C'est dire si le revisionnage de la dite pépite s'impose aux nouvelles générations de cinéphile !
Le disque :
A film d'exception, édition exceptionnelle. Second Sight livre un double Bluray éblouissant par sa qualité technique. Les disques reprennent le nouveau transfert 4K qui a déjà été utilisé pour l'édition allemande de Capelight. Deux versions du film sont proposée. La Unrated version et l'Intregral Version (exclusive au Bluray). Des commentaires audio de Stuart Gordon, Brian Yuzna, Jeffrey Combs, Robert Sampson, Barbara Crampton et Bruce Abbott. Le documentaire «Re-Animator Resurrectus» (Plus d'une heure pour tout savoir sur Re-animator). Des scènes étendues, des scènes coupées, des galeries et une série d'interviews avec Stuart Gordon, Brian Yuzna, Dennis Paoli,
Richard Band et Tony Timpone (Fangoria). Le coup de coeur de juin !
Les débuts sont compliqués (Gordon a mis en scène 25 pièces de théâtre mais peine à se faire aux contraintes de l'éclairage et de la réalisation). Le chef opérateur originellement pressenti est invité à prendre la porte. L'un des piliers de la galaxie Band, Mac Ahlberg prendra sa place. Les effets spéciaux, incroyablement nombreux pour un si petit budget dépasse l'équipe. C'est au tour du spécialiste des SFX et fidèle artisan de l'Empire, John Carl Buechler, de rejoindre le set. 4 semaines de tournages, entre thanks giving et noël... Pour que le B-Movie américain opère l'un des virages les plus gore de son histoire.
Le succès commercial est relatif mais le film reçoit un accueil critique dithyrambique. Des génération de fantasticophiles en frissonnent de joie. Si Re-animator n'est financièrement pas une véritable production Empire, elle reste indiscutablement une œuvre réalisée en périphérie de la firme. Charles Band y reçoit même l'honneur d'un discret remerciement de générique. Clin d’œil embarrassé de Yuzna laissant percevoir less quelques collaborations à suivre : Aux portes de l'au delà (From beyond) puis Dolls mais aussi pour ne pas dire surtout les brouilles à venir. On murmure que le beau Charly, pourtant jamais le dernier à pointer du doigt la filouterie des distributeurs, aurait peiné à redistribuer gloire et billets verts aux valeureux ayants droits.
Par chance, Yuzna garda pour lui la possibilité d'en réaliser des suites. Ce qu'il ne se privera d'ailleurs pas de faire en offrant cinq années plus tard une fiancée à son Re-animator ! Viendra enfin le plus ibérique et plus discutable «Beyond Re-animator. Gordon lui, sombra comme l'Empire, entraîné dans les profondeurs abyssales de la production de «RoboJox». Il tentera en vain de revenir sur le devant de la scène (Fortress, Dagon, Stuck) livrant des films inégaux...
Évidemment, une question se pose, que reste-il de «Re-animator» quelques 30 années après sa réalisation. La réponse, tout comme la plastique de la sublime Barbara Crampton ont le mérite de sauter aux yeux. Bien sûr, les effets spéciaux ont quelques peu souffert des outrages du temps, mais cette saugrenue intersection entre entre le «Frankenstein» de Shelley et les zombies de Romero a indéniablement conservé sa saveur. Re-animator est, n'ayons pas peur des mots, un classique dont le propos et la charge déviante demeure intacte. C'est dire si le revisionnage de la dite pépite s'impose aux nouvelles générations de cinéphile !
Le disque :
A film d'exception, édition exceptionnelle. Second Sight livre un double Bluray éblouissant par sa qualité technique. Les disques reprennent le nouveau transfert 4K qui a déjà été utilisé pour l'édition allemande de Capelight. Deux versions du film sont proposée. La Unrated version et l'Intregral Version (exclusive au Bluray). Des commentaires audio de Stuart Gordon, Brian Yuzna, Jeffrey Combs, Robert Sampson, Barbara Crampton et Bruce Abbott. Le documentaire «Re-Animator Resurrectus» (Plus d'une heure pour tout savoir sur Re-animator). Des scènes étendues, des scènes coupées, des galeries et une série d'interviews avec Stuart Gordon, Brian Yuzna, Dennis Paoli,
Richard Band et Tony Timpone (Fangoria). Le coup de coeur de juin !