Les beaux jours reviennent, les oiseaux chantent, les congés payés s'approchent, poussées hormonales et appel du voyage titillent jeunes aventuriers et jeunes aventureuses. Mais en ce temps fous et furieux, qu'il est difficile de concilier exotisme et sécurité dans le choix de sa destination… Un conseil brave gens, si vous comptiez mettre le cap sur les immensités désertiques de la belle Australie ou devenir jeune fille au pair dans une famille de Kangourous (ce qui n'est contrairement à la croyance jamais dans la poche !) on vous suggère de vous coincer la galette de Wolf Creek 2 dans la platine avant de faire vos valises. Au grand regret des offices de tourisme australiens, Mick Taylor is back le 7 avril en bluray et DVD ….Et pire que tout, il est grande forme. Vous voilà prévenu !
"si vous comptiez mettre le cap sur les immensités désertiques de la belle Australie ou devenir jeune fille au pair dans une famille de Kangourous on vous suggère de vous coincer la galette de Wolf Creek 2 dans la platine avant de faire vos valises."
Au beau milieu des années 2000, l'australien Greg Mclean réussissait une entrée fracassante dans le cinéma de genre avec une péloche sur laquelle personne n'aurait parié un Kopek. Survival torturant accroché à un fait divers parvenu 4 années plus tôt dans la poussière du Bush, Wolf Creek parvenait à la seule force de sa réalisation à s'extraire de la marre aux nanars et à graver son nom sur l'écorce de nos cœurs. L'essai sera d’ailleurs confirmé en 2007 avec le plus croquant «Rogue» devenu sans que l'on sache d’ailleurs vraiment pourquoi «Solitaire» dans notre belle contrée. Les voies de la distribution sont décidément et à la différence de Brigitte Lahaie, impénétrables. Puis le prometteur cinéaste semble disparaître de la circulation,. Faux semblant, car Mclean continue d' arpenter les plateaux en douce. On le retrouve ainsi au générique de quelques efforts notables (Crawlspace, le sympathique Red Hill) en qualité de producteur exécutif.
"Féroce mais aussi très drôle (humour vache quand tu nous tiens), cette nouvelle et sanglante apparition
de Mick Taylor vaut donc franchement le détour "
Il faudra par contre attendre 2013, pour notre fier gaillard remonte sur le cheval fou du thriller horrifique... Et deux années de plus avant que son «Wolf Creek 2» ne trouve galette à son pied. Wolf Creek 2, c'est pour commencer l'histoire d'un couple d'allemands aux cuisses rosies par un soleil de plomb. Ces tourteaux enduits de Biafine goûtent aux joies du camping sauvage près du cratère de Wolf Creek. Un peu trop près au goût de Mick Taylor, Crocodile Dundee psychotique et xénophobe, qui voit le va et vient des touristes sur les terres de ses ancêtres (enfin façon de parler) d'un très mauvais œil. Alors que le blond Rudger a l'infortune de tâter la lame du chasseur de cochon sauvage, la mignonnette Katarina parvient à prendre congé pour trouver refuge dans les bras de Paul, un jeune anglais de passage dans le cadre. Mais, Mick Taylor n'est pas du genre à baisser les bras, il s'élance à la poursuite de leur jeep et finit par tuer la jeune femme. Paul devient alors une nouvelle proie providentielle...
"profitant d'une haute définition bandante et affichant une prodigieuse délectation à faire de son héros négatif un taré attachant, Wolf Creek, deuxième nom, scotche au canapé et coupe la chique !"
Pas plus original dans son propos que ne l'était Wolf Creek, Wolf Creek 2 brasse poussières et citations durant une heure quarante. Impossible, je dis bien impossible de ne pas y voir un peu du Duel de Spielberg, de la Colline à des yeux , beaucoup d' Une virée en enfer et même de Jeeper Creeper...Autrement dit, cette tourbillonnante enfilade de figures imposées et lieux communs (Une couillonne courant en couinant dans les phares d'une camionnette folle, un bouseux disjoncté et une poignée de scènes de tortures...) aurait pu virer à la douloureuse récitation si le sir Mclean n'avait pas pour lui cette formidable verve cinématographique, cette conception organique et instinctive de la composition du cadre, ce sens de l'image qui séparent les auteurs des simples artisans. Rien de neuf dans le soleil ! Ok ! Mais profitant d'une haute définition bandante et affichant une prodigieuse délectation à faire de son héros négatif un taré attachant, Wolf Creek, deuxième nom, scotche au canapé et coupe la chique !
Il faudra par contre attendre 2013, pour notre fier gaillard remonte sur le cheval fou du thriller horrifique... Et deux années de plus avant que son «Wolf Creek 2» ne trouve galette à son pied. Wolf Creek 2, c'est pour commencer l'histoire d'un couple d'allemands aux cuisses rosies par un soleil de plomb. Ces tourteaux enduits de Biafine goûtent aux joies du camping sauvage près du cratère de Wolf Creek. Un peu trop près au goût de Mick Taylor, Crocodile Dundee psychotique et xénophobe, qui voit le va et vient des touristes sur les terres de ses ancêtres (enfin façon de parler) d'un très mauvais œil. Alors que le blond Rudger a l'infortune de tâter la lame du chasseur de cochon sauvage, la mignonnette Katarina parvient à prendre congé pour trouver refuge dans les bras de Paul, un jeune anglais de passage dans le cadre. Mais, Mick Taylor n'est pas du genre à baisser les bras, il s'élance à la poursuite de leur jeep et finit par tuer la jeune femme. Paul devient alors une nouvelle proie providentielle...
"profitant d'une haute définition bandante et affichant une prodigieuse délectation à faire de son héros négatif un taré attachant, Wolf Creek, deuxième nom, scotche au canapé et coupe la chique !"
Pas plus original dans son propos que ne l'était Wolf Creek, Wolf Creek 2 brasse poussières et citations durant une heure quarante. Impossible, je dis bien impossible de ne pas y voir un peu du Duel de Spielberg, de la Colline à des yeux , beaucoup d' Une virée en enfer et même de Jeeper Creeper...Autrement dit, cette tourbillonnante enfilade de figures imposées et lieux communs (Une couillonne courant en couinant dans les phares d'une camionnette folle, un bouseux disjoncté et une poignée de scènes de tortures...) aurait pu virer à la douloureuse récitation si le sir Mclean n'avait pas pour lui cette formidable verve cinématographique, cette conception organique et instinctive de la composition du cadre, ce sens de l'image qui séparent les auteurs des simples artisans. Rien de neuf dans le soleil ! Ok ! Mais profitant d'une haute définition bandante et affichant une prodigieuse délectation à faire de son héros négatif un taré attachant, Wolf Creek, deuxième nom, scotche au canapé et coupe la chique !
Féroce mais aussi très drôle (humour vache, quand tu nous tiens), cette nouvelle et sanglante apparition de Mick Taylor vaut donc franchement le détour en attendant que ce vieux clou tordu ne repointe sa couane sur nos écrans. Ce sera chose faite en 2015 avec une mini série ( titrée Wolf Creek ) actuellement en phase de pré production.
Un oeil sur le disque :
Factoris film livre «Wolf Creek 2» dans un Bluray à la haute définition pimpante et au master au format scope (2.35) respecté . Le tout est accompagné de pistes DTS HD Audio 7.1 en langue française et anglaise. (Sous-titres français optionnels). Une copie numérique illimitée (pour peu que vous possédiez une lecteur Bluray informatique) vient compenser une absence totale de suppléments.
