Parmi les galettes bleutées que l'on
attendait pas vraiment (voire pas du tout) sur nos platines en ce
doux mois de février, il y a «Route vers l'enfer», retitrage
français de «Scenic Route». Un tête à tête filmique dans la
poussière... sous le soleil brûlant de Californie... à priori rien de
forcement très engageant, répondra le vidéovore habitué aux tours
de passe passe scénaristiques cache misère. Pourtant ce
psycho-thriller minimaliste tenant sur les seules épaules de ses
deux acteurs Josh
Duhamel et Dan
Fogler dévoile une machinerie plus subtile que prévue et se révèle, en bout de
course, indiscutablement réussie. La chose est disponible en Bluray
et DVD grâce aux bonnes volontés de Marco Polo Production.
"Ce psycho-thriller minimaliste tenant sur les seules épaules de ses deux acteurs Josh Duhamel et Dan Fogler dévoile une machinerie plus subtile qu'attendue et se révèle, en bout de course, indiscutablement réussie".
Mitchell et Carter, deux amis d'enfance, se croisent dans les entrailles brûlantes d'une Amérique désertique... lorsque leur pick up, victime d' une avarie mécanique, s'immobilise sur le bas côté d'une route isolée. C'est l'occasion pour les deux camarades que le courant de la vie a séparé, de renouer les liens du passé et jeter un œil sur les chemins parcourus. Mais ces échanges introspectifs sous un soleil de plomb, sans la moindre goutte d'eau, sans réseau téléphonique, ni espoir de rejoindre la civilisation, vont rapidement déraper. Poussés à bout, les deux hommes ne tardent pas à s'affronter...
"Embarquant leur héros sur les rails d'un road trip à l’arrêt, Kevin Goetz et Michael Goetz , frangins à la ville, co-réalisateurs à l'écran livrent un premier long surprenant"
Embarquant Josh Duhamel (Transformers, Paradise Lost, Bébé Mode d'emploi) et Dan Folger (Fan Boys, Charlie, les filles lui disent merci ) sur les rails d'un road trip à l’arrêt, Kevin Goetz et Michael Goetz , frangins à la ville, co-réalisateurs à l'écran livrent un premier long surprenant, un huis clos au grand air jouant les cartes du duel au soleil et d'un paradoxe savoureux. L'immensité grandiose du désert californien sert de cellule à nos deux héros. Subtile bien qu'inévitablement répétitive dans la déconfiture relationnelle qu'elle expose, cette bobine étale à nos mirettes des décors naturels sublimes magnifiés par un master haute définition acéré. Cerise sur le gâteau, la chose s'offre même quelques plans à la composition hautement symbolique et un «tête à queue » narratif final dont vous nous donnerez des nouvelles.
Il n'en faudra pas beaucoup plus pour que nous recommandions le visionnage de ce thriller survivaliste sur fond de prise de tête. Et sans dire que nous tenons là l'un des DTV du trimestre, il faut concéder à ce jet indépendant, quelques qualités manquant à moult efforts hollywoodiens plus prétentieux. Bref, voilà ce qu'on appelle une belle prise.
Un œil sur le disque :
Marco Polo Production s'est fendu d'un Bluray région B simple mais efficace. Le master haute définition 1080p délivre une image d'excellente tenue mais a la mauvaise idée de pas respecter le format souhaité par les réalisateurs. On passe donc d'un ratio image flat 1.85 à un full screen 1.78. Un recadrage léger … Qui devrait toutefois satisfaire le grand public toujours soucieux d'en prendre plein la dalle. Au rayon des plaisirs auditifs des mixages anglais et français spatialisés avec soin (5.1) et la présence de sous-titres français. Pas l'ombre d'un supplément ne vient prolonger le visionnage...
"Ce psycho-thriller minimaliste tenant sur les seules épaules de ses deux acteurs Josh Duhamel et Dan Fogler dévoile une machinerie plus subtile qu'attendue et se révèle, en bout de course, indiscutablement réussie".
Mitchell et Carter, deux amis d'enfance, se croisent dans les entrailles brûlantes d'une Amérique désertique... lorsque leur pick up, victime d' une avarie mécanique, s'immobilise sur le bas côté d'une route isolée. C'est l'occasion pour les deux camarades que le courant de la vie a séparé, de renouer les liens du passé et jeter un œil sur les chemins parcourus. Mais ces échanges introspectifs sous un soleil de plomb, sans la moindre goutte d'eau, sans réseau téléphonique, ni espoir de rejoindre la civilisation, vont rapidement déraper. Poussés à bout, les deux hommes ne tardent pas à s'affronter...
"Embarquant leur héros sur les rails d'un road trip à l’arrêt, Kevin Goetz et Michael Goetz , frangins à la ville, co-réalisateurs à l'écran livrent un premier long surprenant"
Embarquant Josh Duhamel (Transformers, Paradise Lost, Bébé Mode d'emploi) et Dan Folger (Fan Boys, Charlie, les filles lui disent merci ) sur les rails d'un road trip à l’arrêt, Kevin Goetz et Michael Goetz , frangins à la ville, co-réalisateurs à l'écran livrent un premier long surprenant, un huis clos au grand air jouant les cartes du duel au soleil et d'un paradoxe savoureux. L'immensité grandiose du désert californien sert de cellule à nos deux héros. Subtile bien qu'inévitablement répétitive dans la déconfiture relationnelle qu'elle expose, cette bobine étale à nos mirettes des décors naturels sublimes magnifiés par un master haute définition acéré. Cerise sur le gâteau, la chose s'offre même quelques plans à la composition hautement symbolique et un «tête à queue » narratif final dont vous nous donnerez des nouvelles.
Il n'en faudra pas beaucoup plus pour que nous recommandions le visionnage de ce thriller survivaliste sur fond de prise de tête. Et sans dire que nous tenons là l'un des DTV du trimestre, il faut concéder à ce jet indépendant, quelques qualités manquant à moult efforts hollywoodiens plus prétentieux. Bref, voilà ce qu'on appelle une belle prise.
Un œil sur le disque :
Marco Polo Production s'est fendu d'un Bluray région B simple mais efficace. Le master haute définition 1080p délivre une image d'excellente tenue mais a la mauvaise idée de pas respecter le format souhaité par les réalisateurs. On passe donc d'un ratio image flat 1.85 à un full screen 1.78. Un recadrage léger … Qui devrait toutefois satisfaire le grand public toujours soucieux d'en prendre plein la dalle. Au rayon des plaisirs auditifs des mixages anglais et français spatialisés avec soin (5.1) et la présence de sous-titres français. Pas l'ombre d'un supplément ne vient prolonger le visionnage...