Je ne suis pas devin, mais je sais que ce vous allez me dire..Plus le temps passe, plus les chroniques de DVD s'espacent. N'y voyez aucune lassitude du côté de l'Ecranbis.com, mais bien la conséquence d'une actualité vidéastique en berne. Il faut dire les choses telles qu'elles sont. De moins en moins de disques sortent sur le marché français et pour ne rien arranger, ils sont de moins en moins fantastiques, ou plutôt peinent à trouver une place dans les colonnes du site pour cause d’incompatibilité éditoriale. Dans cette chronique d'une mort annoncée, celle du support bien sûr (Ecranbis.com tentera de tenir la barre tant qu'un peu de carburant reste dans le réservoir), les éditeurs et distributeurs sont évidemment les premiers touchés et misent désormais volontiers sur les niches de consommateurs les plus fidèles : cinéphiles acharnés, collectionneurs de tout poil et nostalgiques compulsifs. Pour se racheter un morceau d'enfance ou adolescence, on ne rechigne pas encore à dégainer la carte bancaire. Tant mieux ! Cela nous permet de re-goûter à quelques plaisirs presque oubliés, à l'image de ce «Triangle du Diable», téléfilm aussi inédit en DVD que fréquemment cité et discuté dans la fantasticosphère française. La chose devrait être disponible au moment où vous lisez ces lignes et ce grâce aux efforts de Showshank Films. Vous ne connaissez pas ? Ecranbis.com vous lance une boué en forme de review...A moins qu'il ne s'agisse de l'inverse.
"Le
triangle du diable n'a visiblement par marqué grand monde outre
atlantique mais se trouve, de façon tout à fait improbable,
l'objet d'une passion très française."
Produit et diffusé par ABC au milieu des seventies, «Satan's Triangle» (Le triangle du diable) n'a visiblement par marqué grand monde outre atlantique mais se trouve, de façon tout à fait improbable, l'objet d'une passion très française. La raison ? Une diffusion inexplicable (et pour être plus exacte une rediffusion inexpliquée) sur TF1 à une heure de grande écoute. Une fantaisie de programmation qui ne sera pas sans conséquence, puisque un bataillon de petits français innocemment plantés devant le petit écran, vont se trouver terrorisés par un propos s'acoquinant volontiers à l'horreur .Au point que vingt cinq ans plus tard, lorsque les premiers forums et sites francophones dédiés au cinéma de genre ouvrent leur porte, «Le triangle du Diable» soit fréquemment évoqué et longuement discuté. Un cas qui n'est d'ailleurs pas complètement isolé. On pense en effet à quelques séries britanniques diffusées en France à heure de grande écoutes (« Tales of the Unexpected» connue sous le nom «Bizarre bizarre ») ou pire dans des émissions jeunesses («Les amis de Chico - The Boy with Two Heads»).
Produit et diffusé par ABC au milieu des seventies, «Satan's Triangle» (Le triangle du diable) n'a visiblement par marqué grand monde outre atlantique mais se trouve, de façon tout à fait improbable, l'objet d'une passion très française. La raison ? Une diffusion inexplicable (et pour être plus exacte une rediffusion inexpliquée) sur TF1 à une heure de grande écoute. Une fantaisie de programmation qui ne sera pas sans conséquence, puisque un bataillon de petits français innocemment plantés devant le petit écran, vont se trouver terrorisés par un propos s'acoquinant volontiers à l'horreur .Au point que vingt cinq ans plus tard, lorsque les premiers forums et sites francophones dédiés au cinéma de genre ouvrent leur porte, «Le triangle du Diable» soit fréquemment évoqué et longuement discuté. Un cas qui n'est d'ailleurs pas complètement isolé. On pense en effet à quelques séries britanniques diffusées en France à heure de grande écoutes (« Tales of the Unexpected» connue sous le nom «Bizarre bizarre ») ou pire dans des émissions jeunesses («Les amis de Chico - The Boy with Two Heads»).
"...pas de quoi de faire des
vagues , même si l'on ne doute pas une seconde de la sincérité des
cinéphiles expliquant à droite et à gauche, avoir été hanté par
cette aventurette en eaux troubles."
Évidemment, 37 ans après le crime et à condition de poser sur «la triangle du diable» un regard un tant soit peu objectif, il est bien difficile de retrouver l’effroi d'hier. Très langoureux et parfois un peu approximatif dans son écriture, très classique dans sa facture, le téléfilm de Sutton Rolley apparaît surtout comme, pardonnez moi le jeu de mot, bateau. Bref, pas de quoi de faire des vagues , même si l'on ne doute pas une seconde de la sincérité des cinéphiles expliquant à droite et à gauche, avoir été hanté par cette aventurette en eaux troubles. La chose a toute de même le mérite de se laisser regarder sans déplaisir (le savoureux doublage français aide beaucoup) et de réunir une poignet de têtes connues de la petite lucarne yankee. Kim Novak et Doug McClure en tête, suivis par l'argentin Alexandro Rey, Jim Davis et Ed Lauter.
Évidemment, 37 ans après le crime et à condition de poser sur «la triangle du diable» un regard un tant soit peu objectif, il est bien difficile de retrouver l’effroi d'hier. Très langoureux et parfois un peu approximatif dans son écriture, très classique dans sa facture, le téléfilm de Sutton Rolley apparaît surtout comme, pardonnez moi le jeu de mot, bateau. Bref, pas de quoi de faire des vagues , même si l'on ne doute pas une seconde de la sincérité des cinéphiles expliquant à droite et à gauche, avoir été hanté par cette aventurette en eaux troubles. La chose a toute de même le mérite de se laisser regarder sans déplaisir (le savoureux doublage français aide beaucoup) et de réunir une poignet de têtes connues de la petite lucarne yankee. Kim Novak et Doug McClure en tête, suivis par l'argentin Alexandro Rey, Jim Davis et Ed Lauter.
"La chose a toute de même le
mérite de se laisser regarder sans déplaisir et de réunir une poignet de têtes connues
de la petite lucarne yankee."
Produit nostalgique pour nostalgiques, «Le triangle du diable» peut raisonnablement prendre le chemin de vos étagères, histoire de faire flipper vos classards et de vous donner matière à ramener votre science lors des interminables repas que nous offrent invariablement les périodes de fêtes... « Ah tiens, vous vous souvenez du Triangle du diable ?... »
Un œil sur le disque :
Produit nostalgique pour nostalgiques, «Le triangle du diable» peut raisonnablement prendre le chemin de vos étagères, histoire de faire flipper vos classards et de vous donner matière à ramener votre science lors des interminables repas que nous offrent invariablement les périodes de fêtes... « Ah tiens, vous vous souvenez du Triangle du diable ?... »
Un œil sur le disque :
Le master télé original a ici fait l'objet d'une restauration. «Le triangle du diable» est donc restitué dans son format 1.33 d'origine avec une qualité tout à fait honnête. Deux pistes audio monophoniques sont proposées. Français d'un côté, anglais de l'autre. L'éditeur a le mérite de proposer des sous titres français. Côté bonus, outre une présentation du téléfilm et de son contexte de diffusion en France, on a droit à une comparaison entre le master TV et le master restauré, ainsi que le générique français d'époque. Il faut tout de même souligner un menu très soigné et une présentation digipack raffiné.